GENÈVE, 17 octobre 2013 (AFP) - La pollution de l'air qui nous entoure est cancérigène. Telle est la conclusion de l'agence spécialisée sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui désigne de nombreux secteurs économiques comme responsables.
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé la pollution atmosphérique dans la catégorie cancérigène "certain", a annoncé jeudi à Genève son directeur, Christopher Wild, en conférence de presse.
Le diesel et les particules fines avaient déjà été classés dans la catégorie "cancérigène certain" en juin 2012 par le CIRC.
"Les experts ont conclu (...) qu'il existe des preuves suffisantes pour dire que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie", a précisé le CIRC dans un communiqué.
Telles sont les conclusions auxquelles sont parvenus les experts, réunis pendant plusieurs jours à Lyon, qui ont analysé les résultats de milliers d'études réalisées dans le monde entier et ayant permis de suivre l'évolution de la santé de femmes et hommes pendant des décennies.
"Les résultats issus des études pointent dans la même direction: le risque de développer le cancer du poumon augmente de façon significative chez les personnes exposées à la pollution atmosphérique", a déclaré le docteur Dana Loomis, du CIRC.
Les données les plus récentes dont disposent le CIRC montre qu'en 2010, 223.000 personnes étaient décédées d'un cancer du poumon en lien avec la pollution de l'air.
L'air contaminé
"L'air que nous respirons a été contaminé par un mélange de substances qui provoque le cancer", a déploré le docteur Kurt Straif du CIRC.
"Nous savons maintenant que la pollution de l'air extérieur n'est pas seulement un risque majeur pour la santé en général, mais aussi une cause environnementale de premier plan des décès par cancer", a-t-il ajouté.
Pour l'instant, les données n'ont pas permis d'établir si un groupe particulier de la société (femmes ou hommes, jeunes ou âgés) était plus vulnérable. Mais "les personnes les plus exposées (à l'air pollué, ndlr) sont les plus vulnérables", a relevé pour sa part le docteur Kurt Straif du CIRC.
Les études montrent que ces dernières années, les niveaux d'exposition à la pollution athmosphérique ont augmenté significativement dans certaines régions du monde, en particulier dans les pays largement peuplés et à croissance industrielle rapide, comme la Chine.
"Classer la pollution de l'air atmosphérique comme cancérigène pour l'Homme est une étape importante", a déclaré M. Wild.
"Il y a des façons effectives de réduire la pollution atmosphérique et, étant donné l'ampleur de l'exposition (à la pollution, ndlr) qui touche les personnes à travers le monde, ce rapport devrait envoyer un signal fort à la communauté internationale pour qu'elle agisse sans délai", a-t-il considéré.
Le CIRC publiera ses conclusions de façon plus détaillée le 24 octobre en ligne sur le site The Lancet Oncology. Mais dans son communiqué diffusé jeudi, l'organisation souligne que les principales causes de cette pollution atmosphérique sont notamment les transports, l'industrie, l'agriculture, ainsi que le fait de cuisiner et de chauffer son lieu de résidence.
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé la pollution atmosphérique dans la catégorie cancérigène "certain", a annoncé jeudi à Genève son directeur, Christopher Wild, en conférence de presse.
Le diesel et les particules fines avaient déjà été classés dans la catégorie "cancérigène certain" en juin 2012 par le CIRC.
"Les experts ont conclu (...) qu'il existe des preuves suffisantes pour dire que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie", a précisé le CIRC dans un communiqué.
Telles sont les conclusions auxquelles sont parvenus les experts, réunis pendant plusieurs jours à Lyon, qui ont analysé les résultats de milliers d'études réalisées dans le monde entier et ayant permis de suivre l'évolution de la santé de femmes et hommes pendant des décennies.
"Les résultats issus des études pointent dans la même direction: le risque de développer le cancer du poumon augmente de façon significative chez les personnes exposées à la pollution atmosphérique", a déclaré le docteur Dana Loomis, du CIRC.
Les données les plus récentes dont disposent le CIRC montre qu'en 2010, 223.000 personnes étaient décédées d'un cancer du poumon en lien avec la pollution de l'air.
L'air contaminé
"L'air que nous respirons a été contaminé par un mélange de substances qui provoque le cancer", a déploré le docteur Kurt Straif du CIRC.
"Nous savons maintenant que la pollution de l'air extérieur n'est pas seulement un risque majeur pour la santé en général, mais aussi une cause environnementale de premier plan des décès par cancer", a-t-il ajouté.
Pour l'instant, les données n'ont pas permis d'établir si un groupe particulier de la société (femmes ou hommes, jeunes ou âgés) était plus vulnérable. Mais "les personnes les plus exposées (à l'air pollué, ndlr) sont les plus vulnérables", a relevé pour sa part le docteur Kurt Straif du CIRC.
Les études montrent que ces dernières années, les niveaux d'exposition à la pollution athmosphérique ont augmenté significativement dans certaines régions du monde, en particulier dans les pays largement peuplés et à croissance industrielle rapide, comme la Chine.
"Classer la pollution de l'air atmosphérique comme cancérigène pour l'Homme est une étape importante", a déclaré M. Wild.
"Il y a des façons effectives de réduire la pollution atmosphérique et, étant donné l'ampleur de l'exposition (à la pollution, ndlr) qui touche les personnes à travers le monde, ce rapport devrait envoyer un signal fort à la communauté internationale pour qu'elle agisse sans délai", a-t-il considéré.
Le CIRC publiera ses conclusions de façon plus détaillée le 24 octobre en ligne sur le site The Lancet Oncology. Mais dans son communiqué diffusé jeudi, l'organisation souligne que les principales causes de cette pollution atmosphérique sont notamment les transports, l'industrie, l'agriculture, ainsi que le fait de cuisiner et de chauffer son lieu de résidence.