Crédit photo : Archive TI.
Tahiti, le 29 aout 2023 – La directrice générale des services de Papara en poste de 2021 à 2022 a déposé en décembre dernier, un recours auprès du tribunal administratif de Papeete concernant un licenciement abusif. Ce mardi, l'affaire a été audiencée.
Le tribunal administratif s’est penché, en audience mardi, sur les circonstances du licenciement, en décembre 2022, de l'ancienne directrice générale des services (DGS) de Papara. En effet, après avoir été recrutée en avril 2021 et prolongée pour une durée de quatre ans en 2022, l'ancienne DGS avait été démise de ces fonctions via un arrêté de la commune de Papara émit le 12 octobre dernier. Estimant qu'il s'agit d'un licenciement abusif, elle a décidé de déposer une requête devant la justice administrative quelque temps après.
À noter que ce n'est pas la première fois qu'une directrice générale des services de Papara fait parler d'elle, puisqu'en 2019, Christelle Lecomte avait dénoncé l'ancien maire de la commune, Puta'i Taa'e pour des faits de “prise illégale d’intérêts” et “recel d’abus de confiance”. Faits pour lesquels le tāvana avait été condamné.
“Instabilité politique”
Lors de l'audience, l'avocat de la commune de Papara a affirmé que ce licenciement était motivé par “une perte de confiance compte tenu des difficultés que rencontre Mme Wong à mettre en œuvre les missions définies par le maire et son équipe”. “Il n'y avait plus de relation de confiance avec la maire, qui ne pensait plus pouvoir faire voter des textes avec sa présence au sein du conseil municipal. Des textes passent depuis son départ” a-t-il même rajouté.
Malgré ces explications, la rapporteure public a estimé que cet arrêté pour “perte de confiance” constituait “une faute de nature à engager la commune de Papara”. “Aucun des éléments versés au dossier ne permet de corroborer l'existence de telles difficultés entrainant une perte de confiance.”
La magistrate a conclu à l'annulation pure et simple de l’arrêté de fin de fonctions et à la condamnation de la commune à indemniser son ancienne DGS à haiuteur de 4,36 millions de francs, ce qui représente le préjudice de salaires nets non perçus dans son emploi de DGS. Loin des 22 millions demandés par la plaignante. La décision du tribunal est mise en délibéré et sera rendue sous quinzaine.
Le tribunal administratif s’est penché, en audience mardi, sur les circonstances du licenciement, en décembre 2022, de l'ancienne directrice générale des services (DGS) de Papara. En effet, après avoir été recrutée en avril 2021 et prolongée pour une durée de quatre ans en 2022, l'ancienne DGS avait été démise de ces fonctions via un arrêté de la commune de Papara émit le 12 octobre dernier. Estimant qu'il s'agit d'un licenciement abusif, elle a décidé de déposer une requête devant la justice administrative quelque temps après.
À noter que ce n'est pas la première fois qu'une directrice générale des services de Papara fait parler d'elle, puisqu'en 2019, Christelle Lecomte avait dénoncé l'ancien maire de la commune, Puta'i Taa'e pour des faits de “prise illégale d’intérêts” et “recel d’abus de confiance”. Faits pour lesquels le tāvana avait été condamné.
“Instabilité politique”
Lors de l'audience, l'avocat de la commune de Papara a affirmé que ce licenciement était motivé par “une perte de confiance compte tenu des difficultés que rencontre Mme Wong à mettre en œuvre les missions définies par le maire et son équipe”. “Il n'y avait plus de relation de confiance avec la maire, qui ne pensait plus pouvoir faire voter des textes avec sa présence au sein du conseil municipal. Des textes passent depuis son départ” a-t-il même rajouté.
Malgré ces explications, la rapporteure public a estimé que cet arrêté pour “perte de confiance” constituait “une faute de nature à engager la commune de Papara”. “Aucun des éléments versés au dossier ne permet de corroborer l'existence de telles difficultés entrainant une perte de confiance.”
La magistrate a conclu à l'annulation pure et simple de l’arrêté de fin de fonctions et à la condamnation de la commune à indemniser son ancienne DGS à haiuteur de 4,36 millions de francs, ce qui représente le préjudice de salaires nets non perçus dans son emploi de DGS. Loin des 22 millions demandés par la plaignante. La décision du tribunal est mise en délibéré et sera rendue sous quinzaine.