PAPEETE, le 11 février 2015. Depuis hier, une photo issue de Facebook a fait le tour de Tahiti et ses îles. On y voit un jeune homme affirmer avoir tué et mangé son chien. Si les clichés et les commentaires qu'il en faits et partage avec deux de ses amis, sont de très mauvais goût, ils ne représentent pas un délit en soi. Par ailleurs, rien ne prouve qu'il a véritablement fait ce dont il se vante. Même si dans une conversation en "tchat direct" sur Facebook échangée entre cet homme et une internaute choquée par ces images, il réaffirme avoir commis ces forfaits.
Premier constat : la photo à l'origine de cette très vaste agitation sur les réseaux sociaux polynésiens depuis hier est de très mauvaise qualité. Dès le premier regard, on s'interroge sur ce que "dit" la photo, par rapport aux commentaires accablants que l'on a pu lire au sujet de cet homme qui aurait tué et consommé son chien. La tête soi-disant "coupée" de l'animal se termine dans le flou ; des détails sont troublants : la langue pend sous le menton du chien et l'oreille gauche est dressée, ce qui paraît impossible pour un chien mort. Certains points de lumière sont inadéquats au niveau de cette oreille gauche. La corde qui pend de l'arbre n'accroche absolument rien du reste du corps du chien. Au final, on dirait un travail de montage photo pas franchement réussi, où l'on aurait ajouté à une photo initiale de cet homme devant un arbre, celle d'une tête de chien détourée sans grand soin.
Sur son profil public de Facebook, ce jeune homme fait des commentaires gras au sujet de son chien qu'il a mangé. Il a même publié sur une autre photo, des morceaux de viande. De chien ? Impossible d'en être certain avec ce seul cliché. Pourtant, depuis hier, les réseaux sociaux et même les médias s'enflamment au sujet de ce "tueur de chien, amateur de viande canine".
Mais affirmer à l'heure actuelle que cet homme a réellement tué et mangé son chien est une chose impossible à faire. Le jeune homme du profil Facebook qui publie sur le réseau social sous un pseudo -et avec un certain nombre d'autres photos douteuses- n'est pas encore identifié. Le procureur de la République que nous avons joint ce mercredi matin précise qu'une enquête est ouverte parce que la justice a été saisie par une personne qui s'est émue de ces clichés. Comme chaque enquête elle aura pour but "de confondre le coupable ou d'innocenter". Quant à la réalité de cette photographie à partir de laquelle toute cette affaire démarre "comme toute photo elle est sujette à caution, chacun l'interprète selon sa sensibilité" précise José Thorel.
L'enquête qui a été ouverte devra permettre d'interroger celui qui a publié ces photos. Le problème c'est que l'identification d'un individu planqué sous un pseudo sur Facebook n'est pas si facile que ça indique le procureur de la République. Ensuite, tout dépend des faits et des preuves apportées : ou bien cet homme a vraiment tué son chien et il conviendra de savoir si l'acte a été commis avec barbarie ou non, car c'est cela seulement qui est condamnable. Ou bien tout cela n'est qu'une mauvaise mise en scène et en dépit de la bêtise de ce genre d'attitude qui promeut la barbarie envers un animal domestique, "le fait de publier sur Facebook une tête de chien décapité" (ou pas)- et encore d'affirmer que l'on a mangé du chien (ou pas) ne constitue pas un délit.
Premier constat : la photo à l'origine de cette très vaste agitation sur les réseaux sociaux polynésiens depuis hier est de très mauvaise qualité. Dès le premier regard, on s'interroge sur ce que "dit" la photo, par rapport aux commentaires accablants que l'on a pu lire au sujet de cet homme qui aurait tué et consommé son chien. La tête soi-disant "coupée" de l'animal se termine dans le flou ; des détails sont troublants : la langue pend sous le menton du chien et l'oreille gauche est dressée, ce qui paraît impossible pour un chien mort. Certains points de lumière sont inadéquats au niveau de cette oreille gauche. La corde qui pend de l'arbre n'accroche absolument rien du reste du corps du chien. Au final, on dirait un travail de montage photo pas franchement réussi, où l'on aurait ajouté à une photo initiale de cet homme devant un arbre, celle d'une tête de chien détourée sans grand soin.
Sur son profil public de Facebook, ce jeune homme fait des commentaires gras au sujet de son chien qu'il a mangé. Il a même publié sur une autre photo, des morceaux de viande. De chien ? Impossible d'en être certain avec ce seul cliché. Pourtant, depuis hier, les réseaux sociaux et même les médias s'enflamment au sujet de ce "tueur de chien, amateur de viande canine".
Mais affirmer à l'heure actuelle que cet homme a réellement tué et mangé son chien est une chose impossible à faire. Le jeune homme du profil Facebook qui publie sur le réseau social sous un pseudo -et avec un certain nombre d'autres photos douteuses- n'est pas encore identifié. Le procureur de la République que nous avons joint ce mercredi matin précise qu'une enquête est ouverte parce que la justice a été saisie par une personne qui s'est émue de ces clichés. Comme chaque enquête elle aura pour but "de confondre le coupable ou d'innocenter". Quant à la réalité de cette photographie à partir de laquelle toute cette affaire démarre "comme toute photo elle est sujette à caution, chacun l'interprète selon sa sensibilité" précise José Thorel.
L'enquête qui a été ouverte devra permettre d'interroger celui qui a publié ces photos. Le problème c'est que l'identification d'un individu planqué sous un pseudo sur Facebook n'est pas si facile que ça indique le procureur de la République. Ensuite, tout dépend des faits et des preuves apportées : ou bien cet homme a vraiment tué son chien et il conviendra de savoir si l'acte a été commis avec barbarie ou non, car c'est cela seulement qui est condamnable. Ou bien tout cela n'est qu'une mauvaise mise en scène et en dépit de la bêtise de ce genre d'attitude qui promeut la barbarie envers un animal domestique, "le fait de publier sur Facebook une tête de chien décapité" (ou pas)- et encore d'affirmer que l'on a mangé du chien (ou pas) ne constitue pas un délit.