Sydney, Australie | AFP | mardi 01/03/2016 - La Grande barrière de corail présente des signes de blanchiment dû au réchauffement de la température de la mer, phénomène qui pourrait s'accélérer rapidement si les conditions météorologiques ne s'améliorent pas, ont prévenu mardi des scientifiques.
Des chercheurs avaient averti fin 2015 que la résurgence du courant chaud équatorial du Pacifique El Niño pourrait provoquer en 2016 le pire épisode de blanchiment corallien jamais recensé dans le monde.
Les scientifiques de l'Université du Queensland et de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (Noaa) avaient expliqué qu'il s'agirait seulement du troisième événement de ce type, et que des récifs comme la Grande barrière de corail australienne seraient particulièrement touchés.
Le Centre ARC pour les études sur les récifs coralliens a averti mardi que ces inquiétudes commençaient à être justifiées. "Les rapports actuels sur le blanchiment dans la Grande barrière de corail ne correspondent pas à un épisode de blanchiment massif", explique Terry Hugues, directeur du centre.
"Mais nous sommes préoccupés par la survenue d'un nombre croissant d'incidents de blanchiment mineurs ou modérés en de multiples endroits de la Grande barrière à mesure qu'on approche du coeur de l'été" austral.
Le blanchiment des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion d'algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Janice Lough, chercheuse à l'Institut australien des sciences marines, a estimé que les prochaines semaines seraient cruciales. "Les services météorologiques prévoient des températures nettement plus élevées que la moyenne pendant le mois de mars, ce qui pourrait entraîner du blanchiment supplémentaire pour la Grande barrière, à moins que nous n’ayons bientôt du vent et des nuages".
La Grande barrière, inscrite au patrimoine de l'Humanité depuis 1981, est menacée par le réchauffement climatique, les ruissellements agricoles, le développement économique ou la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.
Le site de 345.000 km2 a évité de justesse d'être placé par l'Unesco sur sa liste des sites en péril et Canberra oeuvre à un plan de préservation sur 35 ans.
Les deux précédents épisodes de blanchiment généralisés s'étaient produits en 1998 et 2010.
En 1998, les récifs coralliens de 60 pays tropicaux avaient été touchés.
Le courant El Niño, réapparu en mars, devrait persister jusqu'au printemps 2016 et pourrait être l'un des plus intenses dans les annales, d'après les scientifiques américains.
El Niño est un phénomène irrégulier, provoquant des hausses de températures dans le Pacifique, des fortes pluies dans certaines zones, des sécheresses ailleurs, et des vents faibles.
Des chercheurs avaient averti fin 2015 que la résurgence du courant chaud équatorial du Pacifique El Niño pourrait provoquer en 2016 le pire épisode de blanchiment corallien jamais recensé dans le monde.
Les scientifiques de l'Université du Queensland et de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (Noaa) avaient expliqué qu'il s'agirait seulement du troisième événement de ce type, et que des récifs comme la Grande barrière de corail australienne seraient particulièrement touchés.
Le Centre ARC pour les études sur les récifs coralliens a averti mardi que ces inquiétudes commençaient à être justifiées. "Les rapports actuels sur le blanchiment dans la Grande barrière de corail ne correspondent pas à un épisode de blanchiment massif", explique Terry Hugues, directeur du centre.
"Mais nous sommes préoccupés par la survenue d'un nombre croissant d'incidents de blanchiment mineurs ou modérés en de multiples endroits de la Grande barrière à mesure qu'on approche du coeur de l'été" austral.
Le blanchiment des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion d'algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Janice Lough, chercheuse à l'Institut australien des sciences marines, a estimé que les prochaines semaines seraient cruciales. "Les services météorologiques prévoient des températures nettement plus élevées que la moyenne pendant le mois de mars, ce qui pourrait entraîner du blanchiment supplémentaire pour la Grande barrière, à moins que nous n’ayons bientôt du vent et des nuages".
La Grande barrière, inscrite au patrimoine de l'Humanité depuis 1981, est menacée par le réchauffement climatique, les ruissellements agricoles, le développement économique ou la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.
Le site de 345.000 km2 a évité de justesse d'être placé par l'Unesco sur sa liste des sites en péril et Canberra oeuvre à un plan de préservation sur 35 ans.
Les deux précédents épisodes de blanchiment généralisés s'étaient produits en 1998 et 2010.
En 1998, les récifs coralliens de 60 pays tropicaux avaient été touchés.
Le courant El Niño, réapparu en mars, devrait persister jusqu'au printemps 2016 et pourrait être l'un des plus intenses dans les annales, d'après les scientifiques américains.
El Niño est un phénomène irrégulier, provoquant des hausses de températures dans le Pacifique, des fortes pluies dans certaines zones, des sécheresses ailleurs, et des vents faibles.