Paris, France | AFP | vendredi 10/02/2023 - La perspective d'une fusion de la chaîne de télé France 3 et des radios régionales France Bleu inquiète au sein de l'audiovisuel public: le syndicat SNJ l'a jugée vendredi "inacceptable", après la fuite de documents internes.
"Ce projet de fusion est inacceptable car il n'offre que de sombres perspectives aux équipes", ont tonné les sections syndicales SNJ (Syndicat national des journalistes) de France Télévisions et Radio France dans un communiqué commun.
Elles s'appuient sur un document daté du 1er février et signé par les présidentes des deux groupes publics, Delphine Ernotte Cunci (France Télévisions) et Sibyle Veil (Radio France). Son existence avait d'abord été révélée par le média La Lettre A.
Ce document, qui résume une réunion entre les deux directions le 27 janvier, prévoit de franchir d'ici 5 ans "de nouvelles étapes décisives dans le rapprochement de France 3 et France Bleu".
Il envisage notamment "la création de directions régionales uniques" pour mettre en oeuvre des "projets éditoriaux communs", ainsi que "la création d'une marque unique et commune".
Ce plan pourrait être "prochainement présenté au gouvernement dans le cadre des COM (Contrats d'objectifs et de moyens) qui doivent être conclus avec l'Etat à partir de 2024", craint le SNJ.
"Les synergies de l'audiovisuel public seraient donc accélérées, au rythme des injonctions politiques", s'alarme le syndicat, alors que la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a appelé à plusieurs reprises à renforcer les "synergies" entre les groupes publics.
Lundi, Radio France a annoncé la nomination de Céline Pigalle, directrice de la rédaction de la chaîne d'info privée BFMTV, à la tête du réseau des radios publiques locales France Bleu, dont les audiences ont plongé.
L'objectif affiché par Sibyle Veil est de donner "une nouvelle impulsion" à France Bleu.
Par ailleurs, France Télévisions mène actuellement une réforme contestée en interne: baptisée Tempo, elle prévoit la suppression des journaux nationaux de France 3 (le 12/13 et le 19/20) en septembre 2023 et leur remplacement par 24 éditions régionales.
"Ce projet de fusion est inacceptable car il n'offre que de sombres perspectives aux équipes", ont tonné les sections syndicales SNJ (Syndicat national des journalistes) de France Télévisions et Radio France dans un communiqué commun.
Elles s'appuient sur un document daté du 1er février et signé par les présidentes des deux groupes publics, Delphine Ernotte Cunci (France Télévisions) et Sibyle Veil (Radio France). Son existence avait d'abord été révélée par le média La Lettre A.
Ce document, qui résume une réunion entre les deux directions le 27 janvier, prévoit de franchir d'ici 5 ans "de nouvelles étapes décisives dans le rapprochement de France 3 et France Bleu".
Il envisage notamment "la création de directions régionales uniques" pour mettre en oeuvre des "projets éditoriaux communs", ainsi que "la création d'une marque unique et commune".
Ce plan pourrait être "prochainement présenté au gouvernement dans le cadre des COM (Contrats d'objectifs et de moyens) qui doivent être conclus avec l'Etat à partir de 2024", craint le SNJ.
"Les synergies de l'audiovisuel public seraient donc accélérées, au rythme des injonctions politiques", s'alarme le syndicat, alors que la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a appelé à plusieurs reprises à renforcer les "synergies" entre les groupes publics.
Lundi, Radio France a annoncé la nomination de Céline Pigalle, directrice de la rédaction de la chaîne d'info privée BFMTV, à la tête du réseau des radios publiques locales France Bleu, dont les audiences ont plongé.
L'objectif affiché par Sibyle Veil est de donner "une nouvelle impulsion" à France Bleu.
Par ailleurs, France Télévisions mène actuellement une réforme contestée en interne: baptisée Tempo, elle prévoit la suppression des journaux nationaux de France 3 (le 12/13 et le 19/20) en septembre 2023 et leur remplacement par 24 éditions régionales.