Le statut d'aire marine protégée pour les Marquises aurait pu devenir un atout pour les Marquises au niveau éco-touristique et aussi dans sa démarche d'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.
PAPEETE, le 8 novembre 2018. Le documentaire Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix qui présente le projet d'aire protégée des Marquises sera projeté gratuitement ce vendredi soir. Félix Barsinas, président de la communauté de communes des îles Marquises, souligne que l'avenir de la pêche aux Marquises est maintenant entre les mains du Pays, qui a opté pour une aire marine gérée sur la totalité de la zone économique exclusive de la Polynésie française.
"On sait qu'aux Marquises il y a des zones à protéger puisque c'est une zone de production et de grossissement", relève Marc Atiu, président du syndicat de pêche S2R dans le documentaire Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix qui sera projeté gratuitement ce vendredi soir lors de deux séances au cinéma Majestic à Papeete. "La position générale et sur laquelle on tendrait tous est d'imaginer une zone entre les îles et à l'intérieur de l'archipel dédiée à la pêche artisanale, de laisser à l'extérieur les thoniers qui viennent de la capitale mais aussi de créer une aire marine à l'extérieur notamment dans la zone qui a été identifiée semble-t-il comme étant une nurserie", précise Winiki Sage, président de la Fédération des associations de protection de l'environnement .
"Je salue le travail qui a été fait à travers le projet de Te Tai Nui a Hau. Je pense que c'est un projet qui va dans le sens de ce que nos ancêtres nous ont laissé. Il manque un cheveu pour le mettre en place. Qu'est-ce qu'on attend pour le faire ? La population n'attend que ça", Pierre Tetohu, porte-parole du collectif A Pakaihi te Tai Nui a tu.
En juin dernier, les élus de l'archipel, par le biais de la communauté de communes des îles Marquises (Codim), ont présenté leur version finale de leur projet d'aire marine protégée.
"On avait envie de montrer qu'un compromis est possible entre les différentes visions et qu'on peut essayer de retrouver l'harmonie aux Marquises", souligne Jérôme Petit, directeur de la fondation Pew en Polynésie, qui a participé au financement du documentaire. "Si on met tout le monde autour de la table, on remarque que tout le monde a à peu près le même langage : on peut développer la pêche mais il faut trouver un juste équilibre et avoir une stratégie de protection en parallèle. On met en lumière le projet présenté par la Codim. Dans le documentaire, toutes les parties prenantes ont la parole : les élus marquisiens, mais aussi les pêcheurs marquisiens qui veulent protéger leur pêche artisanale, les pêcheurs de Tahiti qui veulent se développer et visent les Marquises, les associations, les scientifiques et la population marquisienne. On a voulu montrer que les visions pouvaient converger en montrant qu'il y a un compromis possible et qu'au-delà des postures politiques les gens sont assez d'accord sur ce qu'il faudrait faire."
"On sait qu'aux Marquises il y a des zones à protéger puisque c'est une zone de production et de grossissement", relève Marc Atiu, président du syndicat de pêche S2R dans le documentaire Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix qui sera projeté gratuitement ce vendredi soir lors de deux séances au cinéma Majestic à Papeete. "La position générale et sur laquelle on tendrait tous est d'imaginer une zone entre les îles et à l'intérieur de l'archipel dédiée à la pêche artisanale, de laisser à l'extérieur les thoniers qui viennent de la capitale mais aussi de créer une aire marine à l'extérieur notamment dans la zone qui a été identifiée semble-t-il comme étant une nurserie", précise Winiki Sage, président de la Fédération des associations de protection de l'environnement .
"Je salue le travail qui a été fait à travers le projet de Te Tai Nui a Hau. Je pense que c'est un projet qui va dans le sens de ce que nos ancêtres nous ont laissé. Il manque un cheveu pour le mettre en place. Qu'est-ce qu'on attend pour le faire ? La population n'attend que ça", Pierre Tetohu, porte-parole du collectif A Pakaihi te Tai Nui a tu.
En juin dernier, les élus de l'archipel, par le biais de la communauté de communes des îles Marquises (Codim), ont présenté leur version finale de leur projet d'aire marine protégée.
"On avait envie de montrer qu'un compromis est possible entre les différentes visions et qu'on peut essayer de retrouver l'harmonie aux Marquises", souligne Jérôme Petit, directeur de la fondation Pew en Polynésie, qui a participé au financement du documentaire. "Si on met tout le monde autour de la table, on remarque que tout le monde a à peu près le même langage : on peut développer la pêche mais il faut trouver un juste équilibre et avoir une stratégie de protection en parallèle. On met en lumière le projet présenté par la Codim. Dans le documentaire, toutes les parties prenantes ont la parole : les élus marquisiens, mais aussi les pêcheurs marquisiens qui veulent protéger leur pêche artisanale, les pêcheurs de Tahiti qui veulent se développer et visent les Marquises, les associations, les scientifiques et la population marquisienne. On a voulu montrer que les visions pouvaient converger en montrant qu'il y a un compromis possible et qu'au-delà des postures politiques les gens sont assez d'accord sur ce qu'il faudrait faire."
Bande annonce de Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix
Un plan de gestion pour 2020
Félix Barsinas, président de la Codim, a annoncé qu'il ne souhaitait pas être présent à la présentation du documentaire ce soir. "La fondation Pew continue à attiser cette animosité entre les élus et les mouvements associatifs et entre les élus et le Pays", a-t-il regretté. "Le message que je souhaite porter est un message de cohésion, de travail et d'écoute. Il faut laisser le Pays nous accompagner dans cette démarche de développement de la pêche, qui n'est pas une pêche industrielle ou intensive. Il faut faire en sorte de trouver des compromis entre les pêcheurs traditionnels et les pêcheurs professionnels." Le maire de Tahuata attend maintenant la position du Pays qui a décidé de mettre en place une aire marine gérée sur la totalité de la zone économique exclusive de la Polynésie française.
Un conseil de gestion, co-présidé par les ministres en charge de la mer et de l'environnement, composé de représentants du gouvernement, du Pays, de représentants de l'assemblée et de l'État, a pour mission de proposer d'ici 2020 un plan de gestion intégrée de l'espace pour une durée de trois à cinq ans. "Le fin de mot de l'histoire c'est le Pays qui l'aura", souligne Félix Barsinas. "Mais il faut développer la pêche, sans que ce soit une pêche industrielle ou intensive. On doit créer un comité de gestion pour maintenir des ressources de manière durable grâce à la mise en place d'un zone de reproduction et que les thoniers ne se rapprochent pas à moins de 30 ou 50 milles nautiques."
Félix Barsinas, président de la Codim, a annoncé qu'il ne souhaitait pas être présent à la présentation du documentaire ce soir. "La fondation Pew continue à attiser cette animosité entre les élus et les mouvements associatifs et entre les élus et le Pays", a-t-il regretté. "Le message que je souhaite porter est un message de cohésion, de travail et d'écoute. Il faut laisser le Pays nous accompagner dans cette démarche de développement de la pêche, qui n'est pas une pêche industrielle ou intensive. Il faut faire en sorte de trouver des compromis entre les pêcheurs traditionnels et les pêcheurs professionnels." Le maire de Tahuata attend maintenant la position du Pays qui a décidé de mettre en place une aire marine gérée sur la totalité de la zone économique exclusive de la Polynésie française.
Un conseil de gestion, co-présidé par les ministres en charge de la mer et de l'environnement, composé de représentants du gouvernement, du Pays, de représentants de l'assemblée et de l'État, a pour mission de proposer d'ici 2020 un plan de gestion intégrée de l'espace pour une durée de trois à cinq ans. "Le fin de mot de l'histoire c'est le Pays qui l'aura", souligne Félix Barsinas. "Mais il faut développer la pêche, sans que ce soit une pêche industrielle ou intensive. On doit créer un comité de gestion pour maintenir des ressources de manière durable grâce à la mise en place d'un zone de reproduction et que les thoniers ne se rapprochent pas à moins de 30 ou 50 milles nautiques."
Deux documentaires projetés gratuitement ce vendredi soir
Les documentaires Apopo: cultivons les idées de demain pour le fenua et Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix seront projetés gratuitement ce vendredi soir au cinéma Majestic à Papeete lors de deux séances successives à 18 heures et 20 heures. En marge de ces projections, une quinzaine d’associations environnementales tiendront un stand dans le hall du cinéma pour présenter leurs actions au public. La séance de cinéma est gratuite, mais le public pourra contribuer à la soirée en sponsorisant ces associations. Les organisateurs conseillent au public d’arriver en avance car le nombre de places est limité.
Le documentaire Apopo: cultivons les idées de demain pour le fenua donne la parole à des femmes et des hommes qui se bougent pour un fenua vert: Ils produisent bio, luttent contre le plastique et protègent coraux et oiseaux. Souvent, pour imaginer les solutions de demain, ils remettent au goût du jour des techniques ancestrales comme le rahui ou celles du fa’a’apu. Ce film de 70 minutes a été réalisé par Guillaume Coulon et Stéphane Bordereaux et cofinancé par Pew Polynésie française
Le documentaire Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix dure 26 minutes et a été réalisé par James Nikitine et Fabiano d’Amato.
Le documentaire Apopo: cultivons les idées de demain pour le fenua donne la parole à des femmes et des hommes qui se bougent pour un fenua vert: Ils produisent bio, luttent contre le plastique et protègent coraux et oiseaux. Souvent, pour imaginer les solutions de demain, ils remettent au goût du jour des techniques ancestrales comme le rahui ou celles du fa’a’apu. Ce film de 70 minutes a été réalisé par Guillaume Coulon et Stéphane Bordereaux et cofinancé par Pew Polynésie française
Le documentaire Te Tai Nui a Hau: L'océan de paix dure 26 minutes et a été réalisé par James Nikitine et Fabiano d’Amato.