Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | dimanche 17/03/2019 - La ministre des Outre-mer Annick Girardin, arrivée dimanche à La Réunion pour une visite officielle de trois jours, a annoncé le renfort de 50 agents de la protection civile "dès la fin du mois de mars" pour aider à lutte contre l'épidémie de dengue.
Avec 1.698 cas recensés depuis le 1er janvier, dont près de 500 nouveaux malades dans la semaine du 4 au 10 mars, cette maladie transmise par les moustiques tigres (aedes albopictus) inquiète les autorités sanitaires.
Le spectre de l'épidémie de chikungunya de 2005-2006 hante les esprits : Entre début 2005 et mi 2006, ce virus transmis lui aussi par les moustiques avait frappé 260.000 habitants, soit le tiers de la population de l’île, et tué 225 personnes.
"L'Etat fera tout ce qu'il faut faire" pour empêcher la propagation du virus, "mais il faut aussi que toute la population lutte contre cette propagation" a souligné la ministre, à l'occasion d'un déjeuner avec des agents de l'Agence régionale de santé (ARS), des pompiers et des militaires, tous engagés dans la lutte contre la dengue.
Vingt-deux des 24 communes de l'île sont touchées par la maladie. 80% des cas se trouvent dans le sud de l'île sans que l'ARS n'ait d'explication à cette localisation géographique.
L'ARS comptait sur l'hiver austral pour venir à bout du virus, mais il n'en a rien été. La multiplication des campagnes de prévention et les opérations de démoustication n'ont pas eu les effets escomptés.
"Nous ne voulons pas être alarmistes", explique Jean-Sébastien Dehecq, entomologiste à l'ARS. La situation est "sous contrôle sur tout le territoire", assure-t-il, "mais si on en arrive à 700 ou 800 cas hebdomadaires, ce sera une autre histoire". Selon lui, le pic épidémiologique sera atteint en avril.
Il souligne que le nombre de personnes atteintes est vraisemblablement plus élevé que le chiffre officiel. "Sur le terrain, tous les jours, nous tombons sur des personnes qui ont tous les symptômes de la dengue mais qui ne sont pas allées consulter", explique-t-il. "La difficulté avec ce virus, c'est qu'il n'y a pas de traitement spécifique, pas de remède alors les gens restent chez eux".
Avec 1.698 cas recensés depuis le 1er janvier, dont près de 500 nouveaux malades dans la semaine du 4 au 10 mars, cette maladie transmise par les moustiques tigres (aedes albopictus) inquiète les autorités sanitaires.
Le spectre de l'épidémie de chikungunya de 2005-2006 hante les esprits : Entre début 2005 et mi 2006, ce virus transmis lui aussi par les moustiques avait frappé 260.000 habitants, soit le tiers de la population de l’île, et tué 225 personnes.
"L'Etat fera tout ce qu'il faut faire" pour empêcher la propagation du virus, "mais il faut aussi que toute la population lutte contre cette propagation" a souligné la ministre, à l'occasion d'un déjeuner avec des agents de l'Agence régionale de santé (ARS), des pompiers et des militaires, tous engagés dans la lutte contre la dengue.
Vingt-deux des 24 communes de l'île sont touchées par la maladie. 80% des cas se trouvent dans le sud de l'île sans que l'ARS n'ait d'explication à cette localisation géographique.
L'ARS comptait sur l'hiver austral pour venir à bout du virus, mais il n'en a rien été. La multiplication des campagnes de prévention et les opérations de démoustication n'ont pas eu les effets escomptés.
"Nous ne voulons pas être alarmistes", explique Jean-Sébastien Dehecq, entomologiste à l'ARS. La situation est "sous contrôle sur tout le territoire", assure-t-il, "mais si on en arrive à 700 ou 800 cas hebdomadaires, ce sera une autre histoire". Selon lui, le pic épidémiologique sera atteint en avril.
Il souligne que le nombre de personnes atteintes est vraisemblablement plus élevé que le chiffre officiel. "Sur le terrain, tous les jours, nous tombons sur des personnes qui ont tous les symptômes de la dengue mais qui ne sont pas allées consulter", explique-t-il. "La difficulté avec ce virus, c'est qu'il n'y a pas de traitement spécifique, pas de remède alors les gens restent chez eux".