Tahiti, le 18 avril 2024 - La DGEE, le vice-rectorat et l’IEOM ont présenté ce jeudi l’édition polynésienne du jeu “Mes questions d’argent”. Un jeu voué à sensibiliser les scolaires à la question de l’éducation financière, bien trop absente des programmes.
“J’aurais bien aimé avoir ce jeu plus tôt”, semblent penser les spectateurs de la conférence de presse, jeudi, qui présente l’édition polynésienne du jeu “Mes questions d’argent”. C’est vrai qu’il aurait évité à bon nombre d’adultes, dits “responsables”, des dépenses fâcheuses à force de faire chauffer la carte bleue. “Mes questions d’argent”, c’est un jeu de société conçu initialement par la Banque de France pour enseigner l’éducation financière aux jeunes élèves autour de cinq thèmes : le budget, l’assurance, le crédit, les achats/dépenses et les moyens de paiement. Ce jeu, présenté sous forme de plateau, vient répondre au besoin crucial d’éducation financière des écoliers et collégiens, un thème tristement déserté dans le programme de l’Éducation nationale. Ronny Teriipaia, ministre de l’Éducation, salue l’initiative : “Il faut encourager ce type de projet, c’est un outil pédagogique précieux pour inculquer les bases de l’éducation économique, financière et budgétaire”. Une initiative concrète pour aborder les enjeux qui les concerneront demain.
Adaptation
D’abord utilisé en Hexagone, le jeu a fait l’objet d’une expérimentation dans une école primaire et un collège de l’académie de Polynésie française. Elle a démontré le besoin d’adapter le jeu à la Polynésie, pour que les élèves du Fenua se sentent davantage concernés par les problématiques abordées, ne serait-ce que par les exemples utilisés : “Il y avait des questions très hexagonales lors de la période test, comme des questions sur l’achat de billets de train SNCF”, explique une professeure présente lors de l’expérimentation. Les trois partenaires en charge de l’adaptation du jeu, la Direction générale des enseignements et de l’éducation (DGEE), le vice-rectorat et l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM), ont alors validé et autorisé la production de 200 exemplaires fin décembre 2023, par l’entreprise locale STP-Multipress. Cette nouvelle version se veut plus parlante pour les jeunes Tahitiens, “au lieu de proposer la carte ‘Faire du ski en montagne’, on a proposé la carte ‘Faire du surf’”. Le jeu devrait être distribué prochainement dans les écoles et collèges, accompagné d’une formation des équipes pédagogiques à la prochaine rentrée scolaire pour un début d’utilisation “au cours du premier trimestre”.
Plusieurs bénéfices
“On apprend à gérer notre argent”, explique une jeune élève de CM2. Si c’est l’objectif principal, il semblerait que ce ne soit pas le seul avantage. Plusieurs professeurs de CM1 et de CM2 ont noté des effets bénéfiques sur le comportement de leur classe suite à la première expérimentation. “Il y a eu un avant et un après jeu”, témoigne l’une, qui avait une classe très turbulente à cause du manque de communication. “J’ai des élèves en décrochage scolaire qui ont réussi à gagner le jeu, ça les a motivés”, ajoute l’autre. De plus, ce support pédagogique permettrait d’aborder d’autres matières comme les mathématiques, mais aussi des valeurs comme la cohésion par le biais du jeu. Apprendre, et apprendre à ne pas dépenser n’importe comment, tout en s’amusant.
“J’aurais bien aimé avoir ce jeu plus tôt”, semblent penser les spectateurs de la conférence de presse, jeudi, qui présente l’édition polynésienne du jeu “Mes questions d’argent”. C’est vrai qu’il aurait évité à bon nombre d’adultes, dits “responsables”, des dépenses fâcheuses à force de faire chauffer la carte bleue. “Mes questions d’argent”, c’est un jeu de société conçu initialement par la Banque de France pour enseigner l’éducation financière aux jeunes élèves autour de cinq thèmes : le budget, l’assurance, le crédit, les achats/dépenses et les moyens de paiement. Ce jeu, présenté sous forme de plateau, vient répondre au besoin crucial d’éducation financière des écoliers et collégiens, un thème tristement déserté dans le programme de l’Éducation nationale. Ronny Teriipaia, ministre de l’Éducation, salue l’initiative : “Il faut encourager ce type de projet, c’est un outil pédagogique précieux pour inculquer les bases de l’éducation économique, financière et budgétaire”. Une initiative concrète pour aborder les enjeux qui les concerneront demain.
Adaptation
D’abord utilisé en Hexagone, le jeu a fait l’objet d’une expérimentation dans une école primaire et un collège de l’académie de Polynésie française. Elle a démontré le besoin d’adapter le jeu à la Polynésie, pour que les élèves du Fenua se sentent davantage concernés par les problématiques abordées, ne serait-ce que par les exemples utilisés : “Il y avait des questions très hexagonales lors de la période test, comme des questions sur l’achat de billets de train SNCF”, explique une professeure présente lors de l’expérimentation. Les trois partenaires en charge de l’adaptation du jeu, la Direction générale des enseignements et de l’éducation (DGEE), le vice-rectorat et l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM), ont alors validé et autorisé la production de 200 exemplaires fin décembre 2023, par l’entreprise locale STP-Multipress. Cette nouvelle version se veut plus parlante pour les jeunes Tahitiens, “au lieu de proposer la carte ‘Faire du ski en montagne’, on a proposé la carte ‘Faire du surf’”. Le jeu devrait être distribué prochainement dans les écoles et collèges, accompagné d’une formation des équipes pédagogiques à la prochaine rentrée scolaire pour un début d’utilisation “au cours du premier trimestre”.
Plusieurs bénéfices
“On apprend à gérer notre argent”, explique une jeune élève de CM2. Si c’est l’objectif principal, il semblerait que ce ne soit pas le seul avantage. Plusieurs professeurs de CM1 et de CM2 ont noté des effets bénéfiques sur le comportement de leur classe suite à la première expérimentation. “Il y a eu un avant et un après jeu”, témoigne l’une, qui avait une classe très turbulente à cause du manque de communication. “J’ai des élèves en décrochage scolaire qui ont réussi à gagner le jeu, ça les a motivés”, ajoute l’autre. De plus, ce support pédagogique permettrait d’aborder d’autres matières comme les mathématiques, mais aussi des valeurs comme la cohésion par le biais du jeu. Apprendre, et apprendre à ne pas dépenser n’importe comment, tout en s’amusant.