Situbondo, Indonésie | AFP | mercredi 12/11/2024 - Plus de 2.000 soldats indonésiens et australiens ont débuté mercredi quatre jours d'exercices militaires conjoints, après la signature entre Canberra et Jakarta d'un nouvel accord de défense.
Baptisées "Keris Woomera" (du nom d'armes traditionnelles indonésienne et australienne), ces manœuvres aériennes, terrestres et navales se déroulent sur l'île indonésienne de Java, où un débarquement amphibie a eu lieu mercredi, et comprennent aussi des exercices de cybersécurité, a indiqué l'ambassade d'Australie à Jakarta.
Il s'agit du "plus grand exercice que l'Australie va mener hors de ses frontières cette année", avait annoncé il y a plusieurs semaines le ministre australien de la Défense, Richard Marles.
Ces manoeuvres se font à la suite de la signature, fin août, d'un nouvel accord de défense entre l'Australie et l'Indonésie, qualifié de "jalon historique" dans les relations entre les deux pays par le nouveau président indonésien Prabowo Subianto.
Canberra et Jakarta veulent renforcer leurs liens militaires face aux tensions dans la région, notamment en mer de Chine méridionale, où plusieurs Etats, dont la Chine, revendiquent leur souveraineté sur des îlots et des couloirs maritimes vitaux pour le commerce mondial
L'Indonésie adopte depuis longtemps une politique étrangère neutre, refusant de prendre parti entre la Chine et les Etats-Unis, dont la rivalité déchire la région Asie-Pacifique, ou de rompre avec la Russie malgré les pressions occidentales.
Début novembre, l'Indonésie avait d'ailleurs effectué ses premiers exercices militaires conjoints avec la Russie.
M. Prabowo, élu président en février et investi en octobre, s'est rendu à Pékin début novembre, puis à Washington, dans le but d'équilibrer ses relations avec toutes les puissances majeures.
Séparées par moins de 300 kilomètres au point le plus proche, l'Indonésie et l'Australie ont emprunté des voies différentes pour faire face à ces bouleversements géopolitiques.
Si Jakarta a choisi la neutralité, Canberra s'est rapprochée des États-Unis, son allié de longue date, et a renforcé ses moyens militaires pour contrer la montée en puissance de la Chine dans le Pacifique.
Baptisées "Keris Woomera" (du nom d'armes traditionnelles indonésienne et australienne), ces manœuvres aériennes, terrestres et navales se déroulent sur l'île indonésienne de Java, où un débarquement amphibie a eu lieu mercredi, et comprennent aussi des exercices de cybersécurité, a indiqué l'ambassade d'Australie à Jakarta.
Il s'agit du "plus grand exercice que l'Australie va mener hors de ses frontières cette année", avait annoncé il y a plusieurs semaines le ministre australien de la Défense, Richard Marles.
Ces manoeuvres se font à la suite de la signature, fin août, d'un nouvel accord de défense entre l'Australie et l'Indonésie, qualifié de "jalon historique" dans les relations entre les deux pays par le nouveau président indonésien Prabowo Subianto.
Canberra et Jakarta veulent renforcer leurs liens militaires face aux tensions dans la région, notamment en mer de Chine méridionale, où plusieurs Etats, dont la Chine, revendiquent leur souveraineté sur des îlots et des couloirs maritimes vitaux pour le commerce mondial
L'Indonésie adopte depuis longtemps une politique étrangère neutre, refusant de prendre parti entre la Chine et les Etats-Unis, dont la rivalité déchire la région Asie-Pacifique, ou de rompre avec la Russie malgré les pressions occidentales.
Début novembre, l'Indonésie avait d'ailleurs effectué ses premiers exercices militaires conjoints avec la Russie.
M. Prabowo, élu président en février et investi en octobre, s'est rendu à Pékin début novembre, puis à Washington, dans le but d'équilibrer ses relations avec toutes les puissances majeures.
Séparées par moins de 300 kilomètres au point le plus proche, l'Indonésie et l'Australie ont emprunté des voies différentes pour faire face à ces bouleversements géopolitiques.
Si Jakarta a choisi la neutralité, Canberra s'est rapprochée des États-Unis, son allié de longue date, et a renforcé ses moyens militaires pour contrer la montée en puissance de la Chine dans le Pacifique.