Tahiti, le 15 février 2023 – L'association des héritiers de Félix Fuller s'est "étonnée", mercredi dans un communiqué, des annonces du gouvernement sur l'attribution du lot 5 du Village tahitien, alors qu'elle négocie encore le montant de sa procédure d'expropriation avec le Pays sur la base d'un terrain annoncé "inconstructible" par l'administration.
Au lendemain de l'annonce des projets lauréats des six lots du futur Village tahitien à Punaauia, l'association Ahifa "représentant les héritiers de Félix Fuller, propriétaires de la terre Tepaturoa" a diffusé un communiqué de presse pour "s'étonner" de l'annonce du Pays sur le cinquième lot attribué au groupe Louis Wane "alors que la maîtrise foncière d'une partie du site n'est toujours pas assurée".
L'association insiste sur le fait qu'elle "est favorable à la réalisation de ce projet d’aménagements, porteurs d’activités et d’emplois, sur la terre Tepaturoa", mais rappelle que la procédure d'expropriation initiée par le Pays sur ses quatre hectares de terres situées sur l'emprise du lot 5 n'est pas terminée à ce jour. L'association Ahifa rappelle qu'une décision de la Cour de cassation de 2017 a annulé l'ordonnance d'expropriation prise en 2015 à son encontre, en précisant au passage qu'elle n'est elle-même pas à l'origine de ce recours. "De fait, le Pays devait soit relancer une nouvelle procédure, soit trouver un accord avec les propriétaires. Or, à ce jour, aucune indemnisation n’est intervenue concernant les consorts Fuller pour les quelques quatre hectares concernés."
Un terrain "inconstructible"
Mais surtout, l'association des héritiers de Félix Fuller dit s'étonner de voir le Pays approuver la réalisation d'un projet de construction d'une résidence hôtelière sur cinq étages, ainsi qu'une galerie commerciale de 42 commerces, alors que l'administration lui a proposé "une indemnisation pour cette terre à environ 5 000 Fcfp le mètre carré en invoquant son caractère inconstructible". Et l'association de conclure qu'elle "s’étonne ainsi de la capacité du Pays à contractualiser, sans droits réels, avec un milliardaire alors qu'une famille polynésienne, qui a hérité de cette terre depuis le temps des Tomite et s’est toujours montrée favorable à la réalisation du projet concerné, est toujours dans l’attente d’une indemnisation."
Au lendemain de l'annonce des projets lauréats des six lots du futur Village tahitien à Punaauia, l'association Ahifa "représentant les héritiers de Félix Fuller, propriétaires de la terre Tepaturoa" a diffusé un communiqué de presse pour "s'étonner" de l'annonce du Pays sur le cinquième lot attribué au groupe Louis Wane "alors que la maîtrise foncière d'une partie du site n'est toujours pas assurée".
L'association insiste sur le fait qu'elle "est favorable à la réalisation de ce projet d’aménagements, porteurs d’activités et d’emplois, sur la terre Tepaturoa", mais rappelle que la procédure d'expropriation initiée par le Pays sur ses quatre hectares de terres situées sur l'emprise du lot 5 n'est pas terminée à ce jour. L'association Ahifa rappelle qu'une décision de la Cour de cassation de 2017 a annulé l'ordonnance d'expropriation prise en 2015 à son encontre, en précisant au passage qu'elle n'est elle-même pas à l'origine de ce recours. "De fait, le Pays devait soit relancer une nouvelle procédure, soit trouver un accord avec les propriétaires. Or, à ce jour, aucune indemnisation n’est intervenue concernant les consorts Fuller pour les quelques quatre hectares concernés."
Un terrain "inconstructible"
Mais surtout, l'association des héritiers de Félix Fuller dit s'étonner de voir le Pays approuver la réalisation d'un projet de construction d'une résidence hôtelière sur cinq étages, ainsi qu'une galerie commerciale de 42 commerces, alors que l'administration lui a proposé "une indemnisation pour cette terre à environ 5 000 Fcfp le mètre carré en invoquant son caractère inconstructible". Et l'association de conclure qu'elle "s’étonne ainsi de la capacité du Pays à contractualiser, sans droits réels, avec un milliardaire alors qu'une famille polynésienne, qui a hérité de cette terre depuis le temps des Tomite et s’est toujours montrée favorable à la réalisation du projet concerné, est toujours dans l’attente d’une indemnisation."