PAPEETE, le 4 février 2015. Des chercheurs australiens ont découvert que les langues polynésiennes évoluent selon le nombre de leurs locuteurs. Plus de personnes les parlent, plus le vocabulaire s'enrichit. À l'inverse, plus le nombre de locuteurs baisse, plus les mots viennent à disparaître.
Chaque année, de nouveaux mots sont ajoutés aux dictionnaires du monde entier, tandis que d'autres mots disparaissent. Une étude récente a examiné comment les langues perdent ou gagnent des mots.
Les chercheurs ont constaté que, à l'image de l'évolution biologique, les langues évoluent à des vitesses différentes selon la taille de la population qui les parle. Cette étude a été publiée en début de semaine dans la revue scientifique Actes de l'Académie américaine des sciences.
Un groupe de linguistes et de biologistes de l'Université nationale australienne a comparé 20 langues polynésiennes de Rarotonga à la Nouvelle-Zélande. Au fenua, ils se sont intéressés au mangarévien, au marquisien et au tahitien. Pour les chercheurs, les langues polynésiennes étaient idéales pour leurs recherches, car elles sont relativement nouvelles.
Les chercheurs ont constaté que les langues avec des populations plus importantes ont gagné du nouveau vocabulaire plus rapidement que les langues parlées par un nombre d'habitants plus restreint. Dans le même temps, les langues avec des populations plus petites ont tendance à perdre du vocabulaire plus rapidement que ceux avec une plus grande population.
Les résultats sont similaires à l'évolution biologique, où les petites populations perdent une diversité génétique rapidement, alors que les grandes populations ont plus de possibilités de développer de nouvelles mutations qui génèrent plus de diversité.
Mais ces conclusions ne sont qu'une première étape pour les chercheurs. Ils doivent maintenant vérifier que ce qui est valable pour les langues polynésiennes l'est aussi pour les autres langues.
Chaque année, de nouveaux mots sont ajoutés aux dictionnaires du monde entier, tandis que d'autres mots disparaissent. Une étude récente a examiné comment les langues perdent ou gagnent des mots.
Les chercheurs ont constaté que, à l'image de l'évolution biologique, les langues évoluent à des vitesses différentes selon la taille de la population qui les parle. Cette étude a été publiée en début de semaine dans la revue scientifique Actes de l'Académie américaine des sciences.
Un groupe de linguistes et de biologistes de l'Université nationale australienne a comparé 20 langues polynésiennes de Rarotonga à la Nouvelle-Zélande. Au fenua, ils se sont intéressés au mangarévien, au marquisien et au tahitien. Pour les chercheurs, les langues polynésiennes étaient idéales pour leurs recherches, car elles sont relativement nouvelles.
Les chercheurs ont constaté que les langues avec des populations plus importantes ont gagné du nouveau vocabulaire plus rapidement que les langues parlées par un nombre d'habitants plus restreint. Dans le même temps, les langues avec des populations plus petites ont tendance à perdre du vocabulaire plus rapidement que ceux avec une plus grande population.
Les résultats sont similaires à l'évolution biologique, où les petites populations perdent une diversité génétique rapidement, alors que les grandes populations ont plus de possibilités de développer de nouvelles mutations qui génèrent plus de diversité.
Mais ces conclusions ne sont qu'une première étape pour les chercheurs. Ils doivent maintenant vérifier que ce qui est valable pour les langues polynésiennes l'est aussi pour les autres langues.