Stéphane Chin Loy
Les 37 salariés de la SAGEP ont manifesté mardi matin devant les locaux de la Direction des Affaires foncières où se tenait le Conseil d'administration (CA) de leur société, pour protester contre la fermeture "subite et non justifiée" de ce satellite du Pays.
Au cours de ce CA, les administrateurs ont convoqué au 10 février l'assemblée générale qui devrait prononcer la dissolution de la SAGEP. La réunion s'est faite en l'absence du président et directeur général, Stéphane Chin Loy, qui avait démissionné lundi soir pour protester contre les méthodes du ministère de Louis Frebault.
"On ne m'a même pas tenu au courant de la date de convocation du CA, et on fait de moi un bouc-émissaire", affirme-t-il.
"M. Chin Loy est très difficile à joindre, mais il a bien reçu la convocation, qui a été tamponnée à la CCISM et à la SAGEP" réplique-t-on au ministère de l'aménagement.
Au cours de ce CA, les administrateurs ont convoqué au 10 février l'assemblée générale qui devrait prononcer la dissolution de la SAGEP. La réunion s'est faite en l'absence du président et directeur général, Stéphane Chin Loy, qui avait démissionné lundi soir pour protester contre les méthodes du ministère de Louis Frebault.
"On ne m'a même pas tenu au courant de la date de convocation du CA, et on fait de moi un bouc-émissaire", affirme-t-il.
"M. Chin Loy est très difficile à joindre, mais il a bien reçu la convocation, qui a été tamponnée à la CCISM et à la SAGEP" réplique-t-on au ministère de l'aménagement.
Les salariés ont repris le travail mardi après-midi
La moitié du personnel de la SAGEP doit être licenciée dans le cadre du plan de redressement des finances de la Polynésie française. L'autre moitié doit être intégrée dans d'autres établissements du Pays. "Rien n'est figé" explique la directrice de cabinet du ministre de l'aménagement, Valérie Bernier, selon qui plus de salariés pourraient être repris. "Les autres bénéficieront de conditions d'indemnisation très favorables" affirme-t-elle.
Les salariés demandent des garanties écrites. Ils ont prévu de manifester demain matin devant la Présidence où se tiendra le conseil des ministres. Un directeur général par interim doit être nommé pour assurer la liquidation de la société.
Les salariés demandent des garanties écrites. Ils ont prévu de manifester demain matin devant la Présidence où se tiendra le conseil des ministres. Un directeur général par interim doit être nommé pour assurer la liquidation de la société.
