Non défini | AFP | dimanche 15/12/2024 - La Défense civile de Gaza a indiqué dimanche que des frappes israéliennes dimanche à différents endroits de la bande de Gaza avaient fait au moins 40 morts parmi lesquels un journaliste d'Al Jazeera et trois secouristes.
La chaîne qatarie a indiqué que son caméraman Ahmed al-Louh avait été tué "dans un bombardement israélien" sur le camp de réfugiés de Nusseirat, dans le centre du territoire palestinien assiégé.
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré que les secouristes ont retrouvé avant l'aube 18 corps, tandis que des dizaines de personnes ont été blessées.
Parmi les morts figurent quatre personnes tuées dans un bombardement sur une maison du centre de Gaza-ville. Quatre autres ont été tuées et huit blessées dans une frappe sur une tente abritant des dizaines de personnes déplacées à Deir el-Balah, ville dans le centre du territoire palestinien, selon la même source.
M. Bassal a précisé qu'au moins trois enfants figuraient parmi les morts.
Dans la soirée, le porte-parole a déclaré à l'AFP qu'une autre frappe ayant visé l'école Ahmed bin Abdoul Aziz à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avait fait plus de 12 morts parmi lesquels des enfants, et 35 blessés.
Il a également indiqué que six personnes avaient été tuées lors d'une frappe sur une maison à Al-Shoujaiya, à l'est de la ville de Gaza.
Contactée par l'AFP au sujet des différentes frappes, l'armée israélienne a confirmé dimanche dans un communiqué avoir mené des frappes sur les zones de Beit Hanoun et Beit Lahia.
"A Beit Lahia, les troupes israéliennes ont éliminé des terroristes et ont localisé et démantelé de grandes quantités d'armements, y compris des explosifs et des dizaines de grenades", indique le communiqué.
Dans un autre communiqué, l'armée a rapporté avoir visé une clinique dans le nord de Gaza, affirmant qu'elle était utilisée par des combattants du Hamas comme "centre de commandement et de contrôle" ainsi que comme site de stockage d'armements.
- "Pénurie", "martyre" -
M. Bassal a confirmé la mort du journaliste d'Al Jazeera dans la frappe sur le camp de Nusseirat, qui a également coûté la vie à trois secouristes de la Défense civile. Il s'agit du cinquième journaliste d'Al Jazeera tué depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023.
L'armée de son côté a affirmé que ce journaliste avait été commandant du Jihad islamique dans cette zone.
Elle a été déclenchée par l'attaque sans précédent ce jour-là du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a entraîné des déplacements au sein du territoire palestinien pour la grande majorité des 2,4 millions d'habitants, souvent à plusieurs reprises.
L'armée israélienne mène depuis plusieurs semaines des opérations militaires dans le nord de la bande de Gaza, dont l'objectif est d'empêcher selon elle le regroupement de combattants du Hamas. L'armée affirme y avoir éliminé des dizaines de "terroristes".
Les combats ont également fait des victimes parmi le personnel soignant, aggravant encore la situation du système de santé dans la bande de Gaza plongée dans une grave crise humanitaire après plus de quatorze mois de guerre.
"Nous souffrons d'une pénurie de personnel médical en raison du ciblage et du martyre d'un grand nombre de médecins et d'infirmières", a déclaré à des journalistes Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza.
Il a affirmé que des frappes aériennes et des tirs d'artillerie continuaient à viser l'hôpital et ses environs, exacerbant la crise et mettant en danger à la fois les patients et le personnel médical.
L'armée israélienne a nié avoir visé directement l'hôpital.
L'attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.208 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.
L'offensive israélienne a fait au moins 44.976 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données jeudi du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.
La chaîne qatarie a indiqué que son caméraman Ahmed al-Louh avait été tué "dans un bombardement israélien" sur le camp de réfugiés de Nusseirat, dans le centre du territoire palestinien assiégé.
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré que les secouristes ont retrouvé avant l'aube 18 corps, tandis que des dizaines de personnes ont été blessées.
Parmi les morts figurent quatre personnes tuées dans un bombardement sur une maison du centre de Gaza-ville. Quatre autres ont été tuées et huit blessées dans une frappe sur une tente abritant des dizaines de personnes déplacées à Deir el-Balah, ville dans le centre du territoire palestinien, selon la même source.
M. Bassal a précisé qu'au moins trois enfants figuraient parmi les morts.
Dans la soirée, le porte-parole a déclaré à l'AFP qu'une autre frappe ayant visé l'école Ahmed bin Abdoul Aziz à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avait fait plus de 12 morts parmi lesquels des enfants, et 35 blessés.
Il a également indiqué que six personnes avaient été tuées lors d'une frappe sur une maison à Al-Shoujaiya, à l'est de la ville de Gaza.
Contactée par l'AFP au sujet des différentes frappes, l'armée israélienne a confirmé dimanche dans un communiqué avoir mené des frappes sur les zones de Beit Hanoun et Beit Lahia.
"A Beit Lahia, les troupes israéliennes ont éliminé des terroristes et ont localisé et démantelé de grandes quantités d'armements, y compris des explosifs et des dizaines de grenades", indique le communiqué.
Dans un autre communiqué, l'armée a rapporté avoir visé une clinique dans le nord de Gaza, affirmant qu'elle était utilisée par des combattants du Hamas comme "centre de commandement et de contrôle" ainsi que comme site de stockage d'armements.
- "Pénurie", "martyre" -
M. Bassal a confirmé la mort du journaliste d'Al Jazeera dans la frappe sur le camp de Nusseirat, qui a également coûté la vie à trois secouristes de la Défense civile. Il s'agit du cinquième journaliste d'Al Jazeera tué depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023.
L'armée de son côté a affirmé que ce journaliste avait été commandant du Jihad islamique dans cette zone.
Elle a été déclenchée par l'attaque sans précédent ce jour-là du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a entraîné des déplacements au sein du territoire palestinien pour la grande majorité des 2,4 millions d'habitants, souvent à plusieurs reprises.
L'armée israélienne mène depuis plusieurs semaines des opérations militaires dans le nord de la bande de Gaza, dont l'objectif est d'empêcher selon elle le regroupement de combattants du Hamas. L'armée affirme y avoir éliminé des dizaines de "terroristes".
Les combats ont également fait des victimes parmi le personnel soignant, aggravant encore la situation du système de santé dans la bande de Gaza plongée dans une grave crise humanitaire après plus de quatorze mois de guerre.
"Nous souffrons d'une pénurie de personnel médical en raison du ciblage et du martyre d'un grand nombre de médecins et d'infirmières", a déclaré à des journalistes Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza.
Il a affirmé que des frappes aériennes et des tirs d'artillerie continuaient à viser l'hôpital et ses environs, exacerbant la crise et mettant en danger à la fois les patients et le personnel médical.
L'armée israélienne a nié avoir visé directement l'hôpital.
L'attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.208 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.
L'offensive israélienne a fait au moins 44.976 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données jeudi du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.