Concernant l’aéroport international, le président a souhaité que cet aéroport soit dimensionné de telle manière à pouvoir recevoir les gros porteurs du type Airbus A380 que de nombreuses compagnies comme Qantas ou China Airlines ont déjà acquis : «C’est maintenant qu’il faut le faire et imaginer déjà le rôle que devra tenir la Polynésie française dans le Pacifique car elle se situe au croisement des deux diagonales Amérique du Nord- Australie et Chine- Amérique du Sud. Nous serons donc certainement un passage obligé des liaisons aériennes de demain» a-t-il affirmé.
Atténuer les taxes
La délégation polynésienne s’est également inquiétée de la mise en place, à compter du 1er janvier 2011, d’une taxe d’Etat sur les vols intérieurs et a souhaité qu’elle soit instaurée de manière progressive afin de ne pas trop surenchérir les prix des billets domestiques qui sont déjà très élevés.
Par ailleurs, depuis début 2010, les compagnies aériennes se voient assujetties à une nouvelle redevance «océanique». L’Etat avance que les services rendus par l’aviation civile et la sécurité aérienne en Polynésie française ont un coût et qu’il convient que les compagnies contribuent à son financement. Une réglementation peu appréciée des compagnies déjà en bute à des difficultés en raison de l’augmentation du prix des carburants.
Ainsi, Lan Chile a annoncé récemment qu’elle supprimerait à partir du 4 décembre 2010 son deuxième vol qui relie l’île de Pâques à la Polynésie française : «Pour nous, cette décision est une perte au niveau touristique. Nous sommes donc venus à Paris défendre les intérêts des compagnies aériennes internationales» a indiqué le ministre du tourisme. L’objectif est donc bien d’ «éviter que les compagnies aériennes ne fuient le ciel polynésien» a précisé le président du Pays.
Les accords aériens franco-chinois
Enfin, Dominique Bussereau et la délégation ont évoqué les accords aériens franco-chinois qui feront l’objet de discussions la semaine prochaine à Pékin. La Polynésie y sera représentée afin de défendre ses intérêts. D’ores et déjà, le ministère de l’outre-mer a fait part d’une avancée concernant la délivrance des visas chinois.
Le gouvernement de la Polynésie française espère désormais que la semaine prochaine la Chine et la France autoriseront le Pays à créer une ligne directe Papeete-Shanghai.
Atténuer les taxes
La délégation polynésienne s’est également inquiétée de la mise en place, à compter du 1er janvier 2011, d’une taxe d’Etat sur les vols intérieurs et a souhaité qu’elle soit instaurée de manière progressive afin de ne pas trop surenchérir les prix des billets domestiques qui sont déjà très élevés.
Par ailleurs, depuis début 2010, les compagnies aériennes se voient assujetties à une nouvelle redevance «océanique». L’Etat avance que les services rendus par l’aviation civile et la sécurité aérienne en Polynésie française ont un coût et qu’il convient que les compagnies contribuent à son financement. Une réglementation peu appréciée des compagnies déjà en bute à des difficultés en raison de l’augmentation du prix des carburants.
Ainsi, Lan Chile a annoncé récemment qu’elle supprimerait à partir du 4 décembre 2010 son deuxième vol qui relie l’île de Pâques à la Polynésie française : «Pour nous, cette décision est une perte au niveau touristique. Nous sommes donc venus à Paris défendre les intérêts des compagnies aériennes internationales» a indiqué le ministre du tourisme. L’objectif est donc bien d’ «éviter que les compagnies aériennes ne fuient le ciel polynésien» a précisé le président du Pays.
Les accords aériens franco-chinois
Enfin, Dominique Bussereau et la délégation ont évoqué les accords aériens franco-chinois qui feront l’objet de discussions la semaine prochaine à Pékin. La Polynésie y sera représentée afin de défendre ses intérêts. D’ores et déjà, le ministère de l’outre-mer a fait part d’une avancée concernant la délivrance des visas chinois.
Le gouvernement de la Polynésie française espère désormais que la semaine prochaine la Chine et la France autoriseront le Pays à créer une ligne directe Papeete-Shanghai.