Paris, France | AFP | jeudi 09/04/2020 - L'application de visioconférence Zoom, dont l'usage a explosé avec le confinement en vigueur dans de nombreux pays, a annoncé jeudi un renforcement de la sécurité de ses appels, après une semaine noire, durant laquelle elle a vu sa réputation ternie par une série de scandales.
Avec cette mise à jour, les animateurs d'une visioconférence sur Zoom disposent désormais d'une fonction "Security", qui permet rapidement d'évincer des participants, de limiter leur nombre, de les mettre en attente, ou d'éviter qu'ils ne partagent des contenus.
L'identifiant des conversations est désormais masqué, pour empêcher des importuns de s'y inviter. L'installation d'un mot de passe est aussi proposée par défaut.
Ces mesures font suite à une vague de "ZoomBombings" qui a accompagné l'expansion éclair de l'application californienne : des soutenances de thèse, des cours ou des cérémonies religieuses transmises via Zoom ont été perturbés par des participants pirates, diffusant des images pornographiques ou des propos menaçants.
Des entreprises et organisations, comme la Croix-Rouge, recommandent désormais à leurs employés de ne pas s'en servir. En France, la direction interministérielle du numérique "déconseille fortement" son usage aux fonctionnaires. Le géant Google l'a également déconseillé à ses salariés, selon la presse spécialisée, tout comme le Sénat américain, d'après le Financial Times.
Les procureurs d'au moins trois Etats américains (Connecticut, New York et Floride) enquêtent sur les pratiques de l'entreprise en termes de protection de la vie privée et de la sécurité. Le média américain Vice a en outre révélé que l'application fournissait des données personnelles à des tiers, comme Facebook.
"Nous avions besoin d'un outil tiers pour gérer nos paiements en ligne", mais "vendre des données personnelles n'a jamais fait partie de notre business model", a précisé le fondateur et président de Zoom, Eric Yuan, mercredi.
M. Yuan animait sa première session de questions/réponses, qu'il veut hebdomadaire, pour tenter de sortir de cette crise. Il a insisté, lors de cette opération de communication, sur "l'engagement de Zoom à aider ses utilisateurs à rester connectés pendant cette période de crise sanitaire", ainsi que sur ses "efforts pour renforcer le niveau de protection de la vie privée et la sécurité de ses utilisateurs".
L'application a également suspendu la possibilité de partager des fichiers, a précisé son PDG. "Nous concentrons tous nos moyens sur l'analyse du moindre coin, de la moindre ligne de code, de la moindre fonctionnalité, pour vérifier qu'il n'y a pas de problème de sécurité ou de respect de la vie privée, et nous avons trouvé une faille potentielle dans le partage de fichiers", a expliqué M. Yuan.
Avec cette mise à jour, les animateurs d'une visioconférence sur Zoom disposent désormais d'une fonction "Security", qui permet rapidement d'évincer des participants, de limiter leur nombre, de les mettre en attente, ou d'éviter qu'ils ne partagent des contenus.
L'identifiant des conversations est désormais masqué, pour empêcher des importuns de s'y inviter. L'installation d'un mot de passe est aussi proposée par défaut.
Ces mesures font suite à une vague de "ZoomBombings" qui a accompagné l'expansion éclair de l'application californienne : des soutenances de thèse, des cours ou des cérémonies religieuses transmises via Zoom ont été perturbés par des participants pirates, diffusant des images pornographiques ou des propos menaçants.
Des entreprises et organisations, comme la Croix-Rouge, recommandent désormais à leurs employés de ne pas s'en servir. En France, la direction interministérielle du numérique "déconseille fortement" son usage aux fonctionnaires. Le géant Google l'a également déconseillé à ses salariés, selon la presse spécialisée, tout comme le Sénat américain, d'après le Financial Times.
Les procureurs d'au moins trois Etats américains (Connecticut, New York et Floride) enquêtent sur les pratiques de l'entreprise en termes de protection de la vie privée et de la sécurité. Le média américain Vice a en outre révélé que l'application fournissait des données personnelles à des tiers, comme Facebook.
"Nous avions besoin d'un outil tiers pour gérer nos paiements en ligne", mais "vendre des données personnelles n'a jamais fait partie de notre business model", a précisé le fondateur et président de Zoom, Eric Yuan, mercredi.
M. Yuan animait sa première session de questions/réponses, qu'il veut hebdomadaire, pour tenter de sortir de cette crise. Il a insisté, lors de cette opération de communication, sur "l'engagement de Zoom à aider ses utilisateurs à rester connectés pendant cette période de crise sanitaire", ainsi que sur ses "efforts pour renforcer le niveau de protection de la vie privée et la sécurité de ses utilisateurs".
L'application a également suspendu la possibilité de partager des fichiers, a précisé son PDG. "Nous concentrons tous nos moyens sur l'analyse du moindre coin, de la moindre ligne de code, de la moindre fonctionnalité, pour vérifier qu'il n'y a pas de problème de sécurité ou de respect de la vie privée, et nous avons trouvé une faille potentielle dans le partage de fichiers", a expliqué M. Yuan.