Estimation du nombre de cas de Chikungunya ayant consulté par semaine
PAPEETE, le 30 janvier 2015. La Direction de la santé fait le point dans son Bulletin de surveillance sanitaire sur le chikungunya, la dengue et la leptospirose en Polynésie.
"L'épidémie de chikungunya est en phase de décroissance sur toute la Polynésie", note la Direction de la santé. En Polynésie française, au 25 janvier, on estime à plus de 69 000 (estimation réalisée à partir des données des médecins du réseau sentinelle élargi - données non consolidées) le nombre total de cas ayant consulté pour des premiers signes cliniques de chikungunya depuis le début de l'épidémie.
"L'épidémie est en phase de décroissance sur toute la Polynésie, même si la circulation de virus reste active hors Tahiti notamment aux Marquises", note la Direction qui estime que "le taux d'attaque cumulé est de 25% pour l'ensemble de la population de Polynésie française".
Depuis le début de l'épidémie, 934 personnes ont été hospitalisées pour un motif en lien avec une infection au chikungunya. Parmi les 728 personnes hospitalisées plus de 24 heures, la majorité des cas sont des formes communes ou inhabituelles. "Les formes sévères représentent 6,6% des cas soit 48 cas et les décès représentent 2,1% des cas", indique la Direction de la santé.
Un septième cas de Syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été identifié comme pouvant être en relation avec une
infection à chikungunya antérieure. Il est actuellement hospitalisé au service neurologie.
"L'épidémie de chikungunya est en phase de décroissance sur toute la Polynésie", note la Direction de la santé. En Polynésie française, au 25 janvier, on estime à plus de 69 000 (estimation réalisée à partir des données des médecins du réseau sentinelle élargi - données non consolidées) le nombre total de cas ayant consulté pour des premiers signes cliniques de chikungunya depuis le début de l'épidémie.
"L'épidémie est en phase de décroissance sur toute la Polynésie, même si la circulation de virus reste active hors Tahiti notamment aux Marquises", note la Direction qui estime que "le taux d'attaque cumulé est de 25% pour l'ensemble de la population de Polynésie française".
Depuis le début de l'épidémie, 934 personnes ont été hospitalisées pour un motif en lien avec une infection au chikungunya. Parmi les 728 personnes hospitalisées plus de 24 heures, la majorité des cas sont des formes communes ou inhabituelles. "Les formes sévères représentent 6,6% des cas soit 48 cas et les décès représentent 2,1% des cas", indique la Direction de la santé.
Un septième cas de Syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été identifié comme pouvant être en relation avec une
infection à chikungunya antérieure. Il est actuellement hospitalisé au service neurologie.
La Direction de la santé rappelle que près de 50% des personnes atteintes initialement par le virus du chikungunya sont susceptibles de voir leurs signes cliniques (douleurs articulaires notamment) persister ou réapparaitre. Il s’agit de la continuité de l’infection initiale (et non d’une réinfection), on distingue :
- la forme « subaigüe » (entre 21 jours et 3 mois après les tous premiers signes)
- ou la forme « chronique » (à partir de 3 mois après les signes initiaux).
En effet, une fois infectées par ce virus les personnes sont immunisées (protégées du virus) et donc ne peuvent plus être infectées et ne sont plus non plus contagieuses pour les autres.
- la forme « subaigüe » (entre 21 jours et 3 mois après les tous premiers signes)
- ou la forme « chronique » (à partir de 3 mois après les signes initiaux).
En effet, une fois infectées par ce virus les personnes sont immunisées (protégées du virus) et donc ne peuvent plus être infectées et ne sont plus non plus contagieuses pour les autres.
Huit cas de leptospirose depuis le début de l'année
Huit cas de leptospirose ont été recensés par la Direction de la santé, annonce le Bulletin de surveillance sanitaire. Un garçon de 14 ans est décédé après avoir été touché par la leptospirose.
La leptospirose est une maladie bactérienne qui survient par contact direct de l'homme avec des urines d'animaux (cochons, chiens, rats…) Lors des épisodes pluvieux, en raison du ruissellement des eaux jusque dans la mer, le risque de contamination est fortement accru. En Polynésie française, on comptabilise chaque année une centaine de cas confirmés de leptospirose. Sur ces 100 patients : 60 à 80 sont hospitalisés, 20 à 30 peuvent se retrouver en réanimation en raison de complications (rénales ou hépatiques le plus souvent) particulièrement chez des patients pour lesquels le diagnostic a été tardif. La vigilance s'impose car les symptômes initiaux de la leptospirose : fièvre élevée et céphalée peuvent s'assimiler à d'autres maladies plus connues, la dengue et le chikungunya.
La leptospirose est une maladie bactérienne qui survient par contact direct de l'homme avec des urines d'animaux (cochons, chiens, rats…) Lors des épisodes pluvieux, en raison du ruissellement des eaux jusque dans la mer, le risque de contamination est fortement accru. En Polynésie française, on comptabilise chaque année une centaine de cas confirmés de leptospirose. Sur ces 100 patients : 60 à 80 sont hospitalisés, 20 à 30 peuvent se retrouver en réanimation en raison de complications (rénales ou hépatiques le plus souvent) particulièrement chez des patients pour lesquels le diagnostic a été tardif. La vigilance s'impose car les symptômes initiaux de la leptospirose : fièvre élevée et céphalée peuvent s'assimiler à d'autres maladies plus connues, la dengue et le chikungunya.
Soyez vigilants
Eviter autant que possible les contacts de la peau avec de l’eau ou de la boue qui peuvent être souillées : en pratique ne pas marcher pieds nus dans de l’eau boueuse, ne pas se baigner ou pratiquer des sports aquatiques (surf...) à l’embouchure des rivières, etc.
- Consulter un médecin rapidement dès que l’on observe les signes suivants, et surtout si l’on a été exposé à de l’eau souillée dans les trois semaines précédentes :
- une fièvre élevée qui apparaît brutalement, avec un malaise
- des douleurs dans les muscles, les articulations, le ventre
- de forts maux de tête
- Un traitement antibiotique efficace prescrit précocement permet de guérir de la maladie
- Consulter un médecin rapidement dès que l’on observe les signes suivants, et surtout si l’on a été exposé à de l’eau souillée dans les trois semaines précédentes :
- une fièvre élevée qui apparaît brutalement, avec un malaise
- des douleurs dans les muscles, les articulations, le ventre
- de forts maux de tête
- Un traitement antibiotique efficace prescrit précocement permet de guérir de la maladie
Dengue : sept personnes hospitalisées depuis le début de l'année
La circulation de la dengue reste faible note le Bureau de surveillance sanitaires. Sept personnes ont tout de même été hospitalisées depuis début janvier dont un cas sévère.