PAPEETE, le 10 avril 2018. La compagnie Grand Angles présente à partir de vendredi la pièce Eco ou la nouvelle humanité.
Gildas Meilleray signe une nouvelle pièce de théâtre pour la compagnie Grand Angles : Eco ou la nouvelle humanité. Une pièce "divertissante" mais qui donne matière à penser. Il a développé sa pièce autour transhumanisme, un concept qui promeut l’utilisation des découvertes scientifiques et techniques pour l’amélioration des performances humaines et "qui prend une place considérable dans les médias et l’actualité".
Une pièce divertissante pour réfléchir
Au passage, il aborde différents sujets qui comptent pour lui et notamment : "la place du corps dans la société : abandon et remplacement (sexualité, transgenre) ", "la place de la culture, son apport incontournable pour l’homme et sa survie", "l’effondrement des civilisations : le passage possible par un système tyrannique, et la fin possible de la démocratie", "les supports des dictatures : désinformation, propagande, complot, conspiration" et enfin, "les rapports amoureux aujourd’hui et demain". Ces sujets sont abordés via la mise en scène de huit comédiens qui interprètent différents personnages.
"Il est question de relations humaines au cours de trois périodes différentes", précise Gildas Meilleray. "La première époque est contemporaine, l’intrigue suivante se passe en 2047 et la dernière au XXIVe siècle."
Tout commence donc en 2017. Un couple aux intérêts commun vit une histoire. "Lui a l’argent, elle la beauté." Plus tard, en 2047, "les hommes n’ont pas fait attention au réchauffement climatique, au transhumanisme, c’est la guerre mondiale, il y a des pandémies. L’amour, associé à la douleur et la mortalité, a été abandonné. La démocratie est en danger, une oligarchie totalitariste est en place." Le fils du néocrate veut comprendre d’où il vient, "car toutes les archives historiques sont inaccessibles". Le fils refuse le mariage qui lui est proposé. "En fait, sa femme est choisie via une émission de téléréalité à l’heure de Big Brother." Il se rebelle.
Enfin, cette histoire inscrite dans livre, est découverte en dernier lieu par un couple du XXIVe siècle. "On est dans une période entre deux guerre, un peu comme celle du début du XXe siècle", précise Gildas Meilleray. "Deux amoureux se donne rendez-vous, pique-nique dans un cadre bucolique et la femme, pour remercier l’homme de l’attention qu’il lui porte, lui offre un ouvrage." Un ouvrage qui raconte la rébellion du fils en 2047.
"Entre chaque histoire, et donc chaque époque, il y a un pont", précise Gildas Meilleray. "Au spectateur de les voir, ou non, de les accepter, ou non", poursuit celui qui dit avoir "besoin de vérité et de liberté". Pour lui, "le réchauffement de la planète, l’effondrement des civilisations sont des sujets dont on doit prendre conscience".
La compagnie Grand Angle a vu le jour en 2016 à l’initiative de plusieurs comédiens amateurs. Après s’être rencontrés dans la troupe : Les Impromaniacs, le noyau originel a projeté de présenter une pièce intitulée Pas d’amant dans l’armoire, pièce à tiroirs. Deux personnes les ont rejoint ensuite sur ce projet : Nicolas Arnould et Laurent Villanova.
Cette pièce est née à l’issue d’une soirée brainstorming. Comme d’autres ce soir-là, Coralie Labbe a fait part d’une exigence : "je ne veux pas d’une histoire avec un amant dans l’armoire". Sans le savoir à ce moment-là, elle soufflait le titre de la première création de la compagnie Grand Angle. Gildas Meilleray, ensuite, s’est attelé à l’écriture d’une histoire autour d’une armoire, tout en essayant d’introduire les idées et les intentions de cette soirée.
En avril 2016, après cinq mois d’écriture et une dizaine de mois de répétition, la pièce était présentée au petit théâtre, en coréalisation avec la Maison de la culture. Elle a reçu un bon accueil et a encouragé la troupe à réitérer l’opération.
Pour la pièce Eco ou la nouvelle humanité, Delphine Lafon et Mélanie Meilleray ont rejoint la Compagnie Grand Angle constitué de Catherine Delamaire, présidente de l’association, Damien Aubert, trésorier de l’association, Coralie Labbe, Pierre Muller, Laurent Villanova, Nicolas Arnould et Gildas Meilleray.
Chacun a pris sa charge de travail, en fonction de son temps et de ses disponibilités, "les filles ont joué les costumières et les accessoiristes", et "les garçons se sont occupés de la construction des décors mais toujours avec le soutien des filles". Après presqu’un an de recherches et de travaux d’écriture, les acteurs s’apprêtent à monter sur les planches.
Gildas Meilleray signe une nouvelle pièce de théâtre pour la compagnie Grand Angles : Eco ou la nouvelle humanité. Une pièce "divertissante" mais qui donne matière à penser. Il a développé sa pièce autour transhumanisme, un concept qui promeut l’utilisation des découvertes scientifiques et techniques pour l’amélioration des performances humaines et "qui prend une place considérable dans les médias et l’actualité".
Une pièce divertissante pour réfléchir
Au passage, il aborde différents sujets qui comptent pour lui et notamment : "la place du corps dans la société : abandon et remplacement (sexualité, transgenre) ", "la place de la culture, son apport incontournable pour l’homme et sa survie", "l’effondrement des civilisations : le passage possible par un système tyrannique, et la fin possible de la démocratie", "les supports des dictatures : désinformation, propagande, complot, conspiration" et enfin, "les rapports amoureux aujourd’hui et demain". Ces sujets sont abordés via la mise en scène de huit comédiens qui interprètent différents personnages.
"Il est question de relations humaines au cours de trois périodes différentes", précise Gildas Meilleray. "La première époque est contemporaine, l’intrigue suivante se passe en 2047 et la dernière au XXIVe siècle."
Tout commence donc en 2017. Un couple aux intérêts commun vit une histoire. "Lui a l’argent, elle la beauté." Plus tard, en 2047, "les hommes n’ont pas fait attention au réchauffement climatique, au transhumanisme, c’est la guerre mondiale, il y a des pandémies. L’amour, associé à la douleur et la mortalité, a été abandonné. La démocratie est en danger, une oligarchie totalitariste est en place." Le fils du néocrate veut comprendre d’où il vient, "car toutes les archives historiques sont inaccessibles". Le fils refuse le mariage qui lui est proposé. "En fait, sa femme est choisie via une émission de téléréalité à l’heure de Big Brother." Il se rebelle.
Enfin, cette histoire inscrite dans livre, est découverte en dernier lieu par un couple du XXIVe siècle. "On est dans une période entre deux guerre, un peu comme celle du début du XXe siècle", précise Gildas Meilleray. "Deux amoureux se donne rendez-vous, pique-nique dans un cadre bucolique et la femme, pour remercier l’homme de l’attention qu’il lui porte, lui offre un ouvrage." Un ouvrage qui raconte la rébellion du fils en 2047.
"Entre chaque histoire, et donc chaque époque, il y a un pont", précise Gildas Meilleray. "Au spectateur de les voir, ou non, de les accepter, ou non", poursuit celui qui dit avoir "besoin de vérité et de liberté". Pour lui, "le réchauffement de la planète, l’effondrement des civilisations sont des sujets dont on doit prendre conscience".
La compagnie Grand Angle a vu le jour en 2016 à l’initiative de plusieurs comédiens amateurs. Après s’être rencontrés dans la troupe : Les Impromaniacs, le noyau originel a projeté de présenter une pièce intitulée Pas d’amant dans l’armoire, pièce à tiroirs. Deux personnes les ont rejoint ensuite sur ce projet : Nicolas Arnould et Laurent Villanova.
Cette pièce est née à l’issue d’une soirée brainstorming. Comme d’autres ce soir-là, Coralie Labbe a fait part d’une exigence : "je ne veux pas d’une histoire avec un amant dans l’armoire". Sans le savoir à ce moment-là, elle soufflait le titre de la première création de la compagnie Grand Angle. Gildas Meilleray, ensuite, s’est attelé à l’écriture d’une histoire autour d’une armoire, tout en essayant d’introduire les idées et les intentions de cette soirée.
En avril 2016, après cinq mois d’écriture et une dizaine de mois de répétition, la pièce était présentée au petit théâtre, en coréalisation avec la Maison de la culture. Elle a reçu un bon accueil et a encouragé la troupe à réitérer l’opération.
Pour la pièce Eco ou la nouvelle humanité, Delphine Lafon et Mélanie Meilleray ont rejoint la Compagnie Grand Angle constitué de Catherine Delamaire, présidente de l’association, Damien Aubert, trésorier de l’association, Coralie Labbe, Pierre Muller, Laurent Villanova, Nicolas Arnould et Gildas Meilleray.
Chacun a pris sa charge de travail, en fonction de son temps et de ses disponibilités, "les filles ont joué les costumières et les accessoiristes", et "les garçons se sont occupés de la construction des décors mais toujours avec le soutien des filles". Après presqu’un an de recherches et de travaux d’écriture, les acteurs s’apprêtent à monter sur les planches.
Pratique
La compagnie Grand Angle présente les 13, 14, 20, 21 avril 2018, au petit théâtre de la Maison de la Culture sa dernière création : ECO ou la nouvelle Humanité, en production libre.
Tél. : 40 54 45 44
Mail. [email protected]
Tél. : 40 54 45 44
Mail. [email protected]