Gerry Laille, directeur de la Copa, recevait jeudi dernier les parties prenantes de son entreprise pour s'inscrire dans une démarche de développement durable.
PAPEETE, le 28 octobre 2019 - La Copa, ou Conserverie du Pacifique, fabrique un punu puaatoro local. Une activité industrielle localisée à Arue, qui a décidé de s'engager dans une démarche de développement durable avec ses salariés. La semaine dernière, des représentants des associations, des industries et des institution sont allés visiter la Copa pour aider la société dans sa transformation.
Gerry Laille, le directeur de la Conserverie du Pacifique (Copa), recevait jeudi matin des représentants des consommateurs, du gouvernement, de ses fournisseurs, des régulateurs, de l'industrie, des associations et de la société civile. "Nous avons initié cette démarche Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) il y a deux ans et demi maintenant. Nous avons commencé en interne, avec nos salariés. Nous faisions déjà des choses dans une démarche d'amélioration continue, mais sans vraiment savoir que c'était de la RSE. Par exemple nous avons beaucoup travaillé sur le tri des déchets, le retraitement des eaux, les conditions de travail, la formation de nos salariés… La RSE a permis de formaliser cette démarche, de mettre un cadre. On a aussi pu impliquer nos salariés, rien ne peut se faire sans eux. Et aujourd'hui c'est une étape très importante avec cette rencontre avec les parties prenantes extérieures, pour avoir leur retour sur les engagements et les travaux que la Copa a initié depuis que nous sommes dans cette démarche. Nous leur avons ouvert les portes de nos usines et de notre entreprise, et ce n'est que le début, il y a encore d'autres parties prenantes à rencontrer, sur l'aspect environnemental et sociétal."
Gerry Laille, le directeur de la Conserverie du Pacifique (Copa), recevait jeudi matin des représentants des consommateurs, du gouvernement, de ses fournisseurs, des régulateurs, de l'industrie, des associations et de la société civile. "Nous avons initié cette démarche Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) il y a deux ans et demi maintenant. Nous avons commencé en interne, avec nos salariés. Nous faisions déjà des choses dans une démarche d'amélioration continue, mais sans vraiment savoir que c'était de la RSE. Par exemple nous avons beaucoup travaillé sur le tri des déchets, le retraitement des eaux, les conditions de travail, la formation de nos salariés… La RSE a permis de formaliser cette démarche, de mettre un cadre. On a aussi pu impliquer nos salariés, rien ne peut se faire sans eux. Et aujourd'hui c'est une étape très importante avec cette rencontre avec les parties prenantes extérieures, pour avoir leur retour sur les engagements et les travaux que la Copa a initié depuis que nous sommes dans cette démarche. Nous leur avons ouvert les portes de nos usines et de notre entreprise, et ce n'est que le début, il y a encore d'autres parties prenantes à rencontrer, sur l'aspect environnemental et sociétal."
Pour le patron, "chaque société doit progresser et suivre ce qu'il se passe autour d'elle, on ne peut plus travailler comme avant." Un discours qui a fait mouche avec Laurent Tarahu, de l'association de consommateurs Te Tiara, un des invités : "c'est la première fois que l'on m'invite à une réunion comme ça. J'ai constaté que l'usine marche très bien, qu'elle est très propre. On sait que les consommateurs se plaignaient souvent de ce produit, il y a une baisse des ventes de 2014 à 2018 de ce que j'ai vu dans la presse. Mais aujourd'hui ça va mieux, moi-même quand j'achète mon punu puaatoro je vois qu'il y a moins de gras… Il y a encore quelques efforts à faire, mais c'est une très bonne démarche ! La seule chose à revoir, c'est le prix qui a augmenté. Mais cette démarche d'entreprise durable doit être félicitée, il faut que l'environnement soit mis en avant."
Des entreprises qui s'intéressent à leurs salarié, au public et à l'environnement
La Copa fait partie du groupe des entreprises Louis Wane. Justement, Maguelone Calvas, responsable de RSE du groupe, explique que toutes les entreprises du premier employeur de Polynésie se sont engagées dans ce changement : "la démarche RSE, c'est d'appliquer aux entreprises les principes du développement durable en impliquant les parties prenantes, que ce soient les salariés, les riverains, les autorités locales, les associations… Nous nous aidons de la norme ISO 26000, dans une démarche volontaire. Donc aujourd'hui à la Copa nous avons une première réunion avec nos parties prenantes, et le but est de prioriser nos enjeux. Nous allons leur demander ce qu'ils considèrent comme des enjeux importants, dans le but d'avoir une activité économique qui prenne en compte les enjeux environnementaux et sociétaux."
Des entreprises qui s'intéressent à leurs salarié, au public et à l'environnement
La Copa fait partie du groupe des entreprises Louis Wane. Justement, Maguelone Calvas, responsable de RSE du groupe, explique que toutes les entreprises du premier employeur de Polynésie se sont engagées dans ce changement : "la démarche RSE, c'est d'appliquer aux entreprises les principes du développement durable en impliquant les parties prenantes, que ce soient les salariés, les riverains, les autorités locales, les associations… Nous nous aidons de la norme ISO 26000, dans une démarche volontaire. Donc aujourd'hui à la Copa nous avons une première réunion avec nos parties prenantes, et le but est de prioriser nos enjeux. Nous allons leur demander ce qu'ils considèrent comme des enjeux importants, dans le but d'avoir une activité économique qui prenne en compte les enjeux environnementaux et sociétaux."
Ori@Work : un exemple de RSE
L'événement Ori@Work a rassemblé 269 salariés du groupe dans une célébration de la culture polynésienne.
Un autre exemple de la démarche RSE des entreprises Louis Wane est le concours Ori@Work, organisé jeudi soir. "Des salariées avaient participé au Hura Tapairu et elles ont vécu un moment fédérateur. Elles avaient donc ensuite proposé aux autres salariés de les rejoindre, et l'événement Ori@Work a été créé avec le soutien de leur employeur, dans le cadre de sa démarche RSE pour soutenir une initiative fédératrice, autour de la célébration de la culture polynésienne." Au final, 269 danseurs répartis en 11 groupes venant de toutes les entreprises du conglomérat ont participé, dans une très bonne ambiance. Le jury de professionnels a finalement distingué les prestations de O Punaruu, Manahere No Mananui, Te Rima Aravihi No Arue et Pupu Tama Meha’i.