PAPEETE, le 13 juin 2017 - Déjà condamnée six fois depuis 2012 pour des abus de confiance, contrefaçon de chèques, vols et escroqueries, Mary Candelot, multirécidiviste de 31 ans bien connue de la justice, était de retour à la barre du tribunal ce mardi.
Et cette fois, c'est une commerçante de Arue qui a fait les frais, en début d'année, de sa rencontre avec l'incorrigible arnaqueuse. Se faisant passer au téléphone pour une "sergent-chef" de la brigade de gendarmerie de Arue, Mary Candelot avait fait croire à sa victime qu'elle était redevable du paiement de multiples amendes dressées contre elle dans le cadre d'une enquête, imaginaire, du service d'hygiène de la direction générale des affaires économiques.
Avec son bagout et profitant de la crédulité de sa proie, la jeune escroc, bien qu'habillée en civil, s'était ensuite rendue au magasin à quatre reprises pour se faire remettre, au total, la coquette somme de 995 000 francs. "Elle était très crédible quand elle me parlait, très convaincante", a confié ce mardi au tribunal la commerçante dupée.
Mary Candelot avait tenté dans un second temps d'arnaquer une seconde victime en se faisant passer, cette fois, pour une greffière du tribunal de Papeete proposant à la vente et à des prix défiant toute concurrence des biens saisis par la justice. Elle avait cette fois été démasquée par sa nouvelle proie, qui connaissait personnellement du personnel au palais de justice. L'arnaqueuse, qui comparaissait détenue dans le cadre d'une autre affaire, a écopé de 18 mois de prison ferme avec maintien en détention pour ces deux dossiers.
Un passé chargé
La jeune femme n'en est donc pas, on l'aura compris, à son coup d'essai. Elle avait notamment escroqué par le passé une quinzaine de victimes en se faisant passer, là encore, pour une greffière du palais de justice en charge des saisies immobilières. Grâce à sa faconde naturelle et à son culot, conjugués à une naïveté certaine de ses victimes, la jeune femme se faisait remettre d'importants acomptes à valoir sur l'acquisition à prix cassé de maisons, bijoux, bateaux ou voitures soi-disant sous main de justice.
Elle n'hésitait pas à modifier sa voix au téléphone pour jouer le rôle de plusieurs personnages et semer la confusion dans les esprits. Il lui était aussi arrivé d'utiliser une adresse mail créée au nom de l'ancien procureur de la République José Thorel pour asseoir sa crédibilité.
Et cette fois, c'est une commerçante de Arue qui a fait les frais, en début d'année, de sa rencontre avec l'incorrigible arnaqueuse. Se faisant passer au téléphone pour une "sergent-chef" de la brigade de gendarmerie de Arue, Mary Candelot avait fait croire à sa victime qu'elle était redevable du paiement de multiples amendes dressées contre elle dans le cadre d'une enquête, imaginaire, du service d'hygiène de la direction générale des affaires économiques.
Avec son bagout et profitant de la crédulité de sa proie, la jeune escroc, bien qu'habillée en civil, s'était ensuite rendue au magasin à quatre reprises pour se faire remettre, au total, la coquette somme de 995 000 francs. "Elle était très crédible quand elle me parlait, très convaincante", a confié ce mardi au tribunal la commerçante dupée.
Mary Candelot avait tenté dans un second temps d'arnaquer une seconde victime en se faisant passer, cette fois, pour une greffière du tribunal de Papeete proposant à la vente et à des prix défiant toute concurrence des biens saisis par la justice. Elle avait cette fois été démasquée par sa nouvelle proie, qui connaissait personnellement du personnel au palais de justice. L'arnaqueuse, qui comparaissait détenue dans le cadre d'une autre affaire, a écopé de 18 mois de prison ferme avec maintien en détention pour ces deux dossiers.
Un passé chargé
La jeune femme n'en est donc pas, on l'aura compris, à son coup d'essai. Elle avait notamment escroqué par le passé une quinzaine de victimes en se faisant passer, là encore, pour une greffière du palais de justice en charge des saisies immobilières. Grâce à sa faconde naturelle et à son culot, conjugués à une naïveté certaine de ses victimes, la jeune femme se faisait remettre d'importants acomptes à valoir sur l'acquisition à prix cassé de maisons, bijoux, bateaux ou voitures soi-disant sous main de justice.
Elle n'hésitait pas à modifier sa voix au téléphone pour jouer le rôle de plusieurs personnages et semer la confusion dans les esprits. Il lui était aussi arrivé d'utiliser une adresse mail créée au nom de l'ancien procureur de la République José Thorel pour asseoir sa crédibilité.