Vu sur le site de tahitiheritage.pf
La cueillette annuelle des oranges est l'occasion d'une grande fête et de concours. Traditionnellement, les porteurs se couvrent d'un pareo et d'une couronne de fleurs. Après avoir traversé le plateau de Tamanu, situé à 600 mètres d'altitude, il faut redescendre au fond du magnifique cirque rocheux dominé par les monts Marau, Aorai, Orohena, Tahiti et la crête du Diadème. Après une halte au Fare Anani, le refuge des porteurs d'oranges, c'est à nouveau une difficile montée le long d'une crête rocheuse pour arriver à l'altitude de 804 mètres, celle du fameux plateau de Rata où les oranges abondent.
La cueillette est la phase la plus récréative du rite. Au début de la saison, qui se situe en général de fin juin à début août les arbres sont partout couverts de fruits. La descente est difficile et aussi très spectaculaire. Après avoir rassemblé les oranges dans des filets tressés en fibres naturelles appelés glanes, on place en équilibre sur le haut de l'épaule le bambou, chargé à ses extrémités d'autant de glanes que l'on se sent capable de porter. Puis commence la longue descente. Une épreuve où la tension nerveuse est encore plus harassante que l'effort musculaire à fournir. Un élan mal contrôlé, un pied mal positionné, une glissade sur les feuillus mouillées, c'est la chute dans le ravin et pour le moins, la perte de la précieuse cargaison.
Sont récompensés, les plus belles oranges, les plus mûres, les plus lourdes, mais aussi la plus belle glane, la plus belle charge, le plus beau porteur. Le record absolu est détenu par Jean-Claude Tauraa qui a amené à bon port une charge de 95,86 kilos.
La cueillette annuelle des oranges est l'occasion d'une grande fête et de concours. Traditionnellement, les porteurs se couvrent d'un pareo et d'une couronne de fleurs. Après avoir traversé le plateau de Tamanu, situé à 600 mètres d'altitude, il faut redescendre au fond du magnifique cirque rocheux dominé par les monts Marau, Aorai, Orohena, Tahiti et la crête du Diadème. Après une halte au Fare Anani, le refuge des porteurs d'oranges, c'est à nouveau une difficile montée le long d'une crête rocheuse pour arriver à l'altitude de 804 mètres, celle du fameux plateau de Rata où les oranges abondent.
La cueillette est la phase la plus récréative du rite. Au début de la saison, qui se situe en général de fin juin à début août les arbres sont partout couverts de fruits. La descente est difficile et aussi très spectaculaire. Après avoir rassemblé les oranges dans des filets tressés en fibres naturelles appelés glanes, on place en équilibre sur le haut de l'épaule le bambou, chargé à ses extrémités d'autant de glanes que l'on se sent capable de porter. Puis commence la longue descente. Une épreuve où la tension nerveuse est encore plus harassante que l'effort musculaire à fournir. Un élan mal contrôlé, un pied mal positionné, une glissade sur les feuillus mouillées, c'est la chute dans le ravin et pour le moins, la perte de la précieuse cargaison.
Sont récompensés, les plus belles oranges, les plus mûres, les plus lourdes, mais aussi la plus belle glane, la plus belle charge, le plus beau porteur. Le record absolu est détenu par Jean-Claude Tauraa qui a amené à bon port une charge de 95,86 kilos.