A l’issue de cette rencontre, le président s’est déclaré «satisfait car Paris est avec nous pour sortir la Polynésie française de cette situation de crise. Le développement de l’économie polynésienne est le sujet qui me préoccupe le plus et pour débloquer les gros dossiers, nous avons besoin du soutien de Bercy, des bailleurs de fonds dont les ministères parisiens ont la tutelle et de la défiscalisation. Sur tous ces points, j’ai ressenti un soutien franc de la part du ministre» s’est-il réjoui.
Le président a toutefois souligné qu’il n’était pas venu à Paris pour «quémander des subventions mais pour réclamer notre droit aux sources de financement auxquelles peuvent prétendre toutes les collectivités de la république».
«Débloquer les projets hôteliers»
«Sans ces moyens financiers, l’économie polynésienne sera en difficulté car nous ne pourrons pas débloquer les projets, notamment hôteliers, sur lesquels nous comptons beaucoup» a-t-il insisté.
A titre d’exemple, Gaston Tong Sang a évoqué le projet d’hôtel Warwick envisagé à proximité du golf de Tema’e à Moorea, dont le coût de construction est estimé à 15 milliards de Fcfp et qui pourrait générer la création de 200 à 300 emplois.
La délégation a par ailleurs évoqué avec François Baroin, le financement rapide d’une partie du budget de la Polynésie française par des bailleurs de fonds, afin de pouvoir lancer avant la fin de l’année des opérations d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires. «Nous avons besoin de 10 milliards de Fcfp» a indiqué Gaston Tong Sang.
Le président a toutefois souligné qu’il n’était pas venu à Paris pour «quémander des subventions mais pour réclamer notre droit aux sources de financement auxquelles peuvent prétendre toutes les collectivités de la république».
«Débloquer les projets hôteliers»
«Sans ces moyens financiers, l’économie polynésienne sera en difficulté car nous ne pourrons pas débloquer les projets, notamment hôteliers, sur lesquels nous comptons beaucoup» a-t-il insisté.
A titre d’exemple, Gaston Tong Sang a évoqué le projet d’hôtel Warwick envisagé à proximité du golf de Tema’e à Moorea, dont le coût de construction est estimé à 15 milliards de Fcfp et qui pourrait générer la création de 200 à 300 emplois.
La délégation a par ailleurs évoqué avec François Baroin, le financement rapide d’une partie du budget de la Polynésie française par des bailleurs de fonds, afin de pouvoir lancer avant la fin de l’année des opérations d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires. «Nous avons besoin de 10 milliards de Fcfp» a indiqué Gaston Tong Sang.