Katmandou, Népal | AFP | jeudi 03/04/2025 - Un épais brouillard à l'odeur âcre a enveloppé jeudi Katmandou, qui figure déjà parmi les villes les plus polluées de la planète, alimenté par les incendies de forêt qui font rage à travers le Népal.
Selon des experts, de nombreux feux attisés par un hiver exceptionnellement sec et des conditions atmosphériques stagnantes sont à l'origine de ce smog brûlant qui recouvre la vallée où se trouve la capitale népalaise.
Les concentrations de l'air en microparticules PM 2.5 -qui pénètrent dans la circulation sanguine par les poumons - ont atteint 178 microgrammes par mètre cube jeudi, selon l'entreprise suisse IQAir, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l'air.
Ce niveau est égal à plus de 11 fois le seuil maximal de pollution quotidienne établi par l'Organisation mondiale de la santé, ce qui a conduit IQAir à classer jeudi Katmandou au rang de ville la plus polluée du monde.
Cette nation himalayenne connaît chaque année une série d'incendies de forêt, généralement à partir de mars, mais, depuis quelques années, ils sont plus nombreux et intenses, les hivers étant plus secs en raison du changement climatique.
"Les conditions de sécheresse qui prévalent ont considérablement augmenté la fréquence des feux de forêt dans tout le pays, aggravant un peu plus la pollution de l'air", a déclaré à l'AFP Khushboo Sharma, analyste de la pollution de l'air au Centre international pour le développement intégré des montagnes (ICIMOD), dont le siège est à Katmandou.
"Cette année, les précipitations ont été exceptionnellement faibles, pratiquement inexistantes, laissant les forêts sèches et plus vulnérables aux incendies", a-t-elle ajouté.
Selon Mme Sharma, les conditions météorologiques qui restent constantes contribuent à une accumulation de pollution dans la vallée de Katmandou.
Sur les réseaux sociaux, les habitants de la capitale se plaignent de picotements au niveau des yeux et de démangeaisons.
La faible visibilité liée au smog a également perturbé le trafic aérien au niveau de l'aéroport de Katmandou, entraînant des retards, a déclaré Rinji Sherpa, le porte-parole de l'aéroport.
Le ministère de la Santé a émis mercredi un avis appelant les Népalais à "éviter les déplacements inutiles" et à porter un masque en extérieur.
D'après l'indice de qualité de l'air et de la vie (Air Quality Life Index), calculé par l'université de Chicago, la pollution atmosphérique a réduit l'année dernière de plus de trois ans l'espérance de vie d'un habitant du Népal.
Selon des experts, de nombreux feux attisés par un hiver exceptionnellement sec et des conditions atmosphériques stagnantes sont à l'origine de ce smog brûlant qui recouvre la vallée où se trouve la capitale népalaise.
Les concentrations de l'air en microparticules PM 2.5 -qui pénètrent dans la circulation sanguine par les poumons - ont atteint 178 microgrammes par mètre cube jeudi, selon l'entreprise suisse IQAir, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l'air.
Ce niveau est égal à plus de 11 fois le seuil maximal de pollution quotidienne établi par l'Organisation mondiale de la santé, ce qui a conduit IQAir à classer jeudi Katmandou au rang de ville la plus polluée du monde.
Cette nation himalayenne connaît chaque année une série d'incendies de forêt, généralement à partir de mars, mais, depuis quelques années, ils sont plus nombreux et intenses, les hivers étant plus secs en raison du changement climatique.
"Les conditions de sécheresse qui prévalent ont considérablement augmenté la fréquence des feux de forêt dans tout le pays, aggravant un peu plus la pollution de l'air", a déclaré à l'AFP Khushboo Sharma, analyste de la pollution de l'air au Centre international pour le développement intégré des montagnes (ICIMOD), dont le siège est à Katmandou.
"Cette année, les précipitations ont été exceptionnellement faibles, pratiquement inexistantes, laissant les forêts sèches et plus vulnérables aux incendies", a-t-elle ajouté.
Selon Mme Sharma, les conditions météorologiques qui restent constantes contribuent à une accumulation de pollution dans la vallée de Katmandou.
Sur les réseaux sociaux, les habitants de la capitale se plaignent de picotements au niveau des yeux et de démangeaisons.
La faible visibilité liée au smog a également perturbé le trafic aérien au niveau de l'aéroport de Katmandou, entraînant des retards, a déclaré Rinji Sherpa, le porte-parole de l'aéroport.
Le ministère de la Santé a émis mercredi un avis appelant les Népalais à "éviter les déplacements inutiles" et à porter un masque en extérieur.
D'après l'indice de qualité de l'air et de la vie (Air Quality Life Index), calculé par l'université de Chicago, la pollution atmosphérique a réduit l'année dernière de plus de trois ans l'espérance de vie d'un habitant du Népal.