Paris, le 2 avril 2024 - Déjà sept ans que Tahia Cambet organise à Paris l’épreuve du Tamure Marathon. Si le rendez-vous a rassemblé 150 participantes pendant plus de quatre heures, le prix d’excellence revient cette année à la jeune Reia.
C’est dans une salle d’un centre sportif du XXe arrondissement de Paris que Tahia Cambet, la directrice de l’école de danse tahitienne O’Tahiti Nui, a fait le pari de rassembler cette année pour la veille de Pâques les élèves inscrites à ses cours. Et pour cette septième édition de ce rendez-vous à la fois sportif et culturel, elles ont été nombreuses à venir en découdre avec toutes les figures chorégraphiques et enchaînements qu’un tel marathon exige. Même si quelques musiciens polynésiens étaient présents, la plupart des prestations ont été faites au rythme d’enregistrements musicaux apparentés à l’univers boîte de nuit ou club de fitness. Un fond sonore excellent pour tenir le rythme, certes, mais l’imprtant demeurait de faire correctement les figures imposées du ‘ori tahiti.
C’est ainsi que pendant plus de quatre heures Tahia Cambet a investi la scène afin de lancer les séquences ou circuler entre les danseuses pour tantôt donner un conseil, tantôt contrôler la conformité des gestes. De leur côté, trois vahine, dont Leia Diard (ex-danseuse du groupe de Makau Foster) allaient çà et là, carnet et stylo en main pour détecter les concurrentes les plus appliquées. Un jury qui, à l’issue du marathon, décernera les nombreuses récompenses. Car, cette année encore, les sponsors ont été généreux à soutenir l’événement.
Pendant toute la durée de ce marathon de danse, en t-shirt et pāreu noirs, Tahia a harangué à forte voix sa troupe tout en impulsant l’enthousiasme nécessaire. Cette championne du ‘ori tahiti, maintes fois consacrée au Heiva i Tahiti, au Heiva i Paris et dans d’autres concours internationaux, gère à Paris depuis douze ans une école de danse qui rassemble quatre cents élèves, emploie une équipe de vingt-quatre personnes et assure onze cours par semaine.
Onze prix, l’excellence pour Reia
Le marathon arrivé à sa fin et les cent-cinquante concurrentes avaient encore du mana lorsque Tahia a annoncé qu’il était temps de révéler les titulaires des onze prix en jeu. Plusieurs catégories étaient prévues (poussine, poulette, marathonienne, prix de chorégraphie, prix coup de cœur, prix esprit d’équipe, etc.). Tahia et son équipe entourée du jury ont alors remis trophées et cadeaux. C’est Reia qui a reçu le prix d’excellence, avec à la clef un billet d’avion pour Papeete et l’occasion de concourir, qui sait, dans des épreuves locales.
Fidèle des concours du Hura Tapairu, Tahia Cambet place le curseur bien en haut. La concurrence dans l’Hexagone ne lui fait pas peur, malgré ce foisonnement d’écoles de danse tahitienne sur tout le territoire. Une mode ? “Si enseigner c’est seulement transmettre, cela n’oblige pas à être une bonne danseuse !” ironise Tahia. Tandis qu’un des rares spectateurs polynésien complète à son tour en affirmant que, seuls, les Polynésiens sont capables d’être parfaits et de transcender leur danse. Comprenez, le reste n’est qu’imitation. Mais il demeure parfois des groupes venus d’ailleurs qui arrivent à impressionner sérieusement les jurys polynésiens.
C’est dans une salle d’un centre sportif du XXe arrondissement de Paris que Tahia Cambet, la directrice de l’école de danse tahitienne O’Tahiti Nui, a fait le pari de rassembler cette année pour la veille de Pâques les élèves inscrites à ses cours. Et pour cette septième édition de ce rendez-vous à la fois sportif et culturel, elles ont été nombreuses à venir en découdre avec toutes les figures chorégraphiques et enchaînements qu’un tel marathon exige. Même si quelques musiciens polynésiens étaient présents, la plupart des prestations ont été faites au rythme d’enregistrements musicaux apparentés à l’univers boîte de nuit ou club de fitness. Un fond sonore excellent pour tenir le rythme, certes, mais l’imprtant demeurait de faire correctement les figures imposées du ‘ori tahiti.
C’est ainsi que pendant plus de quatre heures Tahia Cambet a investi la scène afin de lancer les séquences ou circuler entre les danseuses pour tantôt donner un conseil, tantôt contrôler la conformité des gestes. De leur côté, trois vahine, dont Leia Diard (ex-danseuse du groupe de Makau Foster) allaient çà et là, carnet et stylo en main pour détecter les concurrentes les plus appliquées. Un jury qui, à l’issue du marathon, décernera les nombreuses récompenses. Car, cette année encore, les sponsors ont été généreux à soutenir l’événement.
Pendant toute la durée de ce marathon de danse, en t-shirt et pāreu noirs, Tahia a harangué à forte voix sa troupe tout en impulsant l’enthousiasme nécessaire. Cette championne du ‘ori tahiti, maintes fois consacrée au Heiva i Tahiti, au Heiva i Paris et dans d’autres concours internationaux, gère à Paris depuis douze ans une école de danse qui rassemble quatre cents élèves, emploie une équipe de vingt-quatre personnes et assure onze cours par semaine.
Onze prix, l’excellence pour Reia
Le marathon arrivé à sa fin et les cent-cinquante concurrentes avaient encore du mana lorsque Tahia a annoncé qu’il était temps de révéler les titulaires des onze prix en jeu. Plusieurs catégories étaient prévues (poussine, poulette, marathonienne, prix de chorégraphie, prix coup de cœur, prix esprit d’équipe, etc.). Tahia et son équipe entourée du jury ont alors remis trophées et cadeaux. C’est Reia qui a reçu le prix d’excellence, avec à la clef un billet d’avion pour Papeete et l’occasion de concourir, qui sait, dans des épreuves locales.
Fidèle des concours du Hura Tapairu, Tahia Cambet place le curseur bien en haut. La concurrence dans l’Hexagone ne lui fait pas peur, malgré ce foisonnement d’écoles de danse tahitienne sur tout le territoire. Une mode ? “Si enseigner c’est seulement transmettre, cela n’oblige pas à être une bonne danseuse !” ironise Tahia. Tandis qu’un des rares spectateurs polynésien complète à son tour en affirmant que, seuls, les Polynésiens sont capables d’être parfaits et de transcender leur danse. Comprenez, le reste n’est qu’imitation. Mais il demeure parfois des groupes venus d’ailleurs qui arrivent à impressionner sérieusement les jurys polynésiens.