Une partie de l’équipe de la Maison de la culture et des enseignants qui assureront les cours et ateliers de l’année 2022-2023.
TAHITI, le 18 août 2022 - La rentrée de la Maison de la culture aura lieu officiellement lundi, avec la reprise des cours pour les enfants et adultes. Mais déjà, l'établissement détaille le programme des enseignements et annonce les nouveautés et temps forts du second semestre 2022. Le public peut d’ores et déjà se réjouir, l’établissement prépare la 3e édition du festival international du ‘ukulele.
L’équipe de la Maison de la culture insiste à l’occasion de cette rentrée sur son offre de cours et ateliers : “La culture ne se vit pas seulement à travers l’événementiel et le divertissement, elle a une longue histoire”. Pour l’artiste Libor Prokop, qui enseigne la musique mais également la culture et les traditions polynésiennes, il paraît essentiel “de porter toute une réflexion cultuelle, de donner des sens aux choses”. Il ajoute : “J’apporte ma petite pierre à l’édifie sans façon ni prétention”. La Maison de la culture s’est donnée pour missions de promouvoir la culture, de lui donner un espace dans toutes les formes qu’elle peut revêtir. Maxime Hunter, un ancien instituteur qui assure les cours de reo tahiti, œuvre en ce sens pour les débutants, les intermédiaires et les confirmés. Ses cours sont très prisés “et renouvelés chaque année”, insiste-t-il. Il y aussi, pour l’aspect culturel, du tressage ou bien du ukulele.
L’équipe de la Maison de la culture insiste à l’occasion de cette rentrée sur son offre de cours et ateliers : “La culture ne se vit pas seulement à travers l’événementiel et le divertissement, elle a une longue histoire”. Pour l’artiste Libor Prokop, qui enseigne la musique mais également la culture et les traditions polynésiennes, il paraît essentiel “de porter toute une réflexion cultuelle, de donner des sens aux choses”. Il ajoute : “J’apporte ma petite pierre à l’édifie sans façon ni prétention”. La Maison de la culture s’est donnée pour missions de promouvoir la culture, de lui donner un espace dans toutes les formes qu’elle peut revêtir. Maxime Hunter, un ancien instituteur qui assure les cours de reo tahiti, œuvre en ce sens pour les débutants, les intermédiaires et les confirmés. Ses cours sont très prisés “et renouvelés chaque année”, insiste-t-il. Il y aussi, pour l’aspect culturel, du tressage ou bien du ukulele.
Pour autant, l’établissement tient à donner une ouverture sur le monde et propose des cours de japonais, d’anglais, de théâtre… En anglais, Michel Pedron entend son enseignement comme un lien. “Cette langue, parlée aux Fidji, en Nouvelle-Zélande ou en Australie, avec les particularités que nous connaissons, est un moyen de connecter les gens”. Il propose donc diverses formules dont des cours de conversation. Akari Okamune qui enseigne, elle, le japonais, rappelle les points communs entre son pays et la Polynésie française. “Les deux langues se ressemblent beaucoup en phonétique, grammaire, construction de phrase”. Elle aime, pour ses élèves, traduire des chansons polynésiennes, dont celles de Coco Hotahota qui “on le sait peu, ont été inspirées par des chansons japonaises”.
Au total, treize cours sont proposés aux adultes, six aux enfants. L’offre, qui rappelle celle de l’année 2021-2022, a été enrichie d’une nouveauté intitulée Du livre au tableau. Le cours est assuré par Vanille Chapman qui va se présenter avec des histoires ayant perdues leurs illustrations. “Nous aurons donc, avec les enfants entre 3 et 8 ans répartis en deux tranches d’âge, à lire ces histoires, les comprendre, se les approprier puis réaliser des œuvres.” À travers l’activité elle espère développer l’imagination, la pratique artistique mais aussi la confiance en soi.
Diverses formules existent pour ces cours. En plus, des ateliers seront proposés aux enfants pendant les vacances et les vendredis pédagogiques. Ils seront dévoilés deux semaines avant de démarrer. Une nouvelle dynamique est annoncée pour ces ateliers qui suivront un thème comme cela a été le cas en juillet dernier.
Lire…
Du côté de la médiathèque toujours divisée en deux espaces : la bibliothèque des enfants d’un côté et la bibliothèque des adultes de l’autre, les fonds ne cessent de s’enrichir. La médiathèque compte 32 000 références, un certain nombre d’entre elles existent en version numérique pour les amateurs. Dans ces espaces, et notamment à la bibliothèque des enfants, les animations reprennent. Elles sont gratuites et vont du rallye-lecture aux P’tits philosophes en passant par l’heure du conte. Point d’orgue des animations dans ces espaces, la nuit de la lecture sur le thème de la peur, qui sera organisée le samedi 21 janvier de 16 heures à 20h30. À cette occasion, un escape game spécial Harry Potter est prévu.
…Et se divertir
La Maison de la culture est un établissement qui organise un grand nombre de spectacles vivants tout au long de l’année. En 2022, 320 représentations sont prévues, ce chiffre pourrait passer à 330 en 2023. La troisième édition du Festival international du ‘ukulele, d’ores et déjà baptisée “Fiu” est très attendue. Des invités de Nouvelle-Zélande et Hawaii feront le déplacement et “viendront à la rencontre des virtuoses polynésiens”. Leurs noms restent encore confidentiels. Il aura lieu au Grand théâtre et hors les murs du 11 au 14 octobre.
Par ailleurs, le 16 septembre aura lieu le Ta’iri pa’umotu, renommé Ta’iri pa’umotu : Raku raku. “car le raku raku est le vrai nom de la frappe pa’umotu, ta’iri pa’umotu reste un terme familier”. La veille c’est le groupe Hiva qui animera la soirée sur le pae pae a Hiro dans le cadre des concerts To’are. Suivront : la 11e édition de Pina’ina’i le 22 octobre sur le pae pae a Hiro, le Heiva Tārava – Ta’urua Hīmene à la pointe Vénus le 22 octobre, le Salon du livre sur le thème de la nourriture du 17 au 20 novembre et la 16e édition du Hura Tapairu du 23 novembre au 3 décembre. Les inscriptions seront ouvertes le 31 août. “Nous constatons déjà un très grand intérêt des groupes pour le Hura Tapairu, et même le Heiva”, rapporte Alexandre Tenailleau. “La peur liée au Covid, aux restrictions sanitaires et possibles annulations semble avoir disparu.” Le concours sera assorti d’une compétition destinée aux groupes étrangers, le Hura Tapairu Manihini du 23 au 25 novembre.
Les expositions dans la salle Muriāvai vont également reprendre. Elles sont au nombre de six pour ce second semestre. “L’une d’elle sera particulièrement remarquable, c’est I Te Ha’amatara’a. Elle donnera l’occasion de (re)découvrir des œuvres de Bobby, Marere, Ravello et de prendre conscience de l’évolution des arts plastiques en Polynésie ces dernières années.” Depuis 37 ans, de nombreux artistes ont pu bénéficier gracieusement de l’accueil de la salle Muriāvai. Tous, en échange, ont offert l’une de leur toile. Un fonds de plus de 200 œuvres s’est ainsi constitué au fil des ans. Une sélection sera montrée au public du 28 septembre au 8 octobre.
Au total, treize cours sont proposés aux adultes, six aux enfants. L’offre, qui rappelle celle de l’année 2021-2022, a été enrichie d’une nouveauté intitulée Du livre au tableau. Le cours est assuré par Vanille Chapman qui va se présenter avec des histoires ayant perdues leurs illustrations. “Nous aurons donc, avec les enfants entre 3 et 8 ans répartis en deux tranches d’âge, à lire ces histoires, les comprendre, se les approprier puis réaliser des œuvres.” À travers l’activité elle espère développer l’imagination, la pratique artistique mais aussi la confiance en soi.
Diverses formules existent pour ces cours. En plus, des ateliers seront proposés aux enfants pendant les vacances et les vendredis pédagogiques. Ils seront dévoilés deux semaines avant de démarrer. Une nouvelle dynamique est annoncée pour ces ateliers qui suivront un thème comme cela a été le cas en juillet dernier.
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Du côté de la médiathèque toujours divisée en deux espaces : la bibliothèque des enfants d’un côté et la bibliothèque des adultes de l’autre, les fonds ne cessent de s’enrichir. La médiathèque compte 32 000 références, un certain nombre d’entre elles existent en version numérique pour les amateurs. Dans ces espaces, et notamment à la bibliothèque des enfants, les animations reprennent. Elles sont gratuites et vont du rallye-lecture aux P’tits philosophes en passant par l’heure du conte. Point d’orgue des animations dans ces espaces, la nuit de la lecture sur le thème de la peur, qui sera organisée le samedi 21 janvier de 16 heures à 20h30. À cette occasion, un escape game spécial Harry Potter est prévu.
…Et se divertir
La Maison de la culture est un établissement qui organise un grand nombre de spectacles vivants tout au long de l’année. En 2022, 320 représentations sont prévues, ce chiffre pourrait passer à 330 en 2023. La troisième édition du Festival international du ‘ukulele, d’ores et déjà baptisée “Fiu” est très attendue. Des invités de Nouvelle-Zélande et Hawaii feront le déplacement et “viendront à la rencontre des virtuoses polynésiens”. Leurs noms restent encore confidentiels. Il aura lieu au Grand théâtre et hors les murs du 11 au 14 octobre.
Par ailleurs, le 16 septembre aura lieu le Ta’iri pa’umotu, renommé Ta’iri pa’umotu : Raku raku. “car le raku raku est le vrai nom de la frappe pa’umotu, ta’iri pa’umotu reste un terme familier”. La veille c’est le groupe Hiva qui animera la soirée sur le pae pae a Hiro dans le cadre des concerts To’are. Suivront : la 11e édition de Pina’ina’i le 22 octobre sur le pae pae a Hiro, le Heiva Tārava – Ta’urua Hīmene à la pointe Vénus le 22 octobre, le Salon du livre sur le thème de la nourriture du 17 au 20 novembre et la 16e édition du Hura Tapairu du 23 novembre au 3 décembre. Les inscriptions seront ouvertes le 31 août. “Nous constatons déjà un très grand intérêt des groupes pour le Hura Tapairu, et même le Heiva”, rapporte Alexandre Tenailleau. “La peur liée au Covid, aux restrictions sanitaires et possibles annulations semble avoir disparu.” Le concours sera assorti d’une compétition destinée aux groupes étrangers, le Hura Tapairu Manihini du 23 au 25 novembre.
Les expositions dans la salle Muriāvai vont également reprendre. Elles sont au nombre de six pour ce second semestre. “L’une d’elle sera particulièrement remarquable, c’est I Te Ha’amatara’a. Elle donnera l’occasion de (re)découvrir des œuvres de Bobby, Marere, Ravello et de prendre conscience de l’évolution des arts plastiques en Polynésie ces dernières années.” Depuis 37 ans, de nombreux artistes ont pu bénéficier gracieusement de l’accueil de la salle Muriāvai. Tous, en échange, ont offert l’une de leur toile. Un fonds de plus de 200 œuvres s’est ainsi constitué au fil des ans. Une sélection sera montrée au public du 28 septembre au 8 octobre.
Contacts
FB : Maison de la Culture de Tahiti
Tél. : 40 54 45 44
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