Tahiti, le 18 novembre 2022 - La 31e fête de la science, sur le thème du “Réveil climatique”, se tient jusqu’au 26 novembre au village des sciences inauguré vendredi matin dans le hall de l’assemblée de Polynésie française. Plusieurs chercheurs et scientifiques se sont mobilisés pour “faire un état des lieux, évaluer les impacts et proposer des solutions”.
La 31e fête de la science, sur le thème du “Réveil climatique”, a débuté vendredi matin dans le hall de l’assemblée, à Papeete, avec l’ouverture officielle de l’éphémère “village des sciences” qui y est installé jusqu’au 26 novembre. Vendredi la journée était réservée pour les établissements scolaires et a accueilli environ 500 élèves au total. Dès samedi la manifestation est ouverte au grand public.
Sur place, 22 stands dédiés à la recherche et animés par des intervenants du monde scientifique qui œuvrent au sein d’instituts ou d’associations impliqués dans la cause du changement climatique : Des intervenants de Météo France, de l’Ifremer, de l’institut Louis-Malardé, de la société Marama Nui, de l’université, du laboratoire de géophysique, du Fare Natura, du label Bio Feti’a ou encore de Te Tama no te Tairoto. Des acteurs qui réagissent cette année à l’alarme du réveil climatique, en proposant des ateliers et des expositions qui expliquent le rôle de chaque structure, avec l’objectif commun de faire un état des lieux de la situation environnementale, d’en mesurer les impacts et de débattre des solutions.
Un cycle de conférences a également lieu vendredi à partir de 17 heures dans l’amphithéâtre de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers, pour aborder les thématiques liées au changement climatique. Des interventions pédagogiques dans les établissements scolaires de 12 îles de la Polynésie sont également programmées jusqu’au 25 novembre. Parallèlement, le Fare Natura et le Criobe de Moorea accueillent les 25 et 26 novembre des ateliers et des cycles de conférences.
La Polynésie “relativement protégée”, mais tout de même concernée
Cette année, le “réveil climatique” est une thématique relative à la situation environnementale actuelle à l’échelle mondiale. Hélène Duran, directrice de l’association Te Mana o te Moana, coordinatrice de la fête de la science, explique que même si “la Polynésie est relativement protégée, comparée à d’autres zones géographiques dans le monde, on peut se rendre compte du dérèglement climatique”. Elle cite notamment l’érosion des plages, les épisodes de pluies diluviennes qui interviennent hors-saison, le réchauffement de la température de la mer, la montée des eaux, etc. Elle rappelle également les causes, en évoquant notamment le comportement alimentaire au fenua. “Notre consommation est fortement liée à des produits transformés. Qui plus est, ce sont des produits importés, avec une empreinte carbone importante. Il s’agit donc de proposer des solutions liées à la consommation de produits locaux, pour diminuer l’impact négatif sur l’environnement.” Un idéal qui semble se développer progressivement au fenua.
La 31e fête de la science, sur le thème du “Réveil climatique”, a débuté vendredi matin dans le hall de l’assemblée, à Papeete, avec l’ouverture officielle de l’éphémère “village des sciences” qui y est installé jusqu’au 26 novembre. Vendredi la journée était réservée pour les établissements scolaires et a accueilli environ 500 élèves au total. Dès samedi la manifestation est ouverte au grand public.
Sur place, 22 stands dédiés à la recherche et animés par des intervenants du monde scientifique qui œuvrent au sein d’instituts ou d’associations impliqués dans la cause du changement climatique : Des intervenants de Météo France, de l’Ifremer, de l’institut Louis-Malardé, de la société Marama Nui, de l’université, du laboratoire de géophysique, du Fare Natura, du label Bio Feti’a ou encore de Te Tama no te Tairoto. Des acteurs qui réagissent cette année à l’alarme du réveil climatique, en proposant des ateliers et des expositions qui expliquent le rôle de chaque structure, avec l’objectif commun de faire un état des lieux de la situation environnementale, d’en mesurer les impacts et de débattre des solutions.
Un cycle de conférences a également lieu vendredi à partir de 17 heures dans l’amphithéâtre de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers, pour aborder les thématiques liées au changement climatique. Des interventions pédagogiques dans les établissements scolaires de 12 îles de la Polynésie sont également programmées jusqu’au 25 novembre. Parallèlement, le Fare Natura et le Criobe de Moorea accueillent les 25 et 26 novembre des ateliers et des cycles de conférences.
La Polynésie “relativement protégée”, mais tout de même concernée
Cette année, le “réveil climatique” est une thématique relative à la situation environnementale actuelle à l’échelle mondiale. Hélène Duran, directrice de l’association Te Mana o te Moana, coordinatrice de la fête de la science, explique que même si “la Polynésie est relativement protégée, comparée à d’autres zones géographiques dans le monde, on peut se rendre compte du dérèglement climatique”. Elle cite notamment l’érosion des plages, les épisodes de pluies diluviennes qui interviennent hors-saison, le réchauffement de la température de la mer, la montée des eaux, etc. Elle rappelle également les causes, en évoquant notamment le comportement alimentaire au fenua. “Notre consommation est fortement liée à des produits transformés. Qui plus est, ce sont des produits importés, avec une empreinte carbone importante. Il s’agit donc de proposer des solutions liées à la consommation de produits locaux, pour diminuer l’impact négatif sur l’environnement.” Un idéal qui semble se développer progressivement au fenua.