PARIS, 17 octobre 2011 (AFP) - La mairie de Paris a décidé lundi de suspendre "immédiatement" toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les toits et bâtiments de la ville, après la "rupture" de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, à des "exigences inacceptables" des opérateurs.
La ville recense 186 antennes relais sur ses toits pour 1.200 antennes en tout dans la capitale.
"Nous suspendons immédiatement toutes les nouvelles implantations d'antennes sur les toits et l'ensemble des bâtiments de la ville", a dit lundi Mao Péninou, adjoint (PS) chargé de la qualité des services publics municipaux lors d'un débat au Conseil de Paris.
Il a pris cette mesure après l'annonce jeudi dernier de la rupture de la charte parisienne de téléphonie mobile signée en 2003, qui liait la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Elle comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre) en moyenne sur 24 heures.
Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l'initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne "Ondes, santé, société" présentées le 18 juin 2009.
A l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) avait fait part, selon la mairie, d'"exigences inacceptables": "augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes" notamment.
"Nous regardons aussi d'un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l'expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement", a ajouté M. Péninou.
Il a annoncé en outre que la ville allait travailler sur une "charte unilatérale (...) fixant ses conditions pour que ses opérateurs puissent utiliser nos toits, s'ils se régulent avec la ville".
Dans un communiqué, lés élus parisiens d'EELV ont "salué les engagements pris par M. Péninou".
Sylvain Garel, président du groupe EELV au Conseil, a rappelé lors des débats que, "dernièrement, c'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé, ndlr) elle-même qui a classé comme possiblement cancérigène les ondes de la téléphonie mobile". Il a ajouté que cette charte de téléphonie parisienne était "unique en France" car elle "témoigne de la volonté de la ville d'appliquer le principe de précaution vis-à-vis d'une technologie dont l'impact sanitaire est l'objet de controverses scientifiques".
La ville recense 186 antennes relais sur ses toits pour 1.200 antennes en tout dans la capitale.
"Nous suspendons immédiatement toutes les nouvelles implantations d'antennes sur les toits et l'ensemble des bâtiments de la ville", a dit lundi Mao Péninou, adjoint (PS) chargé de la qualité des services publics municipaux lors d'un débat au Conseil de Paris.
Il a pris cette mesure après l'annonce jeudi dernier de la rupture de la charte parisienne de téléphonie mobile signée en 2003, qui liait la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Elle comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre) en moyenne sur 24 heures.
Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l'initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne "Ondes, santé, société" présentées le 18 juin 2009.
A l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) avait fait part, selon la mairie, d'"exigences inacceptables": "augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes" notamment.
"Nous regardons aussi d'un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l'expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement", a ajouté M. Péninou.
Il a annoncé en outre que la ville allait travailler sur une "charte unilatérale (...) fixant ses conditions pour que ses opérateurs puissent utiliser nos toits, s'ils se régulent avec la ville".
Dans un communiqué, lés élus parisiens d'EELV ont "salué les engagements pris par M. Péninou".
Sylvain Garel, président du groupe EELV au Conseil, a rappelé lors des débats que, "dernièrement, c'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé, ndlr) elle-même qui a classé comme possiblement cancérigène les ondes de la téléphonie mobile". Il a ajouté que cette charte de téléphonie parisienne était "unique en France" car elle "témoigne de la volonté de la ville d'appliquer le principe de précaution vis-à-vis d'une technologie dont l'impact sanitaire est l'objet de controverses scientifiques".