C’est pour mieux faire entendre les intérêts des moyennes, petites et très petites entreprises que la FEP, la Fédération des Entrepreneurs de Polynésie, a été officiellement créée, samedi dernier. « En quelques jours, nous avons déjà reçu plus de 160 demandes d’adhésion», se félicite le président de la FEP, Jean-Paul Tuaiva. « Notre souhait en créant cette fédération, c’est de donner une voix à ceux qui aujourd’hui n’adhèrent à aucune fédération d’entrepreneurs, et ils sont nombreux », affirme cet élu de la Chambre de commerce.
Dans sa profession de foi, la FEP se donne pour but de défendre les intérêts et les droits de ses membres, de représenter ses adhérents auprès des pouvoirs publics, organismes ou organisations, de promouvoir, de dynamiser ou d’animer les espaces marchands, de renforcer et resserrer la solidarité interprofessionnelle, d’améliorer les conditions matérielles et professionnelles de ses adhérents, et surtout d’être une force de propositions et d’actions en matière de développement du tissu économique polynésien.
La FEP n’a pas peur de dire que bon nombre d’entrepreneurs ne se reconnaissent pas dans les syndicats interprofessionnels en place actuellement, le MEDEF Polynésie, la CGPME et ses 1.200 adhérents, et la FGC (Fédération générale du commerce) et ses 156 adhérents. Le président de la FGC, Jacques Billon Thyrard, affirme de son côté voir d’un bon œil la création de cette nouvelle fédération d’entrepreneurs. « Nous souhaitons la bienvenue à tous les gens de bonne volonté qui veulent que leur pays redémarre, et qui peuvent lui apporter de bonnes choses », a-t-il affirmé à Tahiti Infos ce matin.
La FEP doit désormais se faire une place sur le « marché » des organisations patronales, et séduire ces entrepreneurs qui n’ont pas encore adhéré à une organisation. « Nous sommes 20.000 entreprises répertoriées à la Chambre de commerce et 54 000 au registre territorial des entreprises » rappelle J.P. Tuaiva, pour prouver que le vivier d’adhérents potentiels est énorme. La FEP souhaite aussi attirer le secteur primaire. Sa cible : les 70% des 20 000 TPE qui sont constituées de moins de 9 salariés.
La fédération se réunit mardi après-midi, pour faire le point sur ses quelques jours d’existence. Le bureau parlera de la crise, en premier lieu, et réfléchira aux actions à mener pour se faire entendre. « L’objectif c’est de défendre les intérêts de ces entreprises et d’être une force de proposition. Je vois toutes nos entreprises en train de mourir, les employés qui n’ont plus de boulot », rappelle J.P. Tuaiva.
« Nous lançons aussi un cri de ras-le-bol quant aux événements politiques. S’il n’y avait pas eu cette crise on n’aurait probablement pas monté ce mouvement. On dit, stop, ça suffit, on pense à nos employés et à leurs familles » explique le président de la FEP, qui ignore encore si son organisation participera aux actions que préparent les organisations patronales et syndicales dans le cadre de leur ultimatum. Des rencontres sont en tout cas programmées la semaine prochaine avec les ministres de l’agriculture et de l’économie.
Dans sa profession de foi, la FEP se donne pour but de défendre les intérêts et les droits de ses membres, de représenter ses adhérents auprès des pouvoirs publics, organismes ou organisations, de promouvoir, de dynamiser ou d’animer les espaces marchands, de renforcer et resserrer la solidarité interprofessionnelle, d’améliorer les conditions matérielles et professionnelles de ses adhérents, et surtout d’être une force de propositions et d’actions en matière de développement du tissu économique polynésien.
La FEP n’a pas peur de dire que bon nombre d’entrepreneurs ne se reconnaissent pas dans les syndicats interprofessionnels en place actuellement, le MEDEF Polynésie, la CGPME et ses 1.200 adhérents, et la FGC (Fédération générale du commerce) et ses 156 adhérents. Le président de la FGC, Jacques Billon Thyrard, affirme de son côté voir d’un bon œil la création de cette nouvelle fédération d’entrepreneurs. « Nous souhaitons la bienvenue à tous les gens de bonne volonté qui veulent que leur pays redémarre, et qui peuvent lui apporter de bonnes choses », a-t-il affirmé à Tahiti Infos ce matin.
La FEP doit désormais se faire une place sur le « marché » des organisations patronales, et séduire ces entrepreneurs qui n’ont pas encore adhéré à une organisation. « Nous sommes 20.000 entreprises répertoriées à la Chambre de commerce et 54 000 au registre territorial des entreprises » rappelle J.P. Tuaiva, pour prouver que le vivier d’adhérents potentiels est énorme. La FEP souhaite aussi attirer le secteur primaire. Sa cible : les 70% des 20 000 TPE qui sont constituées de moins de 9 salariés.
La fédération se réunit mardi après-midi, pour faire le point sur ses quelques jours d’existence. Le bureau parlera de la crise, en premier lieu, et réfléchira aux actions à mener pour se faire entendre. « L’objectif c’est de défendre les intérêts de ces entreprises et d’être une force de proposition. Je vois toutes nos entreprises en train de mourir, les employés qui n’ont plus de boulot », rappelle J.P. Tuaiva.
« Nous lançons aussi un cri de ras-le-bol quant aux événements politiques. S’il n’y avait pas eu cette crise on n’aurait probablement pas monté ce mouvement. On dit, stop, ça suffit, on pense à nos employés et à leurs familles » explique le président de la FEP, qui ignore encore si son organisation participera aux actions que préparent les organisations patronales et syndicales dans le cadre de leur ultimatum. Des rencontres sont en tout cas programmées la semaine prochaine avec les ministres de l’agriculture et de l’économie.
Le bureau de la Fédération des Entrepreneurs de Polynésie
Président : Jean Paul TUAIVA
Vice-présidents : Myriam TOOFA, Moerii TUA, Jean TAMA
Secrétaraire général : Mairai Sun
Secrétaire : Jean-Baptise TERIIRERE
Secrétaire adjoint : Gaston TETUANUI
Trésorier : Stéphane Chin Loy
Trésorier adjoint : Christine Temarii
Vice-présidents : Myriam TOOFA, Moerii TUA, Jean TAMA
Secrétaraire général : Mairai Sun
Secrétaire : Jean-Baptise TERIIRERE
Secrétaire adjoint : Gaston TETUANUI
Trésorier : Stéphane Chin Loy
Trésorier adjoint : Christine Temarii
