Des boutiques vides dans le centre ville de Papeete.
PAPEETE, mardi 16 octobre 2012. Le rapport annuel de performance 2011 de la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) remis, ce mardi, aux membres du Comité des usagers des services fiscaux est l’illustration, par les chiffres, de la dégradation économique en Polynésie française au cours des trois dernières années. Ainsi les recettes fiscales totales prélevées par le Pays ont baissé de manière continue de 2009 à 2011. Elles étaient de 64,1 milliards de Fcfp en 2009, sont descendues à 61,2 milliards en 2010 puis à 60,4 milliards de Fcfp en 2011. Il s’agit là des recettes des impôts et taxes, nettes de défiscalisation et des dégrèvements.
Preuve d’une économie en perte de vitesse, un milliard de Fcfp de recettes fiscales a été perdu de 2010 à 2011 en impôt sur les sociétés. Ce dernier assurait 11,1 milliards de recettes au budget territorial en 2010, il n’en assure plus que 10,1 milliards l'année suivante. Un fléchissement qui se voit également dans le nombre en baisse sensible des assujettis à cet impôt : 3 166 sociétés y contribuaient en 2010 ; elles n’étaient plus que 3 082 en 2011. Le nombre de patentés baisse également : il passe de 27 669 en 2010 à 21 370 en 2011. Aucun secteur n’échappe vraiment à cette baisse caractérisée : l’impôt sur les transactions perlières assurait 28 millions de Fcfp de recettes en 2009, 14 millions en 2010 et à peine 12,5 millions en 2011.
Autre chiffre révélateur, les recettes de la TVA ont perdu deux milliards de Fcfp en trois ans : ces recettes de la TVA rapportaient 21,2 milliards de Fcfp en 2009 et seulement 19,2 milliards en 2011 alors que dans le même temps le nombre d’assujettis à la TVA progresse. Le recul de la la taxe de mise en circulation démontre la prudence de la population à consommer. Cette taxe perd 400 millions de Fcfp de recettes en trois ans : elle rapportait 1,5 milliard en 2009, puis 1,4 milliard en 2010 et seulement 1,1 milliard en 2011. A l’heure où les élus de l’assemblée de Polynésie française planchent sur le budget 2013 du Pays, ces chiffres alarmants éclairent en tout cas, preuves chiffrées à l’appui, sur la situation délicate de l’économie locale.
Les chiffres peuvent être consultés sur le site Internet de la DICP en cliquant sur ce lien
Preuve d’une économie en perte de vitesse, un milliard de Fcfp de recettes fiscales a été perdu de 2010 à 2011 en impôt sur les sociétés. Ce dernier assurait 11,1 milliards de recettes au budget territorial en 2010, il n’en assure plus que 10,1 milliards l'année suivante. Un fléchissement qui se voit également dans le nombre en baisse sensible des assujettis à cet impôt : 3 166 sociétés y contribuaient en 2010 ; elles n’étaient plus que 3 082 en 2011. Le nombre de patentés baisse également : il passe de 27 669 en 2010 à 21 370 en 2011. Aucun secteur n’échappe vraiment à cette baisse caractérisée : l’impôt sur les transactions perlières assurait 28 millions de Fcfp de recettes en 2009, 14 millions en 2010 et à peine 12,5 millions en 2011.
Autre chiffre révélateur, les recettes de la TVA ont perdu deux milliards de Fcfp en trois ans : ces recettes de la TVA rapportaient 21,2 milliards de Fcfp en 2009 et seulement 19,2 milliards en 2011 alors que dans le même temps le nombre d’assujettis à la TVA progresse. Le recul de la la taxe de mise en circulation démontre la prudence de la population à consommer. Cette taxe perd 400 millions de Fcfp de recettes en trois ans : elle rapportait 1,5 milliard en 2009, puis 1,4 milliard en 2010 et seulement 1,1 milliard en 2011. A l’heure où les élus de l’assemblée de Polynésie française planchent sur le budget 2013 du Pays, ces chiffres alarmants éclairent en tout cas, preuves chiffrées à l’appui, sur la situation délicate de l’économie locale.
Les chiffres peuvent être consultés sur le site Internet de la DICP en cliquant sur ce lien
