Montréal, Canada | AFP | jeudi 01/01/2020 - La sortie de Pokémon Go en 2016 a pris de court l'armée canadienne, confrontée à l'irruption soudaine sur des bases militaires d'inconnus tentant d'attraper un maximum de créatures du jeu mobile utilisant la réalité augmentée, révèlent des documents internes obtenus par la télévision publique.
En l'espace de quelques semaines, des millions d'adeptes dans le monde sont partis à la chasse à Pikachu et autres créatures imaginaires dans la vie réelle grâce à Pokémon Go, s'aventurant parfois dans des lieux strictement interdits.
Plus de trois ans plus tard, des documents obtenus par la chaîne CBC en vertu de la loi d'accès à l'information montrent à quel point l'armée canadienne a été surprise par l'augmentation du nombre de suspects interceptés en peu de temps sur les bases militaires à travers le Canada après la sortie de la populaire application.
Le major Jeff Monaghan, de la base de Kingston en Ontario, écrit dans un courriel: "Merci d'avertir les commissaires que le Fort Frontenac est apparemment devenu un PokéGym et un PokéStop" pour attraper des Pokémons.
"Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai aucune idée de quoi il s'agit", ajoute-t-il selon la CBC, qui a mis la main sur près de 500 pages de documents.
Au moins trois agents de la police militaire, dans différentes bases du pays, se sont même vu confier une mission singulière: explorer ces installations, téléphones et calepins en main, à la recherche d'infrastructures virtuelles de Pokémon.
"Nous devrions presque embaucher un jeune de 12 ans pour nous aider", a écrit un expert en sécurité de la base de Borden, au nord de Toronto.
A l'entrée de cette base, une femme a été surprise en train de jouer à Pokémon Go avec ses trois enfants, qui étaient grimpés sur des chars d'assaut.
Sur la même base, quand un homme a été interpelé, il a expliqué à un responsable qu'il jouait à Pokémon Go et qu'il cherchait simplement à accumuler plus de points "pour gagner contre ses enfants".
Peu après la sortie de l'application, les forces armées ont même dû mettre en garde publiquement les adeptes du jeu de ne pas s'aventurer sur les bases militaires en quête de Pokémons.
Plus enthousiaste, une responsable de la base de Petawawa, en Ontario, endroit de prédilection pour les chasseurs de Pokémons, a dit espérer dans un courriel que "peut-être plus de gens vont visiter le musée!"
En l'espace de quelques semaines, des millions d'adeptes dans le monde sont partis à la chasse à Pikachu et autres créatures imaginaires dans la vie réelle grâce à Pokémon Go, s'aventurant parfois dans des lieux strictement interdits.
Plus de trois ans plus tard, des documents obtenus par la chaîne CBC en vertu de la loi d'accès à l'information montrent à quel point l'armée canadienne a été surprise par l'augmentation du nombre de suspects interceptés en peu de temps sur les bases militaires à travers le Canada après la sortie de la populaire application.
Le major Jeff Monaghan, de la base de Kingston en Ontario, écrit dans un courriel: "Merci d'avertir les commissaires que le Fort Frontenac est apparemment devenu un PokéGym et un PokéStop" pour attraper des Pokémons.
"Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai aucune idée de quoi il s'agit", ajoute-t-il selon la CBC, qui a mis la main sur près de 500 pages de documents.
Au moins trois agents de la police militaire, dans différentes bases du pays, se sont même vu confier une mission singulière: explorer ces installations, téléphones et calepins en main, à la recherche d'infrastructures virtuelles de Pokémon.
"Nous devrions presque embaucher un jeune de 12 ans pour nous aider", a écrit un expert en sécurité de la base de Borden, au nord de Toronto.
A l'entrée de cette base, une femme a été surprise en train de jouer à Pokémon Go avec ses trois enfants, qui étaient grimpés sur des chars d'assaut.
Sur la même base, quand un homme a été interpelé, il a expliqué à un responsable qu'il jouait à Pokémon Go et qu'il cherchait simplement à accumuler plus de points "pour gagner contre ses enfants".
Peu après la sortie de l'application, les forces armées ont même dû mettre en garde publiquement les adeptes du jeu de ne pas s'aventurer sur les bases militaires en quête de Pokémons.
Plus enthousiaste, une responsable de la base de Petawawa, en Ontario, endroit de prédilection pour les chasseurs de Pokémons, a dit espérer dans un courriel que "peut-être plus de gens vont visiter le musée!"