Ottawa, Canada | AFP | mercredi 03/01/2018 - Joshua Boyle, ex-otage canadien en Afghanistan, a comparu brièvement mercredi par vidéo et une prochaine audience a été fixée au 8 janvier sur les 15 chefs d'inculpation qui lui ont été signifiés, dont agressions sexuelles et séquestration.
L'audience a duré moins de cinq minutes, ce qui correspond à une procédure "purement administrative", comme l'avait indiqué la veille son avocat Eric Granger.
Joshua Boyle, sa femme Caitlan Coleman et leurs trois enfants nés en captivité ont été libérés mi-octobre à la suite d'une opération de l'armée pakistanaise sur la base de renseignements américains.
La police a déposé les accusations contre Joshua Boyle pour des faits survenus entre le 14 octobre, soit le jour de son retour sur le sol canadien, et le 30 décembre.
L'accusation porte sur huit chefs d'inculpation pour violences, deux pour agressions sexuelles et deux pour séquestration de personnes. Trois autres chefs d'inculpation lui ont été signifiés dont menaces de mort.
Dans une déclaration mardi au quotidien Toronto Star, son épouse américaine Caitlan Coleman, sans dire être la victime de ces agressions, les mettait au compte de la "tension et le traumatisme" subis par M. Boyle pendant leur captivité et "les effets sur son état mental".
Joshua Boyle et Caitlan Coleman, mariés depuis 2011, avaient été kidnappés par les talibans peu après leur entrée en Afghanistan en 2012, puis remis au réseau allié Haqqani.
L'audience a duré moins de cinq minutes, ce qui correspond à une procédure "purement administrative", comme l'avait indiqué la veille son avocat Eric Granger.
Joshua Boyle, sa femme Caitlan Coleman et leurs trois enfants nés en captivité ont été libérés mi-octobre à la suite d'une opération de l'armée pakistanaise sur la base de renseignements américains.
La police a déposé les accusations contre Joshua Boyle pour des faits survenus entre le 14 octobre, soit le jour de son retour sur le sol canadien, et le 30 décembre.
L'accusation porte sur huit chefs d'inculpation pour violences, deux pour agressions sexuelles et deux pour séquestration de personnes. Trois autres chefs d'inculpation lui ont été signifiés dont menaces de mort.
Dans une déclaration mardi au quotidien Toronto Star, son épouse américaine Caitlan Coleman, sans dire être la victime de ces agressions, les mettait au compte de la "tension et le traumatisme" subis par M. Boyle pendant leur captivité et "les effets sur son état mental".
Joshua Boyle et Caitlan Coleman, mariés depuis 2011, avaient été kidnappés par les talibans peu après leur entrée en Afghanistan en 2012, puis remis au réseau allié Haqqani.