BERGERAC (France), 30 nov 2012 (AFP) - L'épouse d'un ex-député de Dordogne, qui avait mordu un vigile à un meeting UMP lors de la dernière campagne présidentielle, a été condamnée vendredi par le tribunal de police de Bergerac à 200 euros d'amende avec sursis, et à un euro de dommage et intérêts à la victime.
A l'audience du 28 septembre, le ministère public avait requis 500 euros d'amende, dont 200 avec sursis, à l'encontre de Sylvaine Garrigue, épouse de l'ancien maire de Bergerac Daniel Garrigue, et député de la Dordogne jusqu'en juin 2012.
En mars, M. Garrigue, qui était en rupture de ban depuis des années avec l'UMP (il l'avait quittée pour se rapprocher de Dominique de Villepin, puis du Modem), s'était rendu à un meeting UMP animé par Alain Juppé à Monbazillac, près de Bergerac.
Il avait tenté de prendre la parole pour interpeller l'orateur, mais en avait été empêché. Une bousculade était ensuite intervenue, lors d'une fin confuse de meeting.
Mme Garrigue a affirmé avoir été malmenée par le service d'ordre, assuré par le Mouvement initiatives et libertés (MIL), et avait porté plainte. Un membre du service d'ordre assurait pour sa part avoir été mordu à la main par l'épouse du politicien -selon elle pour se dégager-, et avait déposé une main courante.
La plainte de Mme Garrigue a été classée sans suite, par contre elle avait été convoquée par le tribunal de police, qui a rendu son délibéré vendredi.
"Mon épouse a été agressée et c'est elle qui se retrouve sur le banc des accusés", a déploré vendredi auprès d'un correspondant de l'AFP M. Garrigue, qui a dit "réfléchir" à l'éventualité de faire appel.
Nicolas Morand-Monteil, avocat du vigile, a pour sa part souhaité que le dossier, qui est déjà "allé un petit peu trop loin" selon lui, ne "reparte sur des polémiques stériles" avec un appel, même si les faits au coeur de l'affaire "ont dépassé l'entendement. Passons à autre chose".
cor-pbl/dsa/fm
A l'audience du 28 septembre, le ministère public avait requis 500 euros d'amende, dont 200 avec sursis, à l'encontre de Sylvaine Garrigue, épouse de l'ancien maire de Bergerac Daniel Garrigue, et député de la Dordogne jusqu'en juin 2012.
En mars, M. Garrigue, qui était en rupture de ban depuis des années avec l'UMP (il l'avait quittée pour se rapprocher de Dominique de Villepin, puis du Modem), s'était rendu à un meeting UMP animé par Alain Juppé à Monbazillac, près de Bergerac.
Il avait tenté de prendre la parole pour interpeller l'orateur, mais en avait été empêché. Une bousculade était ensuite intervenue, lors d'une fin confuse de meeting.
Mme Garrigue a affirmé avoir été malmenée par le service d'ordre, assuré par le Mouvement initiatives et libertés (MIL), et avait porté plainte. Un membre du service d'ordre assurait pour sa part avoir été mordu à la main par l'épouse du politicien -selon elle pour se dégager-, et avait déposé une main courante.
La plainte de Mme Garrigue a été classée sans suite, par contre elle avait été convoquée par le tribunal de police, qui a rendu son délibéré vendredi.
"Mon épouse a été agressée et c'est elle qui se retrouve sur le banc des accusés", a déploré vendredi auprès d'un correspondant de l'AFP M. Garrigue, qui a dit "réfléchir" à l'éventualité de faire appel.
Nicolas Morand-Monteil, avocat du vigile, a pour sa part souhaité que le dossier, qui est déjà "allé un petit peu trop loin" selon lui, ne "reparte sur des polémiques stériles" avec un appel, même si les faits au coeur de l'affaire "ont dépassé l'entendement. Passons à autre chose".
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