Paris, France | AFP | mercredi 23/09/2015 - La mission antisectes Miviludes a annoncé mercredi la signature de partenariats avec les ordres des médecins et des infirmiers pour mieux sensibiliser ces professionnels aux risques de dérives sectaires, auxquelles le domaine de la santé est particulièrement vulnérable.
Le champ thérapeutique est en tête des sollicitations de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), avec près de 40% des signalements reçus.
Le nombre de ces dossiers pointe même en hausse de près de 50% en trois ans, selon la mission.
"L'engouement du public pour des pratiques thérapeutiques alternatives non validées scientifiquement, et l'essor des formations délivrant des diplômes non reconnus par l'Etat à des personnes abusant de la fragilité des patients peuvent exposer ces derniers aux risques de dérives sectaires", écrit dans un communiqué la Miviludes, ajoutant que "parallèlement à la santé, la recherche de bien-être et de développement personnel peuvent présenter les mêmes dangers".
La Miviludes, présidée par un ancien médecin, l'ex-député socialiste Serge Blisko, va donc signer pour la première fois des "conventions de partenariat" avec des ordres professionnels: jeudi avec celui des infirmiers, vendredi avec celui des médecins.
La première vise à "sensibiliser les infirmiers au risque de dérives thérapeutiques à caractère sectaire", la seconde à "mieux informer les médecins et améliorer la prise en charge des patients victimes".
L'objectif global est d'améliorer "la qualité de la prise en charge médicale des patients, notamment lorsque ceux-ci s'interrogent sur un parcours de soins, à savoir le choix d'un thérapeute ou d'un traitement +complémentaire+".
Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), l'une des principales associations françaises de lutte contre les phénomènes sectaires, avait lancé à l'automne dernier une campagne d'information et de prévention à destination des professionnels de santé contre les "traitements miracles" et les "faux thérapeutes".
Certains groupes ou thérapeutes autoproclamés développent des méthodes empiriques de diagnostic voire proposent des arrêts de traitement pouvant mettre en danger la santé des patients, dans le cadre de pratiques qui relèvent de l'exercice illégal de la médecine et de l'escroquerie. Les personnes âgées à partir de 80-85 ans y sont particulièrement exposées.
Le CCMM considère en particulier les formations dans le domaine comportemental (coaching, gestion du stress, intelligence émotionnelle...) comme "une porte d'entrée pour les groupes sectaires", et avance le chiffre de 10% de ces formations qui seraient "sujettes à caution".
Le champ thérapeutique est en tête des sollicitations de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), avec près de 40% des signalements reçus.
Le nombre de ces dossiers pointe même en hausse de près de 50% en trois ans, selon la mission.
"L'engouement du public pour des pratiques thérapeutiques alternatives non validées scientifiquement, et l'essor des formations délivrant des diplômes non reconnus par l'Etat à des personnes abusant de la fragilité des patients peuvent exposer ces derniers aux risques de dérives sectaires", écrit dans un communiqué la Miviludes, ajoutant que "parallèlement à la santé, la recherche de bien-être et de développement personnel peuvent présenter les mêmes dangers".
La Miviludes, présidée par un ancien médecin, l'ex-député socialiste Serge Blisko, va donc signer pour la première fois des "conventions de partenariat" avec des ordres professionnels: jeudi avec celui des infirmiers, vendredi avec celui des médecins.
La première vise à "sensibiliser les infirmiers au risque de dérives thérapeutiques à caractère sectaire", la seconde à "mieux informer les médecins et améliorer la prise en charge des patients victimes".
L'objectif global est d'améliorer "la qualité de la prise en charge médicale des patients, notamment lorsque ceux-ci s'interrogent sur un parcours de soins, à savoir le choix d'un thérapeute ou d'un traitement +complémentaire+".
Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), l'une des principales associations françaises de lutte contre les phénomènes sectaires, avait lancé à l'automne dernier une campagne d'information et de prévention à destination des professionnels de santé contre les "traitements miracles" et les "faux thérapeutes".
Certains groupes ou thérapeutes autoproclamés développent des méthodes empiriques de diagnostic voire proposent des arrêts de traitement pouvant mettre en danger la santé des patients, dans le cadre de pratiques qui relèvent de l'exercice illégal de la médecine et de l'escroquerie. Les personnes âgées à partir de 80-85 ans y sont particulièrement exposées.
Le CCMM considère en particulier les formations dans le domaine comportemental (coaching, gestion du stress, intelligence émotionnelle...) comme "une porte d'entrée pour les groupes sectaires", et avance le chiffre de 10% de ces formations qui seraient "sujettes à caution".