Acapulco, Mexique | AFP | mercredi 25/10/2023 - L'ouragan Otis, jugé "potentiellement catastrophique", s'affaiblissait après avoir touché terre mercredi près d'Acapulco, célèbre station balnéaire de la côte Pacifique dans l'ouest du Mexique, mais s'accompagnait toujours de vents "destructeurs" et de dangereuses tempêtes.
Otis a été rétrogradé au niveau 4, contre 5 auparavant, sur l'échelle de Saffir-Simpson et drainait des vents violents pouvant aller jusqu'à 210 km/h, a annoncé mercredi le Centre national des ouragans (NHC) américain.
L'organisme avait un peu plus tôt jugé l'ouragan "potentiellement catastrophique", mais Otis a commencé à perdre de sa puissance après avoir touché terre près d'Acapulco, a indiqué le NHC.
"Mettez-vous à l'abri, restez dans des endroits sûrs: loin des rivières, des ruisseaux, des ravins et soyez vigilants", a averti sur X (ex-Twitter) le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador.
L'électricité a été coupée à titre préventif à Acapulco, où le port était plongé dans l'obscurité quand les vents puissants et les pluies intenses ont commencé à s'abattre sur la ville de 780.000 habitants.
Des habitants se sont barricadés chez eux, après avoir stocké de la nourriture et de l'eau.
Les hôtels sont remplis à 50% et les autorités locales ont préparé des places d'accueil dans les auberges, tandis que des militaires ont fait des patrouilles sur la plage. Acapulco se prépare à recevoir un afflux de touristes pour le pont de la Toussaint, une fête importante au Mexique.
Les écoles ont été fermées sur ordre du gouvernement de l'Etat du Guerrero, où se trouve Acapulco.
Au large du Pacifique, le cyclone n'était qu'une simple tempête tropicale il y a à peine douze heures
"Il n'y a pas de visites aujourd'hui, le port est fermé aux touristes", avait déclaré Carolina Torres, opératrice locale de bateaux d'excursion, dans une vidéo de l'AFPTV.
"C'est très étrange. Il (l'ouragan Otis, ndlr) est censé être juste en face de nous, et il a l'air très calme. Nous espérons donc qu'il se dissipera un peu. Espérons-le, car s'il nous touche, ce sera très grave pour nous", a-t-elle ajouté.
Paulina, Norma, Patricia, Ingrid...
La gouverneure Evelyn Salgado a insisté sur l'importance de la coordination entre les autorités et les forces armées pour "le bien-être des habitants et éviter les risques".
La station balnéaire d'Acapulco avait été frappée le 9 octobre 1997 par l'ouragan Paulina, qui avait touché terre en catégorie 4. Paulina avait tué plus de 200 personnes, l'une des catastrophes naturelles les plus graves pour le Mexique hors tremblement de terre.
La semaine dernière, l'ouragan Norma a fait trois morts un peu plus au nord, dans l'Etat du Sinaloa. Norma a touché terre à deux reprises, une première fois dans la péninsule de Basse-Californie, puis dans l'Etat du Sinaloa.
Pris entre le Pacifique et le golfe du Mexique, le Mexique est exposé aux ouragans pendant la saison qui va de mai à octobre-novembre. Une douzaine de dépressions par an peuvent se transformer en ouragans plus ou moins dévastateurs selon leur point d'entrée.
Le plus puissant jamais enregistré, Patricia, en octobre 2015, avec des vents de 325 km/h, n'avait cependant fait que des dégâts matériels car il était entré sur le territoire par une zone montagneuse inhabitée.
En septembre 2013, l'ouragan Ingrid dans le golfe et la tempête tropicale Manuel dans le Pacifique avaient pris en écharpe simultanément le Mexique.
"Leur interaction a constitué un phénomène historique qui ne s'était pas produit depuis 1958", d'après les autorités qui avaient relevé 157 décès en incluant les victimes de glissements de terrain.
Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons selon les régions) les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total.
Selon le Groupe international des experts du climat (Giec), la proportion de cyclones particulièrement intenses (catégorie 4 et 5) devrait ainsi augmenter de 10% par rapport à l'ère pré-industrielle avec un réchauffement de +1,5°C, de 13% à +2°C et de 30% à +4°C.
Ils font notamment peser un risque de plus en plus important aux communautés côtières victimes de phénomènes de vagues-submersions (appelées également submersions marines) amplifiés par la montée du niveau des océans, qui provoquent inondations et contamination par le sel des terres et de l’eau douce.
En raison de l’augmentation du niveau de la mer et des phénomènes de submersions marines, plus d’un milliard de personnes vivront dans des villes côtières à risque d’ici 2050, selon le Giec.
Otis a été rétrogradé au niveau 4, contre 5 auparavant, sur l'échelle de Saffir-Simpson et drainait des vents violents pouvant aller jusqu'à 210 km/h, a annoncé mercredi le Centre national des ouragans (NHC) américain.
L'organisme avait un peu plus tôt jugé l'ouragan "potentiellement catastrophique", mais Otis a commencé à perdre de sa puissance après avoir touché terre près d'Acapulco, a indiqué le NHC.
"Mettez-vous à l'abri, restez dans des endroits sûrs: loin des rivières, des ruisseaux, des ravins et soyez vigilants", a averti sur X (ex-Twitter) le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador.
L'électricité a été coupée à titre préventif à Acapulco, où le port était plongé dans l'obscurité quand les vents puissants et les pluies intenses ont commencé à s'abattre sur la ville de 780.000 habitants.
Des habitants se sont barricadés chez eux, après avoir stocké de la nourriture et de l'eau.
Les hôtels sont remplis à 50% et les autorités locales ont préparé des places d'accueil dans les auberges, tandis que des militaires ont fait des patrouilles sur la plage. Acapulco se prépare à recevoir un afflux de touristes pour le pont de la Toussaint, une fête importante au Mexique.
Les écoles ont été fermées sur ordre du gouvernement de l'Etat du Guerrero, où se trouve Acapulco.
Au large du Pacifique, le cyclone n'était qu'une simple tempête tropicale il y a à peine douze heures
"Il n'y a pas de visites aujourd'hui, le port est fermé aux touristes", avait déclaré Carolina Torres, opératrice locale de bateaux d'excursion, dans une vidéo de l'AFPTV.
"C'est très étrange. Il (l'ouragan Otis, ndlr) est censé être juste en face de nous, et il a l'air très calme. Nous espérons donc qu'il se dissipera un peu. Espérons-le, car s'il nous touche, ce sera très grave pour nous", a-t-elle ajouté.
Paulina, Norma, Patricia, Ingrid...
La gouverneure Evelyn Salgado a insisté sur l'importance de la coordination entre les autorités et les forces armées pour "le bien-être des habitants et éviter les risques".
La station balnéaire d'Acapulco avait été frappée le 9 octobre 1997 par l'ouragan Paulina, qui avait touché terre en catégorie 4. Paulina avait tué plus de 200 personnes, l'une des catastrophes naturelles les plus graves pour le Mexique hors tremblement de terre.
La semaine dernière, l'ouragan Norma a fait trois morts un peu plus au nord, dans l'Etat du Sinaloa. Norma a touché terre à deux reprises, une première fois dans la péninsule de Basse-Californie, puis dans l'Etat du Sinaloa.
Pris entre le Pacifique et le golfe du Mexique, le Mexique est exposé aux ouragans pendant la saison qui va de mai à octobre-novembre. Une douzaine de dépressions par an peuvent se transformer en ouragans plus ou moins dévastateurs selon leur point d'entrée.
Le plus puissant jamais enregistré, Patricia, en octobre 2015, avec des vents de 325 km/h, n'avait cependant fait que des dégâts matériels car il était entré sur le territoire par une zone montagneuse inhabitée.
En septembre 2013, l'ouragan Ingrid dans le golfe et la tempête tropicale Manuel dans le Pacifique avaient pris en écharpe simultanément le Mexique.
"Leur interaction a constitué un phénomène historique qui ne s'était pas produit depuis 1958", d'après les autorités qui avaient relevé 157 décès en incluant les victimes de glissements de terrain.
Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons selon les régions) les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total.
Selon le Groupe international des experts du climat (Giec), la proportion de cyclones particulièrement intenses (catégorie 4 et 5) devrait ainsi augmenter de 10% par rapport à l'ère pré-industrielle avec un réchauffement de +1,5°C, de 13% à +2°C et de 30% à +4°C.
Ils font notamment peser un risque de plus en plus important aux communautés côtières victimes de phénomènes de vagues-submersions (appelées également submersions marines) amplifiés par la montée du niveau des océans, qui provoquent inondations et contamination par le sel des terres et de l’eau douce.
En raison de l’augmentation du niveau de la mer et des phénomènes de submersions marines, plus d’un milliard de personnes vivront dans des villes côtières à risque d’ici 2050, selon le Giec.