L'Arago est arrivé à Papeete en 2011 afin de compenser en partie le départ des P400 La Railleuse et la Tapageuse.
PAPEETE, le 13 août 2018. Le ministère des Armées vient de publier l'appel à marché pour la réalisation de six patrouilleurs. Deux sont destinés à la Polynésie française. Le premier devrait arriver au fenua en 2022 et remplacer l'Arago.
Comme l'a relevé le site internet Le Marin, le ministère des Armées a publié vendredi un appel à candidatures pour réaliser six patrouilleurs pour la Nouvelle-Calédonie, La Réunion et la Polynésie française. Celui qui décrochera ce marché devra réaliser ces patrouilleurs hauturiers et assurer le maintien en conditions opérationnelles (MCO) de ces bâtiments en outre-mer.
L'avis de marché, paru sur le site internet de la Centrale des marchés, précise que les futurs patrouilleurs, qui devront tous être identiques, auront une coque acier ou aluminium. Ils auront une "longueur d'environ 70 mètres, avec un tirant d'eau inférieur ou égal à 3,8 mètres, seront capables d'une vitesse de 22 nœuds minimum".
Ces bateaux qui seront basés en Nouvelle-Calédonie, à La Réunion et en Polynésie française devront être au "forte chaleur" et à "l'hygrométrie élevée". En Polynésie, le premier patrouilleur est attendu en 2022. Il remplacera l'Arago, arrivé à Papeete en 2011 afin de compenser en partie le départ des P400 La Railleuse et la Tapageuse. Un second patrouilleur devrait arriver deux ans plus tard, en 2024.
Une autonomie de 5 500 nautiques
"Chaque patrouilleur sera armé par un équipage d'environ 35 membres et pourra accueillir jusqu'à environ 18 personnes supplémentaires. Il devra être en mesure de mettre en œuvre des plongeurs", précise l'avis de marché. "Il devra bénéficier de bonnes capacités de manœuvrabilité et de tenue à la mer."
On apprend aussi que le navire devra pouvoir accueillir un drone aérien d'environ 700 kilos, à voilure tournante ainsi que deux embarcations rapides d'intervention d'environ huit mètres. "Il sera équipé d'une capacité de manutention autonome pour le levage de matériels et pourra transporter des armes et des munitions. Il disposera d'un système de visualisation de situation tactique. Il intégrera des moyens de communication civils et militaires (notamment moyens Haute fréquence et satellitaire)", précise l'avis de marché. "Il pourra avoir des missions d'une durée approximative de 30 jours sans ravitaillement et d'une autonomie d'environ 5 500 nautiques."
Ce marché ne fera pas l'objet de lots, mais celui qui le remportera pourra faire appel à des sous-traitants. La maintenance, réalisée sur place pour une période initiale de six ans, est incluse dans le marché.
Comme l'a relevé le site internet Le Marin, le ministère des Armées a publié vendredi un appel à candidatures pour réaliser six patrouilleurs pour la Nouvelle-Calédonie, La Réunion et la Polynésie française. Celui qui décrochera ce marché devra réaliser ces patrouilleurs hauturiers et assurer le maintien en conditions opérationnelles (MCO) de ces bâtiments en outre-mer.
L'avis de marché, paru sur le site internet de la Centrale des marchés, précise que les futurs patrouilleurs, qui devront tous être identiques, auront une coque acier ou aluminium. Ils auront une "longueur d'environ 70 mètres, avec un tirant d'eau inférieur ou égal à 3,8 mètres, seront capables d'une vitesse de 22 nœuds minimum".
Ces bateaux qui seront basés en Nouvelle-Calédonie, à La Réunion et en Polynésie française devront être au "forte chaleur" et à "l'hygrométrie élevée". En Polynésie, le premier patrouilleur est attendu en 2022. Il remplacera l'Arago, arrivé à Papeete en 2011 afin de compenser en partie le départ des P400 La Railleuse et la Tapageuse. Un second patrouilleur devrait arriver deux ans plus tard, en 2024.
Une autonomie de 5 500 nautiques
"Chaque patrouilleur sera armé par un équipage d'environ 35 membres et pourra accueillir jusqu'à environ 18 personnes supplémentaires. Il devra être en mesure de mettre en œuvre des plongeurs", précise l'avis de marché. "Il devra bénéficier de bonnes capacités de manœuvrabilité et de tenue à la mer."
On apprend aussi que le navire devra pouvoir accueillir un drone aérien d'environ 700 kilos, à voilure tournante ainsi que deux embarcations rapides d'intervention d'environ huit mètres. "Il sera équipé d'une capacité de manutention autonome pour le levage de matériels et pourra transporter des armes et des munitions. Il disposera d'un système de visualisation de situation tactique. Il intégrera des moyens de communication civils et militaires (notamment moyens Haute fréquence et satellitaire)", précise l'avis de marché. "Il pourra avoir des missions d'une durée approximative de 30 jours sans ravitaillement et d'une autonomie d'environ 5 500 nautiques."
Ce marché ne fera pas l'objet de lots, mais celui qui le remportera pourra faire appel à des sous-traitants. La maintenance, réalisée sur place pour une période initiale de six ans, est incluse dans le marché.