Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 25/09/2015 - L'Indonésie s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 29% d'ici 2030 en améliorant la protection de ses forêts et les capacités du secteur de l'énergie durable, un plan critiqué cependant pour son manque de précisions.
Le pays, l'un des plus gros émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, a promis de réduire la déforestation, de restaurer les forêts dégradées et de porter à près d'un quart la part de l'énergie durable dans l'offre globale d'énergie d'ici dix ans, selon son plan transmis à l'ONU.
Le vaste archipel abrite d'importantes forêts pluviales tropicales mais ces dernières années celles-ci ont été victimes de coupes sombres de la part de producteurs de bois. Les forêts sont aussi défrichées pour laisser la place à des cultures comme celle des palmiers à huile.
Ce programme de réduction des émissions a été transmis à l'ONU en prévision de la COP21, qui réunira 195 pays du 30 novembre au 11 décembre dans la capitale française pour tenter d'aboutir à un accord contre le réchauffement climatique mondial.
Si l'Indonésie bénéficie d'une aide financière internationale, elle pourra porter son objectif de réduction des émissions à 41% d'ici 2030, a ajouté Jakarta.
En 2009, l'Indonésie avait promis de réduire ses émissions de 26% à l'échéance de 2020.
Le cabinet d'études World Resources Institute (WRI) a toutefois critiqué le document indonésien, l'accusant de pécher par manque d'informations, en particulier sur le montant de l'aide qui serait nécessaire pour parvenir à l'objectif de 41%.
Il a également reproché au texte de ne pas préciser la façon dont l'Indonésie comptait lutter contre les incendies de forêt d'origine agricole qui contribuent largement à ses émissions de gaz à effet de serre.
Depuis plusieurs semaines comme chaque année à cette époque de l'année, l'Indonésie est ravagée par des incendies provoqués par la culture sur brûlis, une technique primitive illégale utilisée comme moyen de défrichement et de fertilisation pour laisser place aux palmiers à huile et à des plantations destinées à produire de la pâte à papier. Les fumées qui se dégagent à cette occasion envahissent aussi Singapour et la Malaisie.
D'après le WRI, si la déforestation est prise en compte, l'Indonésie est le cinquième émetteur mondial de gaz à effet de serre.
La conférence de Paris va tenter de contenir la hausse des températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.
Le pays, l'un des plus gros émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, a promis de réduire la déforestation, de restaurer les forêts dégradées et de porter à près d'un quart la part de l'énergie durable dans l'offre globale d'énergie d'ici dix ans, selon son plan transmis à l'ONU.
Le vaste archipel abrite d'importantes forêts pluviales tropicales mais ces dernières années celles-ci ont été victimes de coupes sombres de la part de producteurs de bois. Les forêts sont aussi défrichées pour laisser la place à des cultures comme celle des palmiers à huile.
Ce programme de réduction des émissions a été transmis à l'ONU en prévision de la COP21, qui réunira 195 pays du 30 novembre au 11 décembre dans la capitale française pour tenter d'aboutir à un accord contre le réchauffement climatique mondial.
Si l'Indonésie bénéficie d'une aide financière internationale, elle pourra porter son objectif de réduction des émissions à 41% d'ici 2030, a ajouté Jakarta.
En 2009, l'Indonésie avait promis de réduire ses émissions de 26% à l'échéance de 2020.
Le cabinet d'études World Resources Institute (WRI) a toutefois critiqué le document indonésien, l'accusant de pécher par manque d'informations, en particulier sur le montant de l'aide qui serait nécessaire pour parvenir à l'objectif de 41%.
Il a également reproché au texte de ne pas préciser la façon dont l'Indonésie comptait lutter contre les incendies de forêt d'origine agricole qui contribuent largement à ses émissions de gaz à effet de serre.
Depuis plusieurs semaines comme chaque année à cette époque de l'année, l'Indonésie est ravagée par des incendies provoqués par la culture sur brûlis, une technique primitive illégale utilisée comme moyen de défrichement et de fertilisation pour laisser place aux palmiers à huile et à des plantations destinées à produire de la pâte à papier. Les fumées qui se dégagent à cette occasion envahissent aussi Singapour et la Malaisie.
D'après le WRI, si la déforestation est prise en compte, l'Indonésie est le cinquième émetteur mondial de gaz à effet de serre.
La conférence de Paris va tenter de contenir la hausse des températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.