REYKJAVIK, 19 juin 2013 (AFP) - Les baleiniers islandais ont tué les deux premiers rorquals de la saison quelques jours après avoir repris la très controversée chasse à la baleine, a déclaré mercredi un responsable.
Un rorqual commun, le deuxième mammifère marin le plus grand, après la baleine bleue, a été ramené au port mardi soir et un autre tué mercredi matin, a indiqué à l'AFP le chef de la station baleinière Hvalfjordur Gunnlaugur Gunnlaugsson. Il devrait être ramené à terre jeudi.
La chasse d'un troisième cétacé était en cours mercredi.
Hvalur 8 et Hvalur 9, deux navires de Hvalur, la seule entreprise à pêcher les rorquals, ont quitté le port de Reykjavik dimanche soir.
En mai, l'entreprise avait indiqué bénéficier d'un quota de 154 rorquals commun pour cette année, plus 20% du quota de 2012 qui n'a pas été utilisé.
Hvalur, qui avait tué 148 rorquals en 2010, n'en avait remonté aucun en 2011 et 2012 à cause de l'arrêt de son unique marché, le Japon, frappé par un tsunami et un accident nucléaire en mars 2011.
Le Fonds international pour la protection des animaux (IFWA) a qualifié la reprise de la campagne de chasse par l'Islande de "cruelle et inutile."
"C'est un jour très triste ... sachant que cet animal en voie de disparition a subi une mort cruelle, simplement pour être découpé en une viande dont personne n'a besoin", a déploré le directeur de l'IFAW, Robbie Marsland dans un communiqué.
"Il est temps de mettre fin à cette industrie moribonde", a-t-il ajouté.
L'Islande chasse aussi une autre espèce, le petit rorqual (aussi appelé baleine de Minke), et en a déjà harponné au moins sept cette année.
Depuis qu'elle a repris cette activité en 2006, l'Islande fait partie, avec la Norvège, des deux pays qui refusent un moratorium de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à la baleine à des fins commerciales.
En 2011, le gouvernement américain s'était prononcé en faveur de sanctions commerciales contre l'Islande. Mais le président Barack Obama, habilité à en prendre, avait décidé de ne pas aller jusque là.
Le Japon pêche aussi des baleines, à des fins scientifiques selon le gouvernement. Toutefois la viande de ces baleines arrive sur les étals, et l'Australie a attaqué Tokyo devant la Cour internationale de Justice de La Haye.
Un rorqual commun, le deuxième mammifère marin le plus grand, après la baleine bleue, a été ramené au port mardi soir et un autre tué mercredi matin, a indiqué à l'AFP le chef de la station baleinière Hvalfjordur Gunnlaugur Gunnlaugsson. Il devrait être ramené à terre jeudi.
La chasse d'un troisième cétacé était en cours mercredi.
Hvalur 8 et Hvalur 9, deux navires de Hvalur, la seule entreprise à pêcher les rorquals, ont quitté le port de Reykjavik dimanche soir.
En mai, l'entreprise avait indiqué bénéficier d'un quota de 154 rorquals commun pour cette année, plus 20% du quota de 2012 qui n'a pas été utilisé.
Hvalur, qui avait tué 148 rorquals en 2010, n'en avait remonté aucun en 2011 et 2012 à cause de l'arrêt de son unique marché, le Japon, frappé par un tsunami et un accident nucléaire en mars 2011.
Le Fonds international pour la protection des animaux (IFWA) a qualifié la reprise de la campagne de chasse par l'Islande de "cruelle et inutile."
"C'est un jour très triste ... sachant que cet animal en voie de disparition a subi une mort cruelle, simplement pour être découpé en une viande dont personne n'a besoin", a déploré le directeur de l'IFAW, Robbie Marsland dans un communiqué.
"Il est temps de mettre fin à cette industrie moribonde", a-t-il ajouté.
L'Islande chasse aussi une autre espèce, le petit rorqual (aussi appelé baleine de Minke), et en a déjà harponné au moins sept cette année.
Depuis qu'elle a repris cette activité en 2006, l'Islande fait partie, avec la Norvège, des deux pays qui refusent un moratorium de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à la baleine à des fins commerciales.
En 2011, le gouvernement américain s'était prononcé en faveur de sanctions commerciales contre l'Islande. Mais le président Barack Obama, habilité à en prendre, avait décidé de ne pas aller jusque là.
Le Japon pêche aussi des baleines, à des fins scientifiques selon le gouvernement. Toutefois la viande de ces baleines arrive sur les étals, et l'Australie a attaqué Tokyo devant la Cour internationale de Justice de La Haye.