Tahiti, le 22 novembre 2022 – Le Pays s'est exprimé sur sa position à l'issue de la COP27, dans un communiqué intitulé “Des progrès et des regrets”. S'il se réjouit de la création d'un fonds en aide aux pays victimes des effets du réchauffement climatique et salue la position d'Emmanuel Macron sur l’interdiction de l’exploitation des fonds marins, il regrette cependant que l'accord sur l'appel à une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre ne réponde pas totalement “aux évolutions que pouvaient attendre les pays du Pacifique”.
À l'issue de la COP27 qui vient de s'achever en Égypte, le ministre de l’Environnement et des Ressources marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu s'est exprimé, au nom de la Polynésie, dans un communiqué sur les décisions actées lors de l'événement. Dans un constat mitigé, intitulé “Des progrès et des regrets”, il salue la déclaration commune “appelant à une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre et à contenir le réchauffement climatique à 1,5°”, mais regrette que l'accord ne réponde “pas totalement aux évolutions que pouvaient attendre les pays du Pacifique”. En pleines crises diplomatique et énergétique dues à la guerre en Ukraine, il considère que le moment aurait été opportun pour “de nombreux pays, qui dépendaient de la Russie pour le gaz ou le pétrole”, de “renforcer la détermination à sortir des énergies fossiles…” Un avis partagé par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a déclaré : “Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant. Et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu.”
Sur une note plus positive, le Pays se réjouit de la création d'un fonds spécial en aide aux pays victimes des effets du réchauffement climatique, sujet prioritaire de cette COP27. Il s'agit d'une “compensation des dégâts réclamée aux pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique”. Enfin, la Polynésie française “salue la déclaration forte du président de la République en ouverture de la COP27 sur l’interdiction de l’exploitation des fonds marins”.
À l'issue de la COP27 qui vient de s'achever en Égypte, le ministre de l’Environnement et des Ressources marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu s'est exprimé, au nom de la Polynésie, dans un communiqué sur les décisions actées lors de l'événement. Dans un constat mitigé, intitulé “Des progrès et des regrets”, il salue la déclaration commune “appelant à une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre et à contenir le réchauffement climatique à 1,5°”, mais regrette que l'accord ne réponde “pas totalement aux évolutions que pouvaient attendre les pays du Pacifique”. En pleines crises diplomatique et énergétique dues à la guerre en Ukraine, il considère que le moment aurait été opportun pour “de nombreux pays, qui dépendaient de la Russie pour le gaz ou le pétrole”, de “renforcer la détermination à sortir des énergies fossiles…” Un avis partagé par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a déclaré : “Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant. Et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu.”
Sur une note plus positive, le Pays se réjouit de la création d'un fonds spécial en aide aux pays victimes des effets du réchauffement climatique, sujet prioritaire de cette COP27. Il s'agit d'une “compensation des dégâts réclamée aux pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique”. Enfin, la Polynésie française “salue la déclaration forte du président de la République en ouverture de la COP27 sur l’interdiction de l’exploitation des fonds marins”.