PAPEETE, le 17 février 2015 - L'ISPF a publié ses derniers chiffres de l'emploi : grâce à une belle progression en novembre et décembre, l'emploi a progressé de 0,8% en 2014, une première depuis cinq ans. Mais l'Institut pense que cette embellie pourrait être le produit… du chikungunya.
En décembre, l'emploi salarié a augmenté de 0,3% en Polynésie, après une hausse de 0,6% en novembre. Deux beaux mois, qui permettent à l'ensemble de l'année 2014 de repasser dans le vert : "Sur un an, l'emploi progresse de 0,8 % alors que la moyenne observée sur les cinq dernières années est de - 1,8%" notent les statisticiens.
Mais avant d'annoncer la reprise, les agents de l'Institut de la Statistique de la Polynésie française, qui compilent les données des déclarations à la CPS pour nous fournir les chiffres de l'emploi tous les mois, ont tenu à vérifier l'effet possible de l'épidémie de chikungunya sur l'emploi : "Nous avons appelé les agences d'intérim qui ont confirmé que certaines entreprises avaient des arrêts maladie représentant jusqu'à 20% de leur personnel et embauchaient des intérimaires ou des travailleurs indépendants pour compenser."
Pour savoir si cette reprise de l'emploi va durer ou si ce n'était qu'un feu de paille causé par la "maladie de l'homme courbé", il faudra donc attendre encore un peu. Après l'épidémie, à priori en janvier ou février, les chiffres montreront si cette embellie se confirme ou non.
En décembre, l'emploi salarié a augmenté de 0,3% en Polynésie, après une hausse de 0,6% en novembre. Deux beaux mois, qui permettent à l'ensemble de l'année 2014 de repasser dans le vert : "Sur un an, l'emploi progresse de 0,8 % alors que la moyenne observée sur les cinq dernières années est de - 1,8%" notent les statisticiens.
Mais avant d'annoncer la reprise, les agents de l'Institut de la Statistique de la Polynésie française, qui compilent les données des déclarations à la CPS pour nous fournir les chiffres de l'emploi tous les mois, ont tenu à vérifier l'effet possible de l'épidémie de chikungunya sur l'emploi : "Nous avons appelé les agences d'intérim qui ont confirmé que certaines entreprises avaient des arrêts maladie représentant jusqu'à 20% de leur personnel et embauchaient des intérimaires ou des travailleurs indépendants pour compenser."
Pour savoir si cette reprise de l'emploi va durer ou si ce n'était qu'un feu de paille causé par la "maladie de l'homme courbé", il faudra donc attendre encore un peu. Après l'épidémie, à priori en janvier ou février, les chiffres montreront si cette embellie se confirme ou non.
