La grève a été entamée le 22 février, pour demander le respect du protocole d'accord signé à l'issue du dernier mouvement social. Mais depuis, leur filiale a été placée en redressement judiciaire et une demande de liquidation sera examinée par la justice lundi prochain.
PAPEETE, le 22 mars 2018 - Ce lundi, la direction du journal La Dépêche a déposé une demande de liquidation judiciaire de sa filiale La rotative de La Dépêche. Après un mois de grève, les salariés ne sont pas encore résignés et gardent l'espoir que la justice écoutera leurs arguments pour suspendre la procédure.
La grève de l'imprimerie dure depuis maintenant un mois. Un mois sans parution, et donc sans revenu des ventes et des publicités... Le syndicat représentant les salariés estime que le manque à gagner approche les 80 millions de francs.
Malgré cette forte pression sur la direction, le conflit ne semble que s'aggraver. La rédaction de Tahiti Infos apprenait ce lundi que Dominique Auroy, gérant du groupe de presse, avait demandé au tribunal de commerce la mise en liquidation judiciaire de la rotative. Cette demande sera examinée le lundi 26 mars par la justice.
Pour les salariés, une telle procédure est non seulement prématurée, car ils croient en la rentabilité de leur outil industriel, mais surtout illégale. Aucun représentant des salariés n'aurait été nommé pour protéger leur intérêt, et surtout ils argumentent que tout le groupe devrait être placé en redressement judiciaire, avec la nomination d'un administrateur judiciaire neutre qui écouterait leurs propositions de réorganisation.
Il reste 12 salariés travaillant directement sur la rotative, et s'ils se disent ouverts aux négociations avec leur direction, ils ne semblent plus croire aux promesses de reclassement qui leurs ont été faites. Pour l'instant, la grève est maintenue.
La grève de l'imprimerie dure depuis maintenant un mois. Un mois sans parution, et donc sans revenu des ventes et des publicités... Le syndicat représentant les salariés estime que le manque à gagner approche les 80 millions de francs.
Malgré cette forte pression sur la direction, le conflit ne semble que s'aggraver. La rédaction de Tahiti Infos apprenait ce lundi que Dominique Auroy, gérant du groupe de presse, avait demandé au tribunal de commerce la mise en liquidation judiciaire de la rotative. Cette demande sera examinée le lundi 26 mars par la justice.
Pour les salariés, une telle procédure est non seulement prématurée, car ils croient en la rentabilité de leur outil industriel, mais surtout illégale. Aucun représentant des salariés n'aurait été nommé pour protéger leur intérêt, et surtout ils argumentent que tout le groupe devrait être placé en redressement judiciaire, avec la nomination d'un administrateur judiciaire neutre qui écouterait leurs propositions de réorganisation.
Il reste 12 salariés travaillant directement sur la rotative, et s'ils se disent ouverts aux négociations avec leur direction, ils ne semblent plus croire aux promesses de reclassement qui leurs ont été faites. Pour l'instant, la grève est maintenue.