L'association La Planète brûle demande au tribunal administratif de Papeete l'arrêt de l'activité de la décharge communale de Mumuvai, située à Faa'a. Crédit photo : Archives TI.
Tahiti, le 28 mai 2024 – L'association de lutte contre la pollution La Planète brûle a demandé, ce mardi, au tribunal administratif d'enjoindre à la mairie de Faa'a de cesser l'activité de la décharge sauvage de Mumuvai, située à Saint-Hilaire.
Une nouvelle fois, la commune de Faa'a se retrouve devant le tribunal administratif concernant sa décharge sauvage de Mumuvai, à Saint-Hilaire. L'association de lutte contre la pollution La Planète brûle a en effet demandé, ce mardi, au tribunal administratif de Papeete d'enjoindre à la mairie de Faa'a de mettre fin à l'exploitation non autorisée du site ouvert depuis 1963 et qui n'appartient pas à la commune. La gestion des déchets étant une compétence communale, le fief d'Oscar Temaru n'a jamais tenu à intégrer le syndicat Fenua Ma ou à modifier sa politique en matière d'ordures, se contentant d'ignorer les multiples injonctions déjà prises à son encontre, laissant ainsi couver et s'aggraver la bombe à retardement environnementale qu'elle représente. “Nous souhaitons une nouvelle ère, celle où la commune de Faa'a se conformera aux règles environnementales”, a déclaré Me Mitaranga, l'avocat de La Planète brûle, devant le tribunal, rappelant que cette procédure n'était pas une demande de régularisation, mais bien de fermeture. “Une demande de conformité, pour l'association, ne résoudra pas le problème. Il faut que la commune adhère au syndicat Fenua Ma.”
C'est cependant bien dans ce sens que sont allées les conclusions de la rapporteure publique, qui a expliqué qu'il n'appartenait pas au tribunal d'enjoindre “l'arrêt de l'installation de stockage de déchets, et ce même si elle est exploitée sans autorisation, une telle mesure relevant uniquement des pouvoirs du juge du plein contentieux des installations classées pour la protection de l’environnement”. La magistrate a en effet conseillé le tribunal d'enjoindre à la commune de Faa'a de “régulariser la décharge de Mumuvai, en déposant une demande d'autorisation (...) dans un délai de six mois”. Le tribunal rendra sa décision définitive le 25 juin prochain.
Une nouvelle fois, la commune de Faa'a se retrouve devant le tribunal administratif concernant sa décharge sauvage de Mumuvai, à Saint-Hilaire. L'association de lutte contre la pollution La Planète brûle a en effet demandé, ce mardi, au tribunal administratif de Papeete d'enjoindre à la mairie de Faa'a de mettre fin à l'exploitation non autorisée du site ouvert depuis 1963 et qui n'appartient pas à la commune. La gestion des déchets étant une compétence communale, le fief d'Oscar Temaru n'a jamais tenu à intégrer le syndicat Fenua Ma ou à modifier sa politique en matière d'ordures, se contentant d'ignorer les multiples injonctions déjà prises à son encontre, laissant ainsi couver et s'aggraver la bombe à retardement environnementale qu'elle représente. “Nous souhaitons une nouvelle ère, celle où la commune de Faa'a se conformera aux règles environnementales”, a déclaré Me Mitaranga, l'avocat de La Planète brûle, devant le tribunal, rappelant que cette procédure n'était pas une demande de régularisation, mais bien de fermeture. “Une demande de conformité, pour l'association, ne résoudra pas le problème. Il faut que la commune adhère au syndicat Fenua Ma.”
C'est cependant bien dans ce sens que sont allées les conclusions de la rapporteure publique, qui a expliqué qu'il n'appartenait pas au tribunal d'enjoindre “l'arrêt de l'installation de stockage de déchets, et ce même si elle est exploitée sans autorisation, une telle mesure relevant uniquement des pouvoirs du juge du plein contentieux des installations classées pour la protection de l’environnement”. La magistrate a en effet conseillé le tribunal d'enjoindre à la commune de Faa'a de “régulariser la décharge de Mumuvai, en déposant une demande d'autorisation (...) dans un délai de six mois”. Le tribunal rendra sa décision définitive le 25 juin prochain.