Tahiti Infos

L'imprimerie de Papara investit dans une presse numérique


La Kodak Nexpress SX 3300 est un outil de référence dans le monde de l'édition numérique... Qui sera disponible à Tahiti dans quelques mois !
La Kodak Nexpress SX 3300 est un outil de référence dans le monde de l'édition numérique... Qui sera disponible à Tahiti dans quelques mois !
Tahiti, le 29 novembre 2019 - L'imprimerie Pacific Press crée un tout nouvel atelier d'impression numérique. Au cœur du dispositif, une presse numérique à 145 millions de francs. Ce bijou de technologie permet de libérer l'imagination des créatifs avec une qualité inégalée et des prix défiant toute concurrence. Vous pourrez bientôt éditer des livres à la demande, créer des brochures ou des affiches d'une qualité exceptionnelle, imprimer des cartes de visite en relief et ornées d'or... Cette presse sera opérationnelle début 2020.

Jusqu'à présent, pour imprimer des livres à la demande ou pour des travaux d'impression un peu élaborés, le plus avantageux était de faire appel à des prestataires étrangers ou de commander directement sur internet, avec le coût du transport. Mais cela va changer dans quelques semaines, avec la mise en marche en début d'année prochaine du nouvel atelier d'impression numérique de la société Pacific Press.

La toute jeune société a démarré son activité en 2015 avec un bel outil industriel, une rotative de nouvelle génération installée à Papara (route de la mairie). Et le succès est au rendez-vous, puisque c'est elle qui imprime désormais les quotidiens Tahiti Infos et La Dépêche de Tahiti. Elle imprime également des magazines ainsi que de très nombreux catalogues, dépliants et autres brochures commerciales.

Aujourd'hui, la jeune entreprise très dynamique poursuit son développement en faisant l'acquisition d'une presse numérique de dernière génération et de tout le nécessaire pour façonner et fignoler de nombreux types de travaux d'impression. Une technologie adaptée pour les petits volumes de très grande qualité, en complément parfait de la rotative, adaptée aux gros volumes.

De plus, cette nouvelle machine est plus respectueuse de l'environnement que les presses standard : "L'aspect écologique est primordial. D'abord, on va limiter tout ce qui est gâche papier puisqu'avec le numérique, la première feuille est bonne. De plus, toutes les encres et les consommables utilisés sur cette machine sont totalement recyclables et non polluantes", explique le fabriquant de l'appareil.

Nul doute que les professionnels du secteur vont être très intéressés par ce nouveau service, unique en Polynésie. Déjà en route vers le fenua, ce nouvel outil industriel devrait être opérationnel dans les premières semaines de 2020.


En pratique

Pour plus d’informations sur les produits et services proposés par Pacific Press, contactez Michel Cuneo :
[email protected]

Alexandre Roussaux, directeur technique de GSTE, installateur de la Kodak Nexpress SX

"Il n'existe rien d'équivalent à Tahiti"

Pourquoi es-tu à Tahiti ?

Ça fait 10 ans que nous vendons différent produits à Tahiti et que je viens régulièrement. En ce moment, je suis en mission pour Pacific Press pour l'installation et la mise en place de leur atelier d'impression numérique, de façonnage et de finition. D'ici la fin de l'année je m'attellerai à l'installation de la grosse presse numérique, la Kodak Nexpress. Enfin, je serai là pour former les opérateurs et suivre le démarrage de la production.

À quoi ressemble cette machine ? En quoi est-elle différente de la rotative déjà installée ici ?
La Nexpress fait 4 tonnes pour 13 mètres de long, elle aura sa propre salle. Elle imprime en cinq couleurs, margeur et réception longue feuille jusqu'à 1 mètre. Si vous venez avec votre fichier bien fait sur une clé USB, c'est du "click and print", donc on peut vous l'imprimer directement. Il y a aussi ce qu'il faut pour le façonnage et la finition, comme un massicot trilatéral, un système d'assemblage numérique, un système de découpe-rainage, une plieuse, un thermo-relieur pour les livres...

Cette machine est très différente de la rotative. Les travaux ne sont pas du tout les mêmes. La rotative va servir à faire des travaux labeur sur de très gros volumes, avec une qualité qui va être un petit peu moindre. La Nexpress, elle, va travailler en feuille-à-feuille sur de l'impression à la demande, sur du petit et moyen volume, avec un très haut niveau de qualité. Finalement, la presse numérique pourra faire tout ce que la rotative ne peut pas faire et ouvrir de nouveaux marchés.

Quels genres d'imprimés pourra-t-on créer avec cette nouvelle machine ?
On aura un panel de documents très, très large. Par exemple on pourra faire de l'impression de livres à la demande, comme Amazon. Mais ça va de la carte de visite jusqu'au poster, l'affiche, la billetterie, le flyer, les livres photo de luxe, les magazines... Le tout avec un grand niveau d'ennoblissement, c'est-à-dire que l'on va ajouter de la plus-value à nos imprimés avec du verni sélectif, du verni brillant... Et encore plus d’options que l'on pourra rajouter sur la machine au cours des années. Comme du verni dimensionnel pour avoir du relief sur nos imprimés, de l'encre or, de l'encre sécurité... Tout ça grâce à la cinquième couleur qui est complètement amovible.

Avec le numérique, les possibilités sont immenses. Par exemple pour les magazines, au lieu d'imprimer 5 000 exemplaires sur la rotative et d'avoir 1 500 invendus, on peut n'en imprimer que 3 000, puis fournir les demandes supplémentaires au fil des semaines avec la Nexpress et totalement éliminer les invendus. Il est aussi possible de faire de la donnée variable, donc chaque page peut être unique. On peut configurer la presse pour changer le texte et les photos de chaque exemplaire. Par exemple, on peut mettre le nom de l'abonné sur la couverture de chaque magazine, ou un jeu avec un code différent dans chaque exemplaire. Plus classique : on pourra personnaliser les cartons d'invitation, les facturiers...

Y-a-t-il une machine équivalente en Polynésie aujourd'hui ?
Non, il n'existe rien d'équivalent à Tahiti. Aujourd'hui, différents imprimeurs ont des presses numériques type Ricoh, mais ça n'a rien à voir, ni en termes de volumes, ni en termes de qualité.

Michel Cuneo, responsable commercial de Pacific Press

"Des prix défiant toute concurrence"

C'est un gros investissement avec une presse numérique qui sera en place début 2020. Qui sera intéressé à Tahiti ?

La qualité de cette machine, c'est que sur les petites quantités, nous aurons la possibilité de faire des prix défiant toute concurrence. C'est grâce à la technologie numérique. Il n'y a pas de temps de calage, pas de plaque aluminium à mettre sur les machines... Ce n'est pas le même principe que les imprimeurs traditionnels. Donc on aura un temps de réalisation et de réédition très rapide. Notre tout premier client est un éditeur qui va imprimer un livre de 500 pages. Pour nous, ça revient au même d’en faire un, deux ou des centaines, donc les petites séries ne sont pas très chères.

La Nexpress a deux grandes qualités. Déjà, la vitesse d'exécution de cette machine est exceptionnelle, on peut la comparer à la vitesse d'un photocopieur. La machine peut faire 10 000 cartes de visite en 10 minutes par exemple ! Donc notre futur sera d'être très réactif. Et deuxièmement, c'est de la très haute définition. Avec des papiers adaptés, on pourra faire des livres photos, des cartes postales, des posters, etc., très proches de la qualité des photos développées traditionnellement.

Vous allez pouvoir développer des produits innovants grâce à cette machine ?
Avec les capacités du numérique, et en plus la cinquième couleur, on pourra faire des choses vraiment originales. En fait, nous aurons une gamme de produits très, très large, qui intéressera beaucoup de gens à Tahiti. Je pense aux agences de pub qui auront des travaux très divers à réaliser, les éditeurs qui ont besoin de petites séries, les artistes qui veulent imprimer leurs créations numériques, les créatifs qui veulent faire quelque chose hors du commun... Le tout avec des tarifs qui seront très compétitifs.
 


Rédigé par Publi-rédactionnel le Vendredi 29 Novembre 2019 à 16:55 | Lu 3404 fois