Tahiti, le 14 novembre 2024. À la question de Nuihau Laurey sur la pertinence de l'achat, par le Pays, d'un domaine de plus de 800 hectares à Punaauia (Te Maru Ata), le président du Pays lui a répondu que ce n'était “pas un caprice à un milliard” qui serait financé par nos impôts. Cette constitution de réserve foncière est au contraire une démarche qui vise à “protéger nos terres”, a assuré Moetai Brotherson. Il est toutefois resté évasif concernant le devenir de ces parcelles, évoquant simplement des “projets d'aménagement et de logements”, sans plus de précision ni de calendrier.
“La masse salariale continue à augmenter, les recrutements se poursuivent, les dépenses du gouvernement augmentent ; au lieu de réinventer ATN, nous venons de lui verser plus de trois milliards de subvention ; au lieu d'aller vers les 600 000 touristes, nous reculons. Notre protection sociale n'est toujours pas réformée, l'OPH continue à engloutir des centaines de millions comme l'OPT qui demande un milliard de plus pour ces agences, et aucun de ces établissements n'a été réformé, sans parler de la fameuse réforme fiscale qui a pris l'eau deux fois et qui n'a rien produit d'autre que plus d'impôts et plus de taxes.” Nuihau Laurey était particulièrement remonté ce jeudi matin à l'assemblée. “Cette première partie de mandature est objectivement un échec”, a tancé l'élu de Ahip à l'adresse de Moetai Brotherson, en concluant sa question orale relative à l'acquisition, par le Pays, d'un domaine situé à Punaauia pour la modique somme d'un milliard de francs. Une “somme importante” pour l'élu qui s'est offusqué du “désintérêt” du président pour “la question de la dépense publique et sa soutenabilité”.
Le président du Pays s'est défendu en affirmant d'abord que Nuihau Laurey était dans le faux et qu'il “procédait à des comparaisons inappropriées” pour arriver à une “conclusion contestable”. D'abord en affirmant que contrairement à ce qu'avance le représentant de l'assemblée, ce n'est pas le Pays qui est le principal propriétaire foncier mais bien les Polynésiens. Content de pouvoir ainsi “rétablir la vérité”, Moetai Brotherson a précisé que la Polynésie n'était propriétaire “sur l'ensemble de son territoire que de 22% des terres émergées”.
“La masse salariale continue à augmenter, les recrutements se poursuivent, les dépenses du gouvernement augmentent ; au lieu de réinventer ATN, nous venons de lui verser plus de trois milliards de subvention ; au lieu d'aller vers les 600 000 touristes, nous reculons. Notre protection sociale n'est toujours pas réformée, l'OPH continue à engloutir des centaines de millions comme l'OPT qui demande un milliard de plus pour ces agences, et aucun de ces établissements n'a été réformé, sans parler de la fameuse réforme fiscale qui a pris l'eau deux fois et qui n'a rien produit d'autre que plus d'impôts et plus de taxes.” Nuihau Laurey était particulièrement remonté ce jeudi matin à l'assemblée. “Cette première partie de mandature est objectivement un échec”, a tancé l'élu de Ahip à l'adresse de Moetai Brotherson, en concluant sa question orale relative à l'acquisition, par le Pays, d'un domaine situé à Punaauia pour la modique somme d'un milliard de francs. Une “somme importante” pour l'élu qui s'est offusqué du “désintérêt” du président pour “la question de la dépense publique et sa soutenabilité”.
Le président du Pays s'est défendu en affirmant d'abord que Nuihau Laurey était dans le faux et qu'il “procédait à des comparaisons inappropriées” pour arriver à une “conclusion contestable”. D'abord en affirmant que contrairement à ce qu'avance le représentant de l'assemblée, ce n'est pas le Pays qui est le principal propriétaire foncier mais bien les Polynésiens. Content de pouvoir ainsi “rétablir la vérité”, Moetai Brotherson a précisé que la Polynésie n'était propriétaire “sur l'ensemble de son territoire que de 22% des terres émergées”.
Éviter que le foncier n'échappe au Pays
Pour le président du Pays, la constitution de réserve foncière permet de “protéger les terres” et est essentielle pour mener à bien différents projets d'“aménagement des territoires et les politiques sectorielles”. “Comment construire des structures de soin comme peut-être l'hôpital de jour qui pourrait également voir le jour sur ce même domaine ? Comment ensuite construire des logements ou mettre à disposition des parcelles agricoles sans disposer de foncier et surtout, de foncier stratégiquement localisé”, a-t-il lancé, précisant que le domaine en question était situé en bord de route en face de PK 18.
Acquérir le domaine Kosik n'est “pas un caprice à un milliard qui sera financé par des hausses d'impôts”, a affirmé le président du Pays. Ce domaine “servira à la fois à des projets d'aménagement ainsi que de logements destinés aux ménages dont les revenus ne permettent pas d'y accéder aujourd'hui”. Mais encore ? On n'en saura pas davantage. Pas de précision ni de calendrier de fixé pour exploiter ces plus de 830 000 m2 et déterminer si ce terrain accueillera une structure de soin ou des logements intermédiaires.
Acquérir le domaine Kosik n'est “pas un caprice à un milliard qui sera financé par des hausses d'impôts”, a affirmé le président du Pays. Ce domaine “servira à la fois à des projets d'aménagement ainsi que de logements destinés aux ménages dont les revenus ne permettent pas d'y accéder aujourd'hui”. Mais encore ? On n'en saura pas davantage. Pas de précision ni de calendrier de fixé pour exploiter ces plus de 830 000 m2 et déterminer si ce terrain accueillera une structure de soin ou des logements intermédiaires.