PAPEETE, le 11 janvier 2018. L’événement est passé inaperçu en 2017, mais les comptes de début d’année ont relevé que les marins du détachement de la Flottille 35F ont secouru l’année dernière leur 100e victime… le soir de Noël !
Alors que la plupart des gens se préparent à réveillonner le soir du 24 décembre, un bateau de pêche se signale en difficulté à proximité de l’atoll de Moututunga. Peu avant 19h30, l’embarcation de 26 mètres lance un appel de détresse. Il n’est plus maître de sa manœuvre et dérive vers le récif de Motutunga, atoll situé à environ 600 kilomètres à l'ouest de Tahiti.
Le Joint Rescue Coordination Centre (JRCC) de Tahiti engage, sous l’autorité du haut-commissaire l’hélicoptère inter-administration Dauphin, de la Flottille 35F, ainsi que l’avion de surveillance maritime Falcon 200 Gardian, de la Flottille 25 F, afin de porter assistance aux marins du Tuamotu Fish.
Le temps de préparer la mission, en liaison avec le Centre opérationnel de Tahiti, c’est dans une météo exécrable que les aéronefs des Forces armées en Polynésie française décollent de Tahiti pour mettre le cap vers l’archipel des Tuamotu.
Il est 23h20 quand le Gardian arrive sur zone. Il repère le navire qui s’est effectivement échoué. L’équipage de la 35 F s’est quant à lui posé à Fakarava où il ravitaille en carburant. Il reprend les airs peu après minuit, et parcourt la distance restante en 30 minutes, grâce à des vents favorables.
A son arrivée sur place, l’équipage du Dauphin est guidé par celui du Gardian. Ils repèrent rapidement une zone pour se poser sur le platier. Cette dernière a été balisée par les marins du Tuamotu Fish avec des moyens de fortune. Quatre naufragés sont embarqués à bord de Rescue Tango (indicatif du Dauphin), qui les évacue vers l’atoll de Fakarava, où ils sont alors pris en charge par les pompiers, tous sains et saufs.
Les opérations de secours maritime sont le cœur de métier des équipages du détachement 35 F de Tahiti, mais cette opération, réalisée le soir de Noël, conjointement avec le JRCC et la 25F, a une tonalité toute particulière. Il s’agit pour 2017 de la 96e mission de secours, et marque surtout le sauvetage de la 100e personne depuis le début de l’année par les militaires du Détachement 35F.
Une prouesse qui rappelle que le danger est omniprésent en mer. L’augmentation en 2017 du nombre de sauvetages montre que trop d’imprudences sont encore commises. Préparer sa navigation, prendre la mer par des conditions météo compatibles avec les capacités de son bateau, prévenir de son départ et de ses prévisions de retour, être doté d’un moyen de communication adapté (le téléphone ne suffit pas), disposer de gilets de sauvetage en nombre suffisant, ou encore être équipé d’une balise de détresse sont des réflexes indispensables pour éviter les accidents et faciliter les opérations de secours si la situation se détériore.
Pour l’heure, de retour à Faaa, les équipages de la Marine nationale ont pu retrouver leurs familles, mais pas de répit pour le second équipage d’alerte de la 25 F - Yearling B - qui redécollera au petit matin afin d’effectuer une mission de reconnaissance de la zone.
Alors que la plupart des gens se préparent à réveillonner le soir du 24 décembre, un bateau de pêche se signale en difficulté à proximité de l’atoll de Moututunga. Peu avant 19h30, l’embarcation de 26 mètres lance un appel de détresse. Il n’est plus maître de sa manœuvre et dérive vers le récif de Motutunga, atoll situé à environ 600 kilomètres à l'ouest de Tahiti.
Le Joint Rescue Coordination Centre (JRCC) de Tahiti engage, sous l’autorité du haut-commissaire l’hélicoptère inter-administration Dauphin, de la Flottille 35F, ainsi que l’avion de surveillance maritime Falcon 200 Gardian, de la Flottille 25 F, afin de porter assistance aux marins du Tuamotu Fish.
Le temps de préparer la mission, en liaison avec le Centre opérationnel de Tahiti, c’est dans une météo exécrable que les aéronefs des Forces armées en Polynésie française décollent de Tahiti pour mettre le cap vers l’archipel des Tuamotu.
Il est 23h20 quand le Gardian arrive sur zone. Il repère le navire qui s’est effectivement échoué. L’équipage de la 35 F s’est quant à lui posé à Fakarava où il ravitaille en carburant. Il reprend les airs peu après minuit, et parcourt la distance restante en 30 minutes, grâce à des vents favorables.
A son arrivée sur place, l’équipage du Dauphin est guidé par celui du Gardian. Ils repèrent rapidement une zone pour se poser sur le platier. Cette dernière a été balisée par les marins du Tuamotu Fish avec des moyens de fortune. Quatre naufragés sont embarqués à bord de Rescue Tango (indicatif du Dauphin), qui les évacue vers l’atoll de Fakarava, où ils sont alors pris en charge par les pompiers, tous sains et saufs.
Les opérations de secours maritime sont le cœur de métier des équipages du détachement 35 F de Tahiti, mais cette opération, réalisée le soir de Noël, conjointement avec le JRCC et la 25F, a une tonalité toute particulière. Il s’agit pour 2017 de la 96e mission de secours, et marque surtout le sauvetage de la 100e personne depuis le début de l’année par les militaires du Détachement 35F.
Une prouesse qui rappelle que le danger est omniprésent en mer. L’augmentation en 2017 du nombre de sauvetages montre que trop d’imprudences sont encore commises. Préparer sa navigation, prendre la mer par des conditions météo compatibles avec les capacités de son bateau, prévenir de son départ et de ses prévisions de retour, être doté d’un moyen de communication adapté (le téléphone ne suffit pas), disposer de gilets de sauvetage en nombre suffisant, ou encore être équipé d’une balise de détresse sont des réflexes indispensables pour éviter les accidents et faciliter les opérations de secours si la situation se détériore.
Pour l’heure, de retour à Faaa, les équipages de la Marine nationale ont pu retrouver leurs familles, mais pas de répit pour le second équipage d’alerte de la 25 F - Yearling B - qui redécollera au petit matin afin d’effectuer une mission de reconnaissance de la zone.