Nouméa, France | AFP | mardi 08/12/2015 -La Nouvelle-Calédonie a décidé d'interdire mardi toute exportation de bois de santal brut sous quelle que forme que ce soit, pour préserver cette richesse végétale unique au monde et très convoitée.
L'exécutif calédonien entend par cette décision "soutenir l'activité économique de la filière santal", qui exporte des huiles essentielles et des essences de santal aux grands parfumeurs.
Entre 2010 et 2014, la filière, qui représente 40 emplois, a exporté 5 tonnes de production pour un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de francs CFP (11,6 millions euros).
En raison de la disparition "dramatique" de la ressource, de la nécessité d'augmenter la transformation locale pour plus de valeur ajoutée et du risque de perdre des clients traditionnels tels que la parfumerie de luxe, le gouvernement calédonien a souhaité "prendre des mesures fermes".
Il a décidé "la prohibition absolue des exportations de bois de santal brut, mort ou vert" et a fixé "une teneur résiduelle maximum autorisée en extrait résinoïde pour les exportations de drêches de santal (résidus de bois après extraction des essences)".
"Je me félicite de cette mesure que nous réclamons depuis des années. Nous avons l'un des meilleurs santals au monde, il faut protéger cette ressource", a déclaré à l'AFP Jean Waïkedre, directeur de la distillerie Serei No Nengone sur l'île de Maré.
Depuis sa création en 2009, cette unité, souvent citée en exemple de diversification de l'économie calédonienne phagocytée par le nickel, plaide pour un développement durable du santal et a replanté quelque 40.000 arbres.
Très convoité, le santal de Nouvelle-Calédonie ferait l'objet depuis environ deux ans d'exportations illégales.
Selon des sources proches du dossier, plusieurs dizaines de tonnes de ce bois précieux ont été exportées par l'entremise d'hommes d'affaires venus du Vanuatu, vers la Chine, Dubaï et l'Afrique, en dehors des quotas et des règles de reboisement.
L'exécutif calédonien entend par cette décision "soutenir l'activité économique de la filière santal", qui exporte des huiles essentielles et des essences de santal aux grands parfumeurs.
Entre 2010 et 2014, la filière, qui représente 40 emplois, a exporté 5 tonnes de production pour un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de francs CFP (11,6 millions euros).
En raison de la disparition "dramatique" de la ressource, de la nécessité d'augmenter la transformation locale pour plus de valeur ajoutée et du risque de perdre des clients traditionnels tels que la parfumerie de luxe, le gouvernement calédonien a souhaité "prendre des mesures fermes".
Il a décidé "la prohibition absolue des exportations de bois de santal brut, mort ou vert" et a fixé "une teneur résiduelle maximum autorisée en extrait résinoïde pour les exportations de drêches de santal (résidus de bois après extraction des essences)".
"Je me félicite de cette mesure que nous réclamons depuis des années. Nous avons l'un des meilleurs santals au monde, il faut protéger cette ressource", a déclaré à l'AFP Jean Waïkedre, directeur de la distillerie Serei No Nengone sur l'île de Maré.
Depuis sa création en 2009, cette unité, souvent citée en exemple de diversification de l'économie calédonienne phagocytée par le nickel, plaide pour un développement durable du santal et a replanté quelque 40.000 arbres.
Très convoité, le santal de Nouvelle-Calédonie ferait l'objet depuis environ deux ans d'exportations illégales.
Selon des sources proches du dossier, plusieurs dizaines de tonnes de ce bois précieux ont été exportées par l'entremise d'hommes d'affaires venus du Vanuatu, vers la Chine, Dubaï et l'Afrique, en dehors des quotas et des règles de reboisement.