Le tirant d'eau autorisé est limité à 11 mètres à la passe de Papeete. En conséquence, la taille des porte-conteneurs est limitée et ces navires sont sous-exploités. En augmentant le tirant d'eau, le port de Papeete serait donc en mesure d'accueillir dans de meilleures conditions les bateaux.
PAPEETE, le 26 février 2019 - Le Port autonome a publié dans le JOPF du 15 février 2019 un appel d'offre pour des études de maîtrise d'œuvre relatives à "l'augmentation du tirant d'eau admissible de la passe de Papeete". Des professionnels du transport maritime avaient attiré l'attention des autorités du Pays sur la nécessité d'approfondir la passe de Papeete pour continuer d'accueillir des porte-conteneurs de plus en plus imposants.
La passe de Papeete pas assez profonde désormais pour accueillir les porte-conteneurs ? La question mérite en tout cas d'être posée aujourd'hui au vu de la taille de plus en plus imposante de ces navires.
Lire aussi >> Le Port autonome prépare sa mue
Des professionnels du transport maritime avaient d'ailleurs alerté en novembre dernier les autorités du Pays sur la problématique du tirant d'eau [encombrement sous l'eau, NDLR] de la passe de Papeete. "Le tirant d'eau autorisé est limité à 11 mètres à la passe de Papeete et à 10,5 mètres au bord, à quai du terminal", avait expliqué Stéphane Mercadal, directeur général de CMA CGM. "En conséquence, la taille des navires est limitée, les navires du service OVSA (Oceania Vessel Sharing Agreement) de Hamburg Sür, Hapag-Lloyd et ANL par exemple sont sous-exploités de 25 à 30 % à cause de Papeete. La meilleure option serait sans doute, dans un premier temps, d'améliorer le tirant d'eau au terminal, puis celui de la passe."
Et le JOPF du 15 février 2019 faisait mention d'un appel d'offres lancé par l'établissement avec pour objet : "Des études de maîtrise d'œuvre relatives à l'augmentation du tirant d'eau admissible de la passe de Papeete". Les candidats ont jusqu'au 25 mars pour remettre leur dossier aux autorités du Port autonome.
Pour rappel, en décembre dernier lors d'une visite des infrastructures du Port autonome, Édouard Fritch, président de la Polynésie française, avait indiqué la possibilité d'approfondir la passe de Papeete. "On a une profondeur de 13 mètres qu'il faudrait que l'on approfondisse jusqu'à 14,5 mètres. On songe aussi à l'élargissement de cette passe pour que ces bateaux puissent entrer sans avoir de souci. On éviterait ainsi que ces porte-conteneurs descendent jusqu'à Auckland pour débarquer leurs boîtes, ce qui causerait des coûts supplémentaires pour le consommateur polynésien", avait alors indiqué le chef de l'exécutif.
Avant de se lancer dans des travaux, Jean-Paul Lecaill, directeur du Port autonome, a affirmé que des études seraient réalisées au cours de l'année de 2019 pour déterminer le coût financier, l'impact environnemental et la faisabilité de ce projet.
La passe de Papeete pas assez profonde désormais pour accueillir les porte-conteneurs ? La question mérite en tout cas d'être posée aujourd'hui au vu de la taille de plus en plus imposante de ces navires.
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Et le JOPF du 15 février 2019 faisait mention d'un appel d'offres lancé par l'établissement avec pour objet : "Des études de maîtrise d'œuvre relatives à l'augmentation du tirant d'eau admissible de la passe de Papeete". Les candidats ont jusqu'au 25 mars pour remettre leur dossier aux autorités du Port autonome.
Pour rappel, en décembre dernier lors d'une visite des infrastructures du Port autonome, Édouard Fritch, président de la Polynésie française, avait indiqué la possibilité d'approfondir la passe de Papeete. "On a une profondeur de 13 mètres qu'il faudrait que l'on approfondisse jusqu'à 14,5 mètres. On songe aussi à l'élargissement de cette passe pour que ces bateaux puissent entrer sans avoir de souci. On éviterait ainsi que ces porte-conteneurs descendent jusqu'à Auckland pour débarquer leurs boîtes, ce qui causerait des coûts supplémentaires pour le consommateur polynésien", avait alors indiqué le chef de l'exécutif.
Avant de se lancer dans des travaux, Jean-Paul Lecaill, directeur du Port autonome, a affirmé que des études seraient réalisées au cours de l'année de 2019 pour déterminer le coût financier, l'impact environnemental et la faisabilité de ce projet.