Paris, France | AFP | lundi 11/07/2016 - L'éolien a poursuivi au premier semestre 2016 en France les bonnes performances des deux années précédentes, avec plus de 500 mégawatts (MW) installés, selon le bilan de France énergie éolienne (FEE) publié lundi.
De janvier à juin, 568,2 mégawatts ont été installés, soit 45,2 MW de plus qu'au premier semestre de 2015, selon un communiqué de l'organisation regroupant plus de 90% des acteurs du secteur.
"Nous sommes sur un rythme du même ordre que l'an dernier, et même un petit peu plus", a réagi auprès de l'AFP Olivier Pérot, président de FEE, mettant en avant de "bons chiffres".
Toutefois, le niveau des installations reste "inférieur à la trajectoire requise pour atteindre les objectifs fixés" par le gouvernement dans la Programmation pluriannuelle des investissements (PPI), précise le communiqué.
Pour atteindre les 15.000 MW prévus à horizon 2018 ou 24.000 MW en 2023, "ce sont 1,5 GW (1.500 MW, NDLR) qui doivent être raccordés chaque année à partir de 2016", prévient FEE.
Selon M. Pérot, il y a des "leviers d'actions", pour accélérer le développement de l'énergie éolienne.
Il évoque notamment des efforts à faire sur la durée des raccordements au réseau électrique des parcs éoliens, ou encore pour réduire le temps de traitement des recours contre les projets.
"On peut imaginer qu'il n'y ait qu'un niveau de recours" dans les tribunaux administratifs, comme cela est le cas pour l'éolien en mer, qui bénéfice d'importants soutiens publics, avance-t-il.
Fin 2015, le parc éolien français a franchi le cap symbolique des 10.000 mégawatts, et l'énergie du vent a couvert 4,5% de la consommation d'électricité durant l'année.
De janvier à juin, 568,2 mégawatts ont été installés, soit 45,2 MW de plus qu'au premier semestre de 2015, selon un communiqué de l'organisation regroupant plus de 90% des acteurs du secteur.
"Nous sommes sur un rythme du même ordre que l'an dernier, et même un petit peu plus", a réagi auprès de l'AFP Olivier Pérot, président de FEE, mettant en avant de "bons chiffres".
Toutefois, le niveau des installations reste "inférieur à la trajectoire requise pour atteindre les objectifs fixés" par le gouvernement dans la Programmation pluriannuelle des investissements (PPI), précise le communiqué.
Pour atteindre les 15.000 MW prévus à horizon 2018 ou 24.000 MW en 2023, "ce sont 1,5 GW (1.500 MW, NDLR) qui doivent être raccordés chaque année à partir de 2016", prévient FEE.
Selon M. Pérot, il y a des "leviers d'actions", pour accélérer le développement de l'énergie éolienne.
Il évoque notamment des efforts à faire sur la durée des raccordements au réseau électrique des parcs éoliens, ou encore pour réduire le temps de traitement des recours contre les projets.
"On peut imaginer qu'il n'y ait qu'un niveau de recours" dans les tribunaux administratifs, comme cela est le cas pour l'éolien en mer, qui bénéfice d'importants soutiens publics, avance-t-il.
Fin 2015, le parc éolien français a franchi le cap symbolique des 10.000 mégawatts, et l'énergie du vent a couvert 4,5% de la consommation d'électricité durant l'année.