Ces dépenses incluent "les interventions budgétaires directes de l'Etat et des établissements publics nationaux, la défiscalisation et le reversement des frais médicaux", selon le communiqué.
Les interventions budgétaires directes représentent à elles seules 1,47 milliard d'euros.
Depuis le statut de 1984, la Polynésie française est autonome, et cette autonomie s'est élargie à plusieurs reprises. Mais l'Etat a conservé certaines compétences comme l'éducation, la justice et la sécurité.
En 2009 ont ainsi été dépensés 557,77 millions d'euros pour l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche, la formation et la culture, et 280 millions d'euros pour la justice et la sécurité.
225,7 millions d'euros ont été par ailleurs consacrés aux pensions civiles et militaires.
L'Etat est aussi intervenu dans le développement économique de la Polynésie à hauteur de 222,28 millions d'euros, dans le financement des communes (81,61 millions d'euros) et dans les domaines de la cohésion sociale et de la santé (24,62 millions d'euros).
Le Haut-commissariat assure que "la dépense globale (...) est stable en 2009 par rapport à 2008", alors que plusieurs élus locaux ont regretté le désengagement de l'Etat. De son côté, le leader indépendantiste Oscar Temaru, actuel président de l'Assemblée de Polynésie, a redemandé mardi "l'inscription de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser", en marge du forum des îles du Pacifique à Vanuatu.
Ces informations budgétaires ont été diffusées par le Haut-commissariat alors que les finances locales sont au plus mal. Le président polynésien a dû rassurer les fonctionnaires territoriaux en indiquant qu'il pourrait les payer "jusqu'en décembre".
Les principaux secteurs d'activité (tourisme, pêche, perle) sont en crise et la consommation s'est effondrée, un tableau que ne vient pas arranger l'instabilité politique (douze gouvernements en six ans) qui affecte la Polynésie.
Les interventions budgétaires directes représentent à elles seules 1,47 milliard d'euros.
Depuis le statut de 1984, la Polynésie française est autonome, et cette autonomie s'est élargie à plusieurs reprises. Mais l'Etat a conservé certaines compétences comme l'éducation, la justice et la sécurité.
En 2009 ont ainsi été dépensés 557,77 millions d'euros pour l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche, la formation et la culture, et 280 millions d'euros pour la justice et la sécurité.
225,7 millions d'euros ont été par ailleurs consacrés aux pensions civiles et militaires.
L'Etat est aussi intervenu dans le développement économique de la Polynésie à hauteur de 222,28 millions d'euros, dans le financement des communes (81,61 millions d'euros) et dans les domaines de la cohésion sociale et de la santé (24,62 millions d'euros).
Le Haut-commissariat assure que "la dépense globale (...) est stable en 2009 par rapport à 2008", alors que plusieurs élus locaux ont regretté le désengagement de l'Etat. De son côté, le leader indépendantiste Oscar Temaru, actuel président de l'Assemblée de Polynésie, a redemandé mardi "l'inscription de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser", en marge du forum des îles du Pacifique à Vanuatu.
Ces informations budgétaires ont été diffusées par le Haut-commissariat alors que les finances locales sont au plus mal. Le président polynésien a dû rassurer les fonctionnaires territoriaux en indiquant qu'il pourrait les payer "jusqu'en décembre".
Les principaux secteurs d'activité (tourisme, pêche, perle) sont en crise et la consommation s'est effondrée, un tableau que ne vient pas arranger l'instabilité politique (douze gouvernements en six ans) qui affecte la Polynésie.