PAPEETE, le 22 février 2018 - Hier matin, Rodolphe Tutairi animait la réunion d'information de la cellule emploi de la commune de Papeete. Une centaine de jeunes des quartiers de Mama'o et Titioro avaient répondu présents.
Rodolphe Tutairi, directeur de la Cellule emploi de la mairie de Papeete animait, jeudi matin une réunion d'information adressée aux jeunes et adultes de Mama'o et de Titioro. Pour préparer cette réunion, Rodolphe Tutairi est allé démarcher les familles directement dans les quartiers. "Je suis allé prospecter les jeunes dans les quartiers. Nous avons tenu des réunions d'information là-bas pour qu'ils viennent aujourd'hui. Aujourd'hui on est dans l'action.", explique le directeur.
La méthode marche puisqu'un peu plus d'une centaine de jeunes avaient répondu à l'appel de cet ancien policier. Le but de la réunion était de présenter la cellule et ses actions, mais aussi de lister les offres d'emplois recensées depuis le début de l'année, informer les jeunes sur les diverses formations via le SEFI, CFPA et le RSMA et dresser le bilan d'insertion de 2017.
Rodolphe Tutairi démarche les entreprises de façon régulière afin de recenser le plus d'emplois possible à proposer aux demandeurs d'emploi qui font appels à eux. Ainsi, en 2017 la cellule a démarché 216 entreprises. Depuis le 15 janvier 2018, la cellule en a démarché 33. "La plupart du temps ces personnes ont quitté très tôt l'école. Ils n'ont aucune formation. On le sait bien, pour que ces jeunes puissent s'insérer, il faut quand même qu'ils soient un peu formés. Sans formation, ceux qui ont travaillé ont souvent travaillé au noir. À un moment donné, il faut passer à l'étape supérieure. Il faut se former."
Rodolphe Tutairi, directeur de la Cellule emploi de la mairie de Papeete animait, jeudi matin une réunion d'information adressée aux jeunes et adultes de Mama'o et de Titioro. Pour préparer cette réunion, Rodolphe Tutairi est allé démarcher les familles directement dans les quartiers. "Je suis allé prospecter les jeunes dans les quartiers. Nous avons tenu des réunions d'information là-bas pour qu'ils viennent aujourd'hui. Aujourd'hui on est dans l'action.", explique le directeur.
La méthode marche puisqu'un peu plus d'une centaine de jeunes avaient répondu à l'appel de cet ancien policier. Le but de la réunion était de présenter la cellule et ses actions, mais aussi de lister les offres d'emplois recensées depuis le début de l'année, informer les jeunes sur les diverses formations via le SEFI, CFPA et le RSMA et dresser le bilan d'insertion de 2017.
Rodolphe Tutairi démarche les entreprises de façon régulière afin de recenser le plus d'emplois possible à proposer aux demandeurs d'emploi qui font appels à eux. Ainsi, en 2017 la cellule a démarché 216 entreprises. Depuis le 15 janvier 2018, la cellule en a démarché 33. "La plupart du temps ces personnes ont quitté très tôt l'école. Ils n'ont aucune formation. On le sait bien, pour que ces jeunes puissent s'insérer, il faut quand même qu'ils soient un peu formés. Sans formation, ceux qui ont travaillé ont souvent travaillé au noir. À un moment donné, il faut passer à l'étape supérieure. Il faut se former."
Lors de sa présentation, le directeur de la cellule est franc avec les demandeurs d'emploi. "Il faut rapporter de l'argent à son patron, sinon il n'a aucun intérêt à vous recruter." Il étaye son discours d'exemples concrets qu'il a vécu au travers de son expérience avec d'autres jeunes. À l'issu de cette réunion, chaque chercheur d'emploi renseigne les offres qui l'intéressent, puis un rendez-vous est fixé pour un entretien individuel.
La cellule a été créée en 2008. Depuis son ouverture, la cellule suit de près les jeunes qu'elle a réussi à insérer dans le monde du travail. "Nous sommes partenaires du SEFI. Nous invitons les jeunes à venir à la mairie pour mieux les suivre. Nous leur proposons un suivi personnalisé et nous essayons de trouver des solutions qui correspondent à leur profil."
La cellule a été créée en 2008. Depuis son ouverture, la cellule suit de près les jeunes qu'elle a réussi à insérer dans le monde du travail. "Nous sommes partenaires du SEFI. Nous invitons les jeunes à venir à la mairie pour mieux les suivre. Nous leur proposons un suivi personnalisé et nous essayons de trouver des solutions qui correspondent à leur profil."
"Ce n'est pas évident pour nous les jeunes de trouver du travail", raconte Poeura, 19 ans. "Je suis venue ici par hasard en accompagnant une copine. C'est intéressant. Je ne sais pas si je reviendrais pour déposer mon CV, je vais probablement partir dans les îles avec ma belle-famille. Peut-être que là-bas je trouverai un contrat en service civique. Je n'ai pas mon baccalauréat et ça fait deux ans que je cherche du travail et pour l'instant j'ai décroché des petits boulots, mais c'était toujours au noir."
Herei, 21 ans a trouvé des offres l'intéresse, "je n'ai pas vraiment le profil donc je ne sais pas. J'ai déposé mon dossier chez eux il y a une semaine à peu près. Ça fait presque un an que je cherche du travail, depuis que j'ai eu mon bac. Je vais me rendre au rendez-vous individuel qu'ils m'ont fixé. Je regarde aussi les offres d'emploi sur les réseaux sociaux. J'ai fait un peu d'extra comme serveuse. Quand on n'a pas de travail, on n'a rien. C'est pour ça que je veux travailler", raconte la jeune femme.
"Nous continuons de démarcher les entreprises pour avoir constamment des offres d'emploi, mais nous allons aussi démarcher les jeunes des autres quartiers de Papeete. La prochaine réunion d'information sera consacrée au jeune de Tipaerui ou de Taunoa… notre priorité est d'aider les jeunes des quartiers défavorisés à s'insérer dans le monde du travail", conclut Rodolphe Tutairi.
Herei, 21 ans a trouvé des offres l'intéresse, "je n'ai pas vraiment le profil donc je ne sais pas. J'ai déposé mon dossier chez eux il y a une semaine à peu près. Ça fait presque un an que je cherche du travail, depuis que j'ai eu mon bac. Je vais me rendre au rendez-vous individuel qu'ils m'ont fixé. Je regarde aussi les offres d'emploi sur les réseaux sociaux. J'ai fait un peu d'extra comme serveuse. Quand on n'a pas de travail, on n'a rien. C'est pour ça que je veux travailler", raconte la jeune femme.
"Nous continuons de démarcher les entreprises pour avoir constamment des offres d'emploi, mais nous allons aussi démarcher les jeunes des autres quartiers de Papeete. La prochaine réunion d'information sera consacrée au jeune de Tipaerui ou de Taunoa… notre priorité est d'aider les jeunes des quartiers défavorisés à s'insérer dans le monde du travail", conclut Rodolphe Tutairi.
BILAN D'INSERTION 2017
2527 visiteurs
216 entreprises démarchées
377 personnes en situation d'emploi et de formation
254 offres d'emplois recensées
114 personnes insérées en contrat de travail
107 personnes insérées en stage d'entreprises
156 personnes insérées en formation (SEFI, CFPA, RSMA)
33 postes restants
8 dossiers en attente de démarrage
10 dossiers rompus par les organismes d'accueil
216 entreprises démarchées
377 personnes en situation d'emploi et de formation
254 offres d'emplois recensées
114 personnes insérées en contrat de travail
107 personnes insérées en stage d'entreprises
156 personnes insérées en formation (SEFI, CFPA, RSMA)
33 postes restants
8 dossiers en attente de démarrage
10 dossiers rompus par les organismes d'accueil