Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 02/03/2021 - La Nouvelle-Zélande a demandé mercredi à Google et Facebook de conclure, avec les médias de l'archipel, des accords analogues à ceux récemment conclus en Australie.
Le ministre néo-zélandais en charge des médias, Kris Faafoi, a dit envisager l'adoption d'une règlementation visant à contraindre les géants de la tech à rémunérer les éditeurs de presse pour leurs contenus. Une mesure qui sera destinée à aider le secteur des médias, en grande difficulté.
Le ministre a cependant affirmé privilégier la conclusion d'accords - dans le cadre de négociations entre les groupes de presse du pays et les géants américains - plutôt que l'adoption d'une règlementation contraignante.
"La semaine dernière, j'ai rencontré (des représentants) de Google et Facebook", a-t-il indiqué devant une commission parlementaire.
"Je suis convaincu que les discussions commerciales qui ont lieu entre les médias traditionnels et les plateformes numériques vont également commencer en Nouvelle-Zélande et je les encourage".
La semaine dernière, le Parlement australien a adopté une loi destinée à obliger les groupes numériques à payer les éditeurs de presse du pays en échange de leurs contenus d'actualité.
Ces mastodontes sont accusés de capter une large partie des recettes publicitaires et d'utiliser leurs contenus sans contre-partie financière.
Facebook et Google ont réussi à édulcorer certaines dispositions de cette loi. Ainsi, les accords sont davantage susceptibles d'être le fruit de négociations que d'être imposés par une autorité régulatrice.
La loi a été adoptée après un long bras de fer avec les géants de la tech, au cours duquel Facebook a montré sa puissance en bloquant quelques jours la publication de liens renvoyant vers des articles d'actualité et les pages des médias du pays.
M. Faafoi a indiqué que la réglementation décidée par le gouvernement dépendra de l'avancée des discussions "entre les plateformes et les entreprises de presse".
Il a souligné que les médias néo-zélandais sont confrontés à une grave crise financière au moment où la pandémie de Covid-19 a souligné l'importance de leur travail.
"Le rôle des médias tout au long de la pandémie a été la clé du succès de l'action menée en Nouvelle-Zélande", a-t-il déclaré.
"En tant que ministre, je m'engage à soutenir le secteur... et à apporter les changements nécessaires pour le rendre plus fort et plus durable à l'avenir".
Le ministre néo-zélandais en charge des médias, Kris Faafoi, a dit envisager l'adoption d'une règlementation visant à contraindre les géants de la tech à rémunérer les éditeurs de presse pour leurs contenus. Une mesure qui sera destinée à aider le secteur des médias, en grande difficulté.
Le ministre a cependant affirmé privilégier la conclusion d'accords - dans le cadre de négociations entre les groupes de presse du pays et les géants américains - plutôt que l'adoption d'une règlementation contraignante.
"La semaine dernière, j'ai rencontré (des représentants) de Google et Facebook", a-t-il indiqué devant une commission parlementaire.
"Je suis convaincu que les discussions commerciales qui ont lieu entre les médias traditionnels et les plateformes numériques vont également commencer en Nouvelle-Zélande et je les encourage".
La semaine dernière, le Parlement australien a adopté une loi destinée à obliger les groupes numériques à payer les éditeurs de presse du pays en échange de leurs contenus d'actualité.
Ces mastodontes sont accusés de capter une large partie des recettes publicitaires et d'utiliser leurs contenus sans contre-partie financière.
Facebook et Google ont réussi à édulcorer certaines dispositions de cette loi. Ainsi, les accords sont davantage susceptibles d'être le fruit de négociations que d'être imposés par une autorité régulatrice.
La loi a été adoptée après un long bras de fer avec les géants de la tech, au cours duquel Facebook a montré sa puissance en bloquant quelques jours la publication de liens renvoyant vers des articles d'actualité et les pages des médias du pays.
M. Faafoi a indiqué que la réglementation décidée par le gouvernement dépendra de l'avancée des discussions "entre les plateformes et les entreprises de presse".
Il a souligné que les médias néo-zélandais sont confrontés à une grave crise financière au moment où la pandémie de Covid-19 a souligné l'importance de leur travail.
"Le rôle des médias tout au long de la pandémie a été la clé du succès de l'action menée en Nouvelle-Zélande", a-t-il déclaré.
"En tant que ministre, je m'engage à soutenir le secteur... et à apporter les changements nécessaires pour le rendre plus fort et plus durable à l'avenir".