PAPEETE, le 20 août 2014. Les bateaux du Pays de la flottille administrative poursuivent leurs missions d’assistance aux populations ou de transport pour les services et établissements publics territoriaux. Mais, à terme seuls trois bateaux seront conservés, les Tahiti Nui 1, 8 et 9. «On avait des bateaux en surnombre», admet Albert Solia, le ministre de l’Equipement en conférence de presse du Conseil des ministres ce mercredi. Au temps du GIP (Groupement d'intervention de la Polynésie), la flottille administrative polynésienne a compté jusqu’à sept bateaux et 281 agents selon des chiffres de 2012 issus d’un rapport de la Chambre territoriale des comptes (CTC) sur les transports et les affaires maritimes rendu public en février 2014. «Le contrôle mené part la chambre sur les années 2008 à début 2013 a mis en évidence une sous-activité patente».
Face à un tel constat, difficile de prétendre le contraire. Pour autant Albert Solia défend bec et ongles ce que le gouvernement polynésien entend conserver de cette flottille, à savoir au moins trois navires, les Tahiti Nui 1,8 et 9 -qui sont en bon état de marche- et dont deux au moins sont uniques sur le territoire puisqu’ils peuvent accoster directement sur le récif. Depuis quelques mois le Pays a mis en vente deux de ces navires, les Tahiti Nui 2 et 3, relançant une précédente offre de cession en date de 2011 et qui n’avait pas trouvé preneur. Deux autres navires (les 6 et 7) sont «en cours de réforme» explique le ministre. Pour l’heure néanmoins, le Tahiti Nui 6 a est opérationnel et assure la desserte maritime vers Maupiti dans l’attente qu’un armateur privé se prenne en charge cette liaison.
Albert Solia souligne enfin que la fréquence d’intervention de ces navires serait en 2014 de six jours par mois et non de «un jour sur 20 jours» comme le prétendent certains armateurs privés, accusant la flottille administrative de ne servir à rien et de coûter beaucoup (environ 2 milliards de Fcfp/an). «C’est un peu comme de prétendre qu’un véhicule de secours roule peu. C’est vrai qu’un bateau de la flottille du Pays n’a pas la même rentabilité que le navire d’un armateur privé» concluait le ministre des transports.
Face à un tel constat, difficile de prétendre le contraire. Pour autant Albert Solia défend bec et ongles ce que le gouvernement polynésien entend conserver de cette flottille, à savoir au moins trois navires, les Tahiti Nui 1,8 et 9 -qui sont en bon état de marche- et dont deux au moins sont uniques sur le territoire puisqu’ils peuvent accoster directement sur le récif. Depuis quelques mois le Pays a mis en vente deux de ces navires, les Tahiti Nui 2 et 3, relançant une précédente offre de cession en date de 2011 et qui n’avait pas trouvé preneur. Deux autres navires (les 6 et 7) sont «en cours de réforme» explique le ministre. Pour l’heure néanmoins, le Tahiti Nui 6 a est opérationnel et assure la desserte maritime vers Maupiti dans l’attente qu’un armateur privé se prenne en charge cette liaison.
Albert Solia souligne enfin que la fréquence d’intervention de ces navires serait en 2014 de six jours par mois et non de «un jour sur 20 jours» comme le prétendent certains armateurs privés, accusant la flottille administrative de ne servir à rien et de coûter beaucoup (environ 2 milliards de Fcfp/an). «C’est un peu comme de prétendre qu’un véhicule de secours roule peu. C’est vrai qu’un bateau de la flottille du Pays n’a pas la même rentabilité que le navire d’un armateur privé» concluait le ministre des transports.